On connaît tous la dérive actuelle du pouvoir, qui consiste à “communiquer” pour occuper “l’espace du narratif”, c’est-à-dire pour donner au citoyen ordinaire le sentiment qu’ils agissent pour le bien commun, alors qu’ils vivent retranchés dans leur bureau, derrière un épais cordon de petits marquis et de petits barons qui “font barrage”, et alors même que les gens ordinaires n’ont plus leur place dans ces politiques largement dictées par la caste mondialiste et ses intérêts. Dans le premier discours que Gabriel Attal vient de prononcer, lors de la passation de pouvoir avec Elisabeth Borne, on trouve un étrange aveu de cette supercherie. Gabriel Attal s’y est en effet engagé à garder “le contrôle de notre destin”. En quelques mots, il a tout résumé.
À quoi sert le pouvoir dans nos démocraties représentatives finissantes ? Si certains imaginaient encore que leur ambition était de garantir à chacun l’autonomie et la liberté, Gabriel Attal vient de dissiper toutes les illusions et d’avouer avec une naïveté probablement sincère, mais dont l’ambiguïté lui a échappé, la vérite profonde du pouvoir tel qu’il le conçoit, et tel qu’il l’a appris. Il veut garder le contrôle de notre destin.
Une communication tout en novlangue
Bien entendu, dans son discours de passation, Gabriel Attal a utilisé tous les mots-clés prévus par le narratif officiel pour nous hypnotiser. Il est là pour défendre la démocratie, notre bien commun, nos libertés, notre avenir, et plein de bonnes choses qui justifient qu’il soit nommé Premier Ministre à 34 ans, sans avoir jamais fait autre chose que cirer des pompes dans les cabinets ministériels.
Dans cette nomination très faubourg Saint-Germain, dans cet entre-soi des beaux quartiers et ds réseaux affinitaires, Gabriel Attal a donc enfilé les platitudes comme certains enfilent les perles, en énonçant son programme à Matignon :
« D’abord, la priorité donnée au travail. Travailler doit toujours être mieux valorisé que ne pas travailler, alors que l’inflation, je le sais, continue de peser sur la vie des Français. Ensuite, c’est l’acte deux de la libération de notre économie, notamment avec la simplification drastique de la vie de nos entreprises et de nos entrepreneurs. Et c’est enfin l’action résolue que nous devons mener pour notre jeunesse dont le talent ne demande qu’à s’exprimer. »
Gabriel Attal
Mais bien sûr ! Travailler, Simplifier, s’exprimer, et toutes ces bonnes choses que les agences de communication adorent mettre en avant. C’est un peu le retour de la start-up nation, tous ces mots qui ne font plaisir qu’à ceux qui se forcent à y croire, et que les autres n’écoutent même plus tant ils savent que cette communication ne signifie plus rien.
Les aveux discrets de Gabriel Attal
Mais, dans sa grande jeunesse, au milieu de ce discours bien rôdé, le nouveau Premier Ministre a laissé un mot lui échapper. Comme si souvent dans la communication trop huilée, la faute ne vient pas de mots mal prononcés, mais de mots trop prononcés, de ces formules que l’on croit neutres, évidentes, et qui dévoilent d’un coup le fond de la pensée. Comm eun tendon d’Achille.
Et voilà les mots qui ont échappé à Gabriel Attal, rapportés par le Monde :
« J’aurai l’objectif de garder le contrôle de notre destin et libérer notre potentiel français »
Gabriel Attal
Tout est dit dans ce superbe oxymore, qui sonne comme la reconnaissance définitive de la stratégie de contrôle mise en plae par la caste.
D’un côté, il s’agit de “libérer notre potentiel frnaçais”. Cela, c’est pour la face avouable du projet, qui constate que nous sommes tous empêtrés dans des blocages dont nous devrions officiellement nous libérer. Et, dans une pirouette remarquable dont la caste a l’habitude, cet emprisonnement de l’énergie trouverait sa solution par une action gouvernementale.
D’un autre côté, Attal ne cache pas qu’il veut “garder le contrôle de notre destin”. Cette formule résume bien le projet de la caste : sa stratégie consiste à nous contrôler, à contrôler ce que nous devenons, pour être sûre que rien ne lui échappe.
