Pour les enfants, la situation à Gaza tourne à l’horreur. Les informations qui remontent du front dévoilent l’étendue de la barbarie perpétrée par l’armée israélienne chaque jour sur des enfants désarmés. Depuis le début des frappes aériennes et de l’opération terrestre, 9.000 enfants ont été amputés d’un membre, dans des conditions désastreuses. Face à cette boucherie sans nom, on peut désormais douter des véritables intentions qui animent le gouvernement israélien. Le sang, le massacre, et ensuite ?
À Gaza, la situation est évidemment cataclysmique, et tout particulièrement pour les enfants. très largement victimes des pénuries en tous genres. L’ONU vient de rapporter quelques’unes des atrocités vécues sur place :
Ghazal, 4 ans, a été blessée à la jambe gauche après le bombardement de sa maison. Pour arrêter l’hémorragie et lui sauver la vie, un de ses voisins, médecin, a dû l’opérer de toute urgence, sans anesthésie. Malheureusement, la jambe de la petite fille s’est infectée.
Après plusieurs jours de douleur et de larmes, elle a été prise en charge dans un des rares hôpitaux encore fonctionnels à Khan Younis, au sud de la bande de Gaza. Mais il était trop tard. Il a fallu l’amputer.
ONU
Les chiffres donnés par l’OMS sont, au demeurant, effrayants :
Selon l’OMS, le système de santé est à genoux. Avant l’escalade des violences, 12 % des enfants palestiniens âgés de 2 à 17 ans étaient confrontés à une ou plusieurs difficultés fonctionnelles. 21 % des ménages de Gaza comptaient au moins un membre souffrant d’un handicap physique ou mental. Mais depuis le début de la guerre, ces chiffres, en constante augmentation, ont pris une proportion très inquiétante.
ONU
En l’état, près d’un enfant sur 100 à Gaza a subi une amputation…
qu’ils ne viennent pas geindre et gemir quand le prochain holocaust leur tombe sur la figure. Ils l’auront merite au centuple.