Une discrète décision du Conseil Constitutionnel sème le doute sur la procédure qui a permis de condamner François Fillon en première instance puis en appel. L’ancien Premier ministre, donné favori lors de la présidentielle de 2017, a-t-il fait l’objet d’une procédure partiale contre laquelle il ne pouvait guère se défendre ? Le Conseil Constitutionnel vient en tout cas d’accéder à l’une de ses « questions prioritaires de constitutionnalité » où il invoquait une disposition du code de procédure pénale qui l’empêchait de se défendre. Voilà qui relance la machine judiciaire et pose le problème de l’équité de la procédure qu’il a subie pour le « sortir » de la vie politique.
François Fillon attaquait donc, devant le Conseil Constitutionnel, dans le cadre d’une question prioritaire de constitutionnalité, les dispositions du Code de Procédure Pénale qui empêchent un prévenu d’invoquer la nullité des procédures lorsqu’un juge d’instruction renvoie le dossier en correctionnelle. Cet empêchement vaut pour l’ensemble du dossier, y compris sur des éléments qui n’ont pas été communiqués à un prévenu durant l’instruction.
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Double peine pour Fillon, car vu son manque de combativité devant la justice à contester les faits arrangés et forgés à partir de rien qui lui étaient reprochés, il est passé pour faible et incapable d’assurer efficacement le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’Etat et de garantir l’indépendance nationale.
Aujourd’hui Macron a prouvé qu’il n’était pas garant de l’indépendance nationale et s’est contenté de se soumettre comme bon élève du great reset au système de Bruxelles et la Commission Européenne.
La concordance des faits devrait poser la question de la destitution du pseudo président actuel.
C’est fort… je me disais bien…
Le coup d’état judiciaire qui empêche l’élection de François Fillon en 2017 a été le premier signe du passage de la France dans un régime post démocratique. Je pense que François Hollande créateur du PNF et qui supprime l’anonymat des 500 signatures pour être candidat à la présidentielle a une responsabilité toute particulière dans ce tournant anti démocratique. Nous devrions supprimer sa pension retraite et sa protection policière.
Y a pas à dire, c’est beau la politique !
Comment voulez vous être respectés, en tant que « petite gens », après de telles crapuleries pour accéder aux marches du palais.
Quand le Peuple s’organisera t-il pour changer tout ce « merdier »?
https://wp.me/p4Im0Q-63x – (JdG N° 103 – Jr + 632) – place aux grands qui méritent ce titre, on joue sérieux, maintenant ! Qui, d’après vous, l’emporte, l’emporterai et l’emportera ?
Intéressant ! Fillon sera-t-il candidat pour 2027 ? à suivre …
Tant mieux pour François Fillon si Fabius revient à de meilleurs sentiments.
Mais ce ne fut pas le cas lors de l’élection présidentielle de 1995, si j’en crois ce qu’écrit Philippe de Villiers. Et force est de conclure que les présidentielles truquées sont un grand classique de notre vie politique lorsqu’on lit dans « Le moment est venu de dire ce que j’ai vu » (p.220-221) :
« Un membre éminent du Conseil Constitutionnel n’a pas tardé à craquer. Et à tout raconter. Il a confirmé qu’il y a bien eu tromperie sur les comptes de Chirac et Balladur, tous deux falsifiés. Roland Dumas a fait une clé de bras aux rapporteurs. Jacques Robert, le grand juriste repenti, a avoué… « Mon impression, c’est que Roland Dumas, Jacques Chirac et Édouard Balladur se tenaient à l’époque par la barbichette. Et que nous avons servi de caution à une belle entourloupe. Mais, pour montrer que nous étions indépendants, nous avons invalidé le compte de Jacques Cheminade, alors qu’il n’avait commis que de légères erreurs. Pour lui, nous n’avons eu aucun problème de conscience, il a eu tous ses biens hypothéqués »
A qui le tour en 2027 ?