Le Courrier des Stratèges n’a pas beaucoup de sympathie pour le petit bourgeois conformiste Guillaume Meurice, chroniqueur de service public dont le métier ordinaire consiste à moquer tous ceux qui sortent de sa minuscule norme étriquée de gauche. Lorsqu’il a qualifié Benjamin Netanyahu de “nazi sans prépuce”, nous n’avons donc pris aucun parti sur ses propos. Mais, puisque, contre vents et marées, nous défendons la liberté d’expression, il faut bien constater que le sort qui est fait à ce fonctionnaire de la raillerie n’est pas très correct. Ceux qui sont chargés de “réguler” son humour : autant la macroniste Présidente de Radio-France que le Président de l’ARCOM, ne paraissent impartiaux dans ce dossier. Ce qui pose un sérieux problème démocratique.
On ne rappellera pas ici les détails de l’affaire Guillaume Meurice qui a comparé, lors d’une chronique matinale aux côtés d’une bruxelloise dont l’accent rappelle la vulgarité de l’avenue Louise, le Premier Ministre israélien à un nazi. En revanche, il n’est pas inutile de redire ce qui a suivi : dans un premier temps, la Présidente de France Inter, au demeurant camarade de promotion de Macron à l’ENA, a infligé la sanction de l’avertissement au chroniqueur. L’intéressé a également dû se mettre en retrait de l’antenne pendant une quinzaine de jours. Ensuite, l’ARCOM, l’ancienne CSA, présidée par Roch-Olivier Maistre, a adressé une mise en garde au groupe public.
Voilà qui devrait contenter tous ceux qui incitent à faire des caricatures du Coran, mais qui condamnent tout humour dès qu’il s’agit des Juifs.
Sauf que, en termes d’impartialité, on repassera.
Notons d’abord que la Présidente de Radio-France, Sybile Veil, est tout de même, à la ville, l’épouse d’un petit-fils de Simone Veil, Sébastien. Il se trouve que le tonton de Sébastien vient de prendre la présidence de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah cet été (après avoir été la mari d’Agnès Buzyn, par le passé).
Loin de nous l’idée de soupçonner cette tambouille familiale d’une quelconque proximité excessive avec la cause israélienne, mais enfin, on peut penser que lorsqu’il s’agit d’examiner la conduite d’un journaliste ou d’un chroniqueur à qui l’on reproche des propos tendancieux sur la circoncision des Juifs, le fait d’être la nièce (même par alliance) du Président de la Fondation pour la Mémoire de la Shaoh (qui finance, rappelons-le, le scélérat Rudy Reichstag), ça laisse planer un doute sur l’impartialité de la décision disciplinaire.
Quant à Roch-Olivier Maistre, président de l’ARCOM, il fut président de la Commission de la commission financière de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, de 2006 à 2012. Le CRIF l’a par ailleurs reçu pour lui expliquer que l’antisionisme était de l’antisémitisme (voir notre photo de couverture).
Voilà donc un fonctionnement d’une apparence absolument impartiale !
Voilà qui devrait contenter tous ceux qui incitent à faire des caricatures du Coran, mais qui condamnent tout humour dès qu’il s’agit des Juifs.
Tout est dit efficacement là, dans cette phrase digne de Voltaire.
Bien d’accord avec vous. Je ne connaissais pas cet “humoriste” mais je ne vois pas bien en quoi il y a lieu de pousser des cris d’orfraies ?
Coluche aurait été emprisonné à vie sans doute.
Ce qui est triste c’est qu’à force de censurer tout et n’importe quoi on incite les gens ordinaires à s’auto-censurer.
Et pour faire bondir les bonnes âmes je dirais que oui dans cette affaire de Gaza, Netanyahou se comporte bien comme un extrémiste abject en tuant des milliers de civils sans sourciller.
Mouais, voilà donc le résultat de la méthode “faux-cul” officielle. On en a vu les débuts affirmés quand Michel Drucker a cornaqué Faustine Bollaert dans son Vivement Dimanche, en la présentant comme une chroniqueuse à la chronique acérée et acide. C’était le début de la lèche mal camouflée en flagornerie gluante. On ne s’y trompait pas. L’invité, modeste, disant “ça va, elle ne m’a pas agressé”… tout cela contrôlé par les agents des artistes jaloux de l’image du produit. Et quand c’était un politique, l’idéal était après l’avoir bien léché, de lui faire faire les pieds au mur…Aujourd’hui, sur le service publique, on baptise d’humoriste des experts en flagornerie. L'”humoriste” va tâter le terrain en balançant des noms, pas choisis au hasard: “LePen, Adolf, Poutine…” rires gras dans le studio, puis moqueries sur la tenue vestimentaire ou la coupe de cheveux de l’invité, puis re-jeu de mots n’ayant rien à voir avec l’invité mais tout a voir avec le conditionnement de l’auditeur… qui est certain d’être très intelloigent puisqu’il comprend l’humour des sous-entendus! Rappelez-vous le sort du personnage de Kad Merad dans “Faubourg 36”. Finalement, Guillaume Meurice s’en tire bien.
ben voila « Lorsqu’il a qualifié Benjamin Netanyahu de “nazi sans prépuce”
cela n aurait pas dû être le motif d une intervention présidentielle , qui a envoyé l ex sinistre de la santé au 9 *jour après le drame de Crépol !
ce qui me réjouirait à part égale , tout comme TOUS les crobards irrévérencieux de Charlie Hebdo c est que le hérault de l humour subventionné avec mes impôts , désigne assurément, anatomiquement et historiquement avec son patronyme entier Adj Amin El Husseini !! ou moins connu car bien mieux caché que ses amis de la Carlingue : Mohamed El Mahdi illustré à Mussidan 11/6/44 !!
alors … match nul?? , est ce que l arbitre aura le temps de mettre la balle au centre ??
Bastiat en économie disait » ce que l on voit et ce que l on ne voit pas «
donc en politique ce que l on montre et ce que l on cache !!
qui dirige la « Poursuite « comme on dit chez les Intermittents du Spectacle ??
Merci d exister et de faire réfléchir surtout contre soi et cela n a pas
l air aisé !