Depuis plusieurs mois, nous vous murmurons des conseils de prudence concernant l’assurance-vie. Nous insistons sur le fait que la crise obligataire créée par la remontée des taux crée un risque de déstabilisation systémique en cas de résiliation massive des contrats. Ce risque est tellement bien connu, identifié et craint par les assureurs que le directeur financier de Generali Monde, Cristiano Borean, vient d’en parler publiquement comme d’une crainte. Il dénonce en particulier la financiarisation des compagnies d’assurance, tant à la mode notamment en France au tournant des années 2000, et qui pourrait se révéler un véritable piège. Voici quelques conseils pour éviter le pire.
Il est assez rare (suffisamment rare pour que cela soit digne d’intérêt) qu’un directeur financier d’une grande compagnie mondiale d’assurance-vie alerte sur les risques qu’encourent les portefeuilles d’assurance-vie. Et c’est pourtant ce qui vient de se produire avec Cristiano Borean, le directeur financier de Generali Monde.
Je vous conseille évidemment de regarder la vidéo où je réexplique le risque obligataire qui pèse sur l’assurance-vie dans le monde, France comprise. Je l’ai déjà évoqué en début d’année. C’est une situation préoccupante.
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On peut se demander comment il est possible que les assureurs vie en soient là !
Pendant qu’ils nous servaient des rendements de plus en plus bas sur les fonds euros de leur côté les assureurs profitaient de la hausse de la valeur des obligations détenues. Hausse dont les clients n’ont jamais bénéficié.
S’ils n’ont pas prévu le retournement fortement anticipable lié à la hausse des taux et mis en réserve ce qu’il fallait, ils devraient déposer le bilan comme toute entreprise mal gérée.