De quelle marge de manoeuvre Gabriel Attal disposera-t-il en tant que Premier Ministre ? Faible, semble-t-il, et tout indique qu’il servira pour ainsi dire de porte-parole d’un gouvernement réellement contrôlé par Alexis Kohler et Emmanuel Macron lui-même. Le Président vient en effet d’imposer à son tout jeune Premier Ministre un directeur de cabinet qui sera directement inféodé à l’Elysée et à la caste mondialiste. En l’espèce, il s’agit d’Emmanuel Moulin, directeur général du Trésor après avoir été directeur de cabinet de Bruno Le Maire. Voilà un Premier Ministre qui ne décidera pas de grand chose.
C’est la nominaiton qui compte vraiment. Emmanuel Moulin, jusqu’ici directeur général du Trésor, sera le directeur de cabinet de Gabriel Attal. Il semble qu’il ait été imposé par Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Elysée, qui souhaitait disposer d’un « relais » de confiance à Matignon, et d’un poids lourd capable de tenir la dragée à Bercy. En l’espèce, Emmanuel Moulin fut aussi directeur de cabinet de Bruno Le Maire de 2017 à 2020. Sa nomination peut donc être interprétée de multiples façons, et peut-être comme un signal envoyé à Bruno Le Maire lui-même pour mettre de l’huile dans les rouages d’un gouvernement finalement bien mal embouché. Les réticences de Bruno Le Maire face à la nomination de Gabriel Attal sont en effet bien connues désormais.
Emmanuel Moulin est l’un des hommes-clés de la caste mondialisée qui occupe les postes à responsabilité dans l’appareil d’Etat. Ancien conseilller économique de Nicolas Sarkozy, il fut secrétaire général puis président du Club de Paris, chargé de négocier les remises de dettes aux Etats les plus endettés. Il a travaillé à la Banque Mondiale, mais aussi au sein de Mediobanca, banque italienne dont Bolloré est actionnaire. Cadre dirigeant de cette banque de 2015 à 2017, son passage a correspondu au moment où Marie Bolloré était administratrice de la banque.
Voilà donc un bon connaisseur de la finance française et internationale.
J’interprète plutôt la nomination de M. Attal comme un nouveau caprice du Roi qui impose son mignon et nous signifie que « de toutes façon, je vous emm…, c’est moi le Roi ».
On peut s’attendre à la poursuite du travail de sape des valeurs traditionnelles.
On n’a pas les fesses sorties des ronces, et j’ai même l’impression qu’on nous les y enfonce un peu plus.
Médias alternatifs, êtes-vous réellement sûrs que ce régime est à l’agonie, tant on nous sort une nouvelle surprise du chapeau à chaque soubresaut ?
Leurs possibilités de rebond me semblent absolument infinies…
Gabriel Attal fera de la figuration et servira de fusible à la première maladresse.