GUERRE D’UKRAINE JOUR 620/ GAZA JOUR 38 – La grogne n’est pas seulement au Département d’Etat mais aussi au Quai d’Orsay. Pendant longtemps, la France a eu une ligne claire sur le conflit entre Israël et les Palestiniens. Israël, qui tire sa légitimité de la résolution des Nations Unies du 29 novembre 1947, devait respecter toute cette résolution (reconnaissance d’un Etat palestinien). A partir de la Guerre des Six Jours, la France a régulièrement rappelé Israël au respect du droit international. Même si la ligne française s’est brouillée à partir de Nicolas Sarkozy, la diplomatie française n’avait pas modifié son attitude. C’est ce que rappellent des diplomates à Emmanuel Macron. Nous communiquons aussi à nos lecteurs l’essentiel du dernier article de Seymour Hersh, que certains seront surpris de voir très proches de la ligne israélienne: cela donne un bon aperçu du raisonnement militaire de Tel-Aviv. Nous revenons aussi sur la lutte, au sommet de l’Etat ukrainien, entre Zelensky et Zaloujny.
Des diplomates critiquent l’abandon de la ligne politique française au Proche-Orient
Selon Georges Malbrunot dans Le Figaro:
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Depuis 1967 (et avant), Israël pratique toujours la même politique (de Golda Meir ?) : taper toujours plus fort pour dissuader les ennemis d’Israël.
Cela fonctionne-t-il ? Israël est-il en paix ?
Poursuivre toujours la même politique en espérant des résultats différents avait un nom (disait Einstein).
Enfin, cette politique n’est possible que grâce au soutien massif militaire des USA : celui-ci sera-t-il éternel ?
Macron n’a pas de ligne : il a d’abord dénoncé le terrorisme du Hamas, puis les bombardements israéliens sur les civils, avant, semble-t-il, une “mise au point” avec le président israélien. En réalité, Macron n’est pas libre de ses propos comme la plupart des chefs d’Etat occidentaux. Pas la peine d’aller jusqu’à l’affaire Epstein, l’influence “argumentée” des officines israéliennes est parfaitement documentée.