Le contrôle par la caste mondialiste
On l’a suffisamment dit ces derniers mois : la caste prépare Attal à l’exercice du pouvoir, comme un entraîneur prépare un jeune cheval à peine débourré. Dans ce projet, Attal a enchaîné les passages obligés : Young Global Leader du Forum économique mondial, représentant français au groupe de Bilderberg, invité au Siècle, et quelques autres performances qu’il serait inutile de citer ici. Voilà un homme-lige qui a soigneusement coché aux différentes cases nécessaires à l’accesion au pouvoir. Sans oublier son appartenance aux bons réseaux affinitaires.
Et pourquoi la caste drille-t-elle avec autant d’attention un jeune homme si bie né ? Pour garder le contrôle de notre destin, pardi. Pour s’assurer que tout semble changer, mais que rien ne change. Pour s’assurer qu’elle continuera à garder la maîtrise d’un système qui lui profite, et qui a permis d’immenses enrichissements ces dernières années.
L’Etat est un outil essentiel pour contrôler le destin des invididus. Certains en doutaient. Il suffit d’ouvrir les yeux, de se déboucher les oreilles : le nouveau Premier Ministre vient de nous l’expliquer.
Et oui….
Une nomination tellement prévisible qu’on en a déjà marre avant que le jeune homme commence.
Attal a en effet été “fabriqué” comme Macron. Lire à ce sujet “Crépuscule” de Juan Branco qui, analysant le parcours de celui qui est aujourd’hui président, prévoyait déjà que le jeune Attal – inconnu à l’époque – était promis à un bel avenir. Peut-être réussira-t-il à être pire que Macron?
Et Asselineau il y a quelque temps, prévoyait pour 2027 une lutte entre Bardella, le Pen et Attal.
A mon humble avis, Attal a été sorti de l’ombre bien trop tôt. Vu la conjoncture impossible, dans un an il sera complètement cramé auprès de la population…
Bien vu. On pourrait ajouter que Attal était porte parole du gouvernement pendant une bonne partie de la crise sanitaire, il s’est bien entrainé à la Novlangue et autres galipettes façon Mckinsey. Ce serait un spectacle presque comique si les conséquences n’étaient pas réellement à pleurer …. Nous devons descendre dans la rue sans quoi nous tournerons bientôt la page de la France.
Il est d’ailleurs caricatural que Attal ait été préparé aux responsabilités suprêmes en étant porte-parole du gouvernement. A aucun moment il n’a exercé de vraies responsabilités. Au lieu de cela il a pu perfectionner son verbe…
Cela montre bien quelles sont les qualités qui comptent aux yeux de ceux qui tirent les ficelles !
Attal devrait se planter comme les autres, voire plus, compte-tenu de son manque d’expériences dans tous les domaines. Je pense qu’il va être un accélérateur de l’accroissement de la dissonance entre le gouvernement et les français. Il devrait permettre de déciller les yeux des derniers aveugles.
Si tout doit basculer, autant que ça aille le plus vite possible, pour pouvoir ensuite balayer toute cette clique de nuisibles (et je ne me limite pas ici au gouvernement) et rebâtir quelque chose de propre pour la France.
Quand on atteint le fond, il ne reste qu’une solution : donner un grand coup de talon pour remonter à la surface …
“Travailler doit toujours être mieux valorisé que ne pas travailler” à mettre en relation avec ce dicton de la sagesse populaire: “faire et défaire c’est toujours travailler”.
“Les talents de la jeunesse ne demandent qu’à s’exprimer”. Alors aidons les jeunes talents à s’exprimer. Rien sur le développement des talents et leur investissement dans la création de valeur.
“Libération de l’économie par la simplification drastique de la vie des personnes qui entreprennet” Comme si la simplification était la seule clé des obstacles qui s’opposent à l’action de création de valeur. Toute création est par nature complexe.
Ces paroles de ministre tellement légères et superficielles n’augurent rien de bon.
La caste des mignons pour une relève politique?
On n’arrête pas la débâcle intellectuelle qui confond blabla de publicitaire et action qui serait utile au pays ! .
