Je suis allé à Marseille pour interviewer Jean-Paul Brighelli sur son dernier livre : L’école à deux vitesses (éditions de l’Archipel). C’était l’occasion d’évoquer la question délicate de la formation des élites… et de la réforme de l’éducation nationale. Une interview haute en couleurs à ne pas manquer, qui a le mérite de briser plusieurs tabous.
Jean-Paul Brighelli nous a accordé une interview pour évoquer son dernier livre : l’école à deux vitesses. Cet essai important pose la question de la sélection sociale à l’école, accrue depuis que l’égalitarisme et la massification triomphent. Dans la pratique, Brighelli préconise de relancer l’ascenseur social par l’école en pratiquant un élitisme assumé, qui passe par des classes de niveaux, un remplacement du baccalauréat par des certifications et une disparition du collège unique.
Cette interview détonnante mérite d’être longuement méditée.
Brighelli a entièrement raison pour remettre en route l’ascenseur social il faut retourner aux classes de niveau. J’ajouterai qu’il faut chercher l’origine de la destruction de la France dans l’action de Valéry Giscard d’Estaing : 1/ l’IVG = effondrement de la démographie 2/ le collège unique = implosion de l’éducation nationale 3/ regroupement familial = explosion de l’immigration économique. Qui osera remettre en question les 2 autres tabous ?
« Le savoir est ce qui sème le doute »
Oui, mais comment faire quand, sur tant de sujets et sur de plus en plus de sujets, tout débat est interdit depuis des années? Comment faire quand des enseignants sont ignorants à leur insu, car ils répètent une doxa dominante qui s’est imposée sans preuves et sans débat, depuis des années? Quand ce n’est pas sur des arguments scientifiques frelatés…