Nous avons évoqué les risques de défaut dans les dépenses publiques, qui seront accrus en 2024. Les conséquences d’un “incident” de paiement de ce type seraient très douloureuses pour tous les Français. Dans la pratique, la menace principale qui pèse sur notre économie (et surtout sur nos économies) tient au caractère incontrôlable de nos dépenses publiques, et tout particulièrement de nos dépenses sociales. C’est un sujet impopulaire et tabou, dont nous rappelons pourtant la réalité ici. Le fait que les Français ne soient pas mûrs pour entendre le nécessaire effort à fournir pour tenir compte de nos moyens réels est, en soi, un indice important sur le risque de défaut que nous courons.
Plusieurs réalités désagréables pèsent sur l’évolution économique mondiale et nationale, que nous évoquons avec insistance dans le Courrier.
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Bonjour,
une vidéo très pertinente. Il faut bien revenir au principe de réalité, que l’administration n’est plus du tout adaptée au développement d’une économie saine et durable. On va certainement en payer le prix par l’illusion des politiques menées et aussi par l’immaturité des français à ce sujet. La naïveté de croire que l’état peut tout est une illusion. Mais réformer tout le système est forcément la meilleure solution pour gagner efficacité et prospérité durable.
Si le chaos s’installe en France, on va changer d’ère.
On peut effectivement constater que les dépenses sociales ne sont pas tenables et augmentent.
Et on en tire la conclusion que les Français sont assistés et vivent au-dessus de leurs moyens.
Or ce que j’aimerais savoir c’est la part de ces dépenses sociales qui est siphonnée par Bigpharma.
Personnellement je me passerais fort bien des vaccins covid et des tests covid gratuit, du remboursement à un prix prohibitif de nombreux médicaments . Et effectivement la suppression des bureaucrates de l’assurance maladie qui m’envoient des courriers récurrents pour me faire vacciner ne me gênerait pas non plus. Mais j’aimerais pouvoir compter sur du personnel soignant disponible et compétent.
Évidemment on se garde bien d’aborder la question de la réduction des dépenses sociales sous cet angle.
La part de Big Pharma est infime. Désolé.
Enfin quand même la part des médicaments représente environ 20 % de la consommation de biens et services médicaux et un peu plus de 2 % du PIB ce qui situe la France au plus haut niveau en Europe. Je persiste à penser que la France est un marché extrêmement juteux pour Big Pharma et d’ailleurs le Dolder club se réunit fréquemment à Paris et est au mieux avec Macron.
Et si vous lisiez le rapport de la désindustrialisation française dans le domaine pharmaceutique ? Vous voulez un pays incapable de fabriquer ses propres médicaments, c’est ça ?
Les prix des médicaments en France sont parmi les plus bas de l’EU. Vous voulez les baisser encore plus? Allez y! Nos dirigeants vous remercierons. Cela accentuera encore plus les pénuries mais fera faire encore plus d’économies. Par contre, question soins, il ne faudra pas être surpris des conséquences…
Dépenses publiques : mais où va l’argent ?Les administrations publiques sont en effet contraintes d’emprunter auprès des marchés financiers pour honorer l’ensemble de leurs engagements budgétaires.En 2020, le déficit de l’État était évalué à 195 milliards d’euros, surpassant le précédent record atteint au moment de la crise financière de 2008, où il avait représenté 147 milliards d’euros.Si l’État utilise à profusion ce levier fiscal, c’est aussi car les autres leviers (création monétaire, mesures protectionnistes…) sont grippés en raison des règles ayant cours au sein de l’Union européenne (indépendance de la banque centrale, protection de la libre concurrence notamment).”La principale raison à cet accroissement des dépenses sociales tient au vieillissement de la population française qui joue sur le montant des retraites à verser, mais aussi sur les dépenses de santé. Il fait suite au vieillissement de la génération issue du baby-boom d’après-guerre.”On observe que sur longue période, les recettes de la sécurité sociale reposent de plus en plus sur les ménages au détriment des entreprises. Alors que les ménages ne contribuaient qu’à 36 % du budget de la sécurité sociale en 1990, ils en représentaient 54 % en 2020. C’est au nom des politiques de désinflation compétitive (aujourd’hui appelée « politique de compétitivité ») que les grandes entreprises en particulier ont bénéficié de régimes fiscaux favorables…Hormis les dépenses sociales qui sont très liées à l’évolution démographique du pays, les dépenses publiques sont stables depuis les années 1980. Une part importante de ces dépenses est consacrée à des subventions directes principalement à destination des entreprises privées.Si on retranchait des dépenses publiques ces subventions, ainsi que la charge d’intérêt que l’État paye sur sa dette publique, les comptes de la nation seraient non plus en déficit chronique, mais bien excédentaire sur quasiment toute la période
https://elucid.media/economie/depenses-publiques-presidentielle-election-fiscalite-protection-sociale-services-publics-menages-entreprises
Que le financement de la sécurité sociale revienne aux ménages et non pas aux entreprises me paraît être du bon sens. Le rôle des entreprises est de produire des biens et des services, pas de faire de l’assurance.
D’ailleurs comme les entreprises étrangères ne sont pas soumises à la même contrainte, c’est ce qui plombe la compétitivité des nôtres et qui explique la désindustrialisation de la France.
Nous venons, enfin, l’Europe vient de voter un budget de 40 milliards d’euros pour l’Ukraine, dont 10 milliards que la France doit verser à Zelenski : cela doit compter dans le budget français, non?
Cher Éric
Autant je suis bien d’accord sur la quasi totalité de votre vidéo, autant vous m’avez bien fait rire sur la “gestion méprisante des hôpitaux par les médecins”. Ne pas aimer les médecins, pourquoi pas? Mais ne vous laissez pas aveugler par cela, cela fait au moins une quinzaine d’années que les médecins n’ont plus leur mot à dire sur les gestion des hôpitaux ni même de leurs propres services hospitaliers. Cette gestion est devenue uniquement le fait d’administratifs. Les rares médecins leur opposant résistance ont depuis longtemps été cornerisés ou ont quitté l’Hôpital de guerre lasse.
Bien sûr. Dans un bloc de réanimation, c’est le directeur qui dit aux infirmières les gestes qu’elles doivent pratiquer. Les médecins n’ont pas leur mot à dire.