Pourquoi l’opposition ne se saisi pas du grief de trahison qui consiste à appartenir à la confrérie secrète des Young Global Leader. Ce sont des saboteurs de la souveraineté française responsables de notre déclin . Qui pense encore que les USA sont les amis des européens. Il ne faut jamais oublier que c’est l’URSS qui nous a libéré des allemands, le bilan de la 2e GM le démontre les russes ont perdu 23 millions de citoyens et les américains 0,1 millions de soldats sur le front ouest et 0,3 millions de soldats contre les japonais. C’est Hollywood qui a gagné la 2eGM.
Bien résumé. La question qui se pose pour cette garniture politique nauséabonde est “comment acheter la paix sociale sans croissance ?”.
Bonjour,
Toujours autant d’intérêt à découvrir le fond de vos articles.
Pour cela, un grand et sincère merci.
Pour la forme, par contre… Que se passe t’il?
Depuis peu il y a un étrange changement.
Apparaissent désormais, dans chaque article que je lis, des fautes d’orthographe, de grammaire, oublis de lettres ou inversions, comme le mot “frnaçais” dans cet article, le mot “élection” devenu “érection” il y a quelques jours, la plae au lieu de place..
Le fond de vos propos, intéressant et aiguisé, ne peut se dissoudre dans une forme que je trouve dénaturée par une écriture peut-être trop rapide ou réservée à des robots…ou autre raison.
Le respect de notre langue ne passe t’il pas par la compréhension du fond, et le respect d’une certaine forme??
Au plaisir d’un échange si vous le souhaitez.
Ben oui, érection au lieu d’élection. Une faute de frappe, bien sûr.
Objection possible :
On est bien d’accord que tous les mots du discours ont été choisis par des communiquants et non par des responsables politiques dignes de ce nom.
Mais, dans ce cadre même, la phrase incriminée peut s’entendre non pas comme un lapsus mais comme une phrase soigneusement pesée pour plaire aux électeurs de sensibilité “souverainiste” : “garder le contrôle de notre destin [NATIONAL] et libérer notre potentiel FRANÇAIS “.
Elle aurait donc toute sa place dans le tournant “droitier”, à vagues relents gaullistes, que semble prendre la comm’ macronienne.
Et ça va continuer dans la perspective de 2027.
Exactement. Nous devons nous questionner de qui est encore dupe de cette grotesque comédie qui est plus un foutage de gueule du niveau d’avant le brevet des collèges. Malheureusement devant la passivité des français cela est déjà croissant et bientôt l’on nommera des hamsters dans ces postes à responsabilité idiotcratique d’un pays colonisé où les décisions fondamentales sont prises à l’étranger et le mode opératoire par des agences également étrangères. Fonctionnaires et politiques n’ayant pour seule fonction de s’empiffrer dans une diversion de télé-réalité.
Attal et Macron vont peut être nous faire une “Medvedev” en 2027 : Attal Président et Macron 1er ministre ; sauf si il se fait nommer Président d ela Commission Européenne ;=)))
C’est l’art de faire de l’ancien avec du neuf.
le gloubi boulga de ce communicant est sidérant
Dixit le site de Marthe Robin
” Qu’est-ce que Marthe a vraiment dit sur la France ?
Marthe n’a jamais cherché à prédire l’avenir… encore moins celui de notre pays. Quand elle en parle, elle se place à une toute autre perspective.
Tous les sujets l’intéressaient. Au cours de l’un ou l’autre entretien avec ses visiteurs, Marthe a volontiers abordé la situation de la France au point de vue matériel, spirituel, économique ou social.
Même si elle évoque le sujet à différentes époques, ses propos reprennent à chaque fois le même schéma :
1/ la France passe ou va passer par un creuset,
2/ puis viendra son relèvement,
3/ et elle sera à nouveau la “fille aînée de l’Eglise”.
Marthe a tenu ces mêmes propos en 1936 avec le Père Finet, puis pendant la guerre, puis dans les années 1970, et sans doute à d’autres époques encore.”
…
Et Marie-Julie Jahenny : “la France sera première à tomber dans l’abîme… et première à se relever”.
D’autres voyants ont reçu des messages prédisant que le président de la France serait “éjecté pour incompétence”. Si nous pensons au même, l’éjection aura lieu avant 2027 !