Vendredi dernier, Emmanuel Macron a organisé une nouvelle rencontre de Saint-Denis, avec les chefs de parti qui ont bien voulu se déplacer. Trois d’entre eux ont fait défaut : Eric Ciotti, Olivier Faure et Manuel Bompard. La réunion a duré une dizaine d’heures. On s’étonnera que, au milieu des crises internationales, le Président d’une puissance disposant d’un siège permanent au Conseil de Sécurité trouve une dizaine d’heures consécutives pour discuter comme si de rien n’était avec des chefs de parti, dont des groupuscules comme le Parti Radical de gauche. De l’avis général, cette séance ressemblait à un « séminaire » d’entreprise, où l’on échange des idées sans résultat concret. Parole, parole, parole… disait Dalida. Et pendant ce temps, la France s’effondre.
Vendredi, Macron a donc retenu pendant dix heures de suite les responsables de partis pour évoquer les perspectives d’actions ou de réformes dans les mois à venir. Manifestement, l’opération n’a guère convaincu les participants, ni les observateurs extérieurs. Voici l’essentiel de ce qu’il faut en retenir.
- La réunion comptait trois absents : Manuel Bompard (que Macron n’a probablement pas regretté), Olivier Faure (dont l’absence est passé inaperçue) et Eric Ciotti, qui a fâché le Président en boycottant la réunion pour cause d’absence de Macron à la manifestation contre l’antisémitisme
- La réunion a donné l’occasion au Président d’annoncer que le projet de loi sur la fin de vie serait présenté en Conseil des Ministres le 13 décembre
- En dehors du Rassemblement National, aucun parti n’a souhaité un referendum sur l’immigration. Cette idée est donc abandonnée.
Face au faible engouement pour cette énième instance de discussion chronophage, le format Saint-Denis devrait être abandonné à l’avenir. Il interroge une fois de plus sur l’inclination d’Emmanuel Macron à pérorer au lieu de décider.
Avec Macron, dans ce genre de réunions, les presents ont toujours tord !!!
Le clown des LR était absent mais votera la loi immgration de Darmanin.