Le COVID a quasiment relayé aux oubliettes le procès du Mediator, grand scandale français où preuve fut donnée que Big Pharma pouvait corrompre l’administration sanitaire française pour distribuer des produits pharmaceutiques nocifs avec la complicité active de la sécurité sociale. Dans ce procès, le rôle de personnalités éminentes comme Martin Hirsch (alors en responsabilité, mais curieusement tenu à l’écart des tracas judiciaires) reste à établir. La justice s’est contentée (ce qui n’est déjà pas si mal) de faire trinquer le laboratoire Servier. Mais la condamnation, confirmée en appel, passe mal dans ce laboratoire bleu blanc rouge qui se pourvoit en cassation.
Donc, le procès du Mediator, cet antidiabétique dangereusement prescrit comme coupe-faim (au prix de quelques centaines de morts…) avec la complicité de la sécurité sociale en son temps, a eu lieu. Et même le procès en appel, qui a débouché sur une très lourde condamnation pour tromperie aggravée : 415 millions € à rembourser aux organismes de sécurité sociale au titre des dépenses engagées pour soigner les malades (ce qu’on appelle couramment la subrogation), et 9 millions € d’amende. En outre, le bras droit du Président de Servier est condamné à quatre ans de prison, dont un ferme exécuté sous bracelet électronique.
Certains Français se souviennent peut-être que, dans cette affaire du Mediator, la médecin Irène Frachon avait mené une bataille personnelle contre ce médicament finalement retiré de la vente. Elle avait en particulier protesté contre l’attribution de la Légion d’honneur à Henri Nallet, hiérarque socialiste devenu conseiller du président de Servier pendant les années où le Mediator (alias benfluorex) était distribué comme coupe-faim.
Face à la condamnation en appel, on apprend que Servier se pourvoit en cassation.
En outre, un procès pénal devrait avoir lieu.
L’affaire du Mediator devrait nourrir les chroniques pendant quelques années encore. Ce sera l’occasion de se pencher plus largement sur le rôle de personnalités éminentes comme Martin Hirsch dans ce dossier.
ensuite, celui de la gestion du covid, de l’interdiction de la chloroquine, du vaccin imposé… ?
Le scandale “mediator” sert de pare-feu à d’autres qui couvent dans l’omerta…
Il est facile de condamner le laboratoire pharmaceutique (qui est certainement coupable) mais on ne condamne jamais les hauts fonctionnaires ( Martin Hirsh ancien directeur de l’APHP ) ou les autorités de régulation des médicaments qui sont sensés nous protéger contre l’appétit capitaliste des laboratoires. Au plus une institution d’état peut être réprimandée, elle change tranquillement de nom, son amende est payée par le contribuable.
Il faudrait les mêmes juges pour s’occuper de la corruption autour des traitements retirés pour soigner le SARS-CoV-2 et les peudos Vax… Et oh ! Comme c’est étrange de retrouver Martin hirsch comme influenceur ????
On peut dire que l’affaire du médiator est l’arbre qui cache la forêt ????
Big Pharma, OMS et compagnie, les nouveaux khmers blancs, la seringue à la main en contravention avec le Code de Nuremberg.