Le cartel de la presse subventionnée nous ressort une tentative de légende urbaine sur le « prodige » Gabriel Attal, comme Macron fut sacré « Mozart » de la politique, de la finance, de la philosophie et de bien d’autres choses encore. Tout le problème est que ceux qui ont rencontré l’actuel Premier Ministre n’ont pas eu le même ressenti. Certains l’ont même écrit : en dehors de la contemplation narcissique de sa propre image sur les réseaux sociaux, personne ne semble avoir entendu Gabriel Attal exprimer le moindre raisonnement politique. De là à dire que la macronie sombre dans sa propre caricature…
Attal, le prodige ! Premier Ministre à 34 ans grâce à ses immenses qualités personnelles ! La légende s’écrit sous nos yeux grâce aux publireportages dont la presse subventionnée regorge avec les mêmes éléments de langage fournis par le pouvoir lui-même.
Sauf que le caractère prodigieux de Gabriel Attal ne semble pas avoir spontanément ébloui ceux qui l’ont approché. On ne parle même pas ici du ressentiment de Juan Branco pour son camarade de classe à la très chic Ecole Alsacienne où ils se sont côtoyé. D’autres témoignages sont plus cruels et moins inspirés par des rancoeurs qui peuvent troubler l’objectivité.
Ainsi, tel restaurateur parisien explique qu’Attal est venu dîner un soir dans son restaurant avec quelques amis. Et son témoignage met la puce à l’oreille : le futur Premier Ministre a passé sa soirée collé à l’écran de son téléphone portable, comme si ses amis n’étaient pas là.
Voilà un témoignage ponctuel qui est étrangement corroboré par la description très méchante du même Attal par Amine el-Khatmi, fondateur du Printemps Républicain, dans son livre qui vient de sortir aux éditions Harper Collins, Cynisme, dérives et trahisons. Selon cet auteur qui a voulu jouer dans la fosse aux lions et a finalement joué le rôle de nourriture pour les fauves, Attal se présente comme ceci :
Juillet 2021, Luberon (84)
Gabriel Attal est affalé sur une chaise longue face au soleil, un magazine people posé sur ses cuisses, ses deux mains tapotant frénétiquement sur l’écran du smartphone qu’il ne quittera des yeux qu’à de rares occasions durant les quelques heures que nous passerons ensemble.
Porte-parole du gouvernement, le secrétaire d’Etat boucle avec son conseille presse, Louis Jublin, les derniers détails d’une séance photo qu’il doit accorder au magazine VSD dans un entretien destiné à montrer que, même en vacances, le ministre reste mobilisé et présent dans l’espace médiatique (…) ».
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C’est marrant, cette image d’un Attal creux, hypnotisé par les écrans, et indifférent aux autres, je l’ai aussi entendue chez mon restaurateur cité plus haut.
Et el-Khatmi continue plus loin :
Je connais Gabriel depuis une quinzaine d’années. Issus de la même génération, nous nous sommes côtoyés très tôt au sein du Mouvement des jeunes socialites (MJS), centre de formation officiel pour futurs apparatchiks socialistes et autres spécialistes de bourrages d’urnes et de fausses cartes (…). Nous nous parlons peu avec Attal à cette époque, et je n’ai souvenir d’avoir été foudroyé ni par la fulgurance de ses analyses politiques ni par sa chaleur humaine et sa sympathie. »
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Attal, politiquement et humainement vide, obsédé par la communication, par les réseaux sociaux et par sa carrière ? Vous nous en direz tant.
Le choix de Gabriel Attal est avant tout symptomatique de la dérive impériale de Macron qui tel Caligula nomma consul son cheval préféré Incitatus. C’est une maladie socialiste Mitterrand avait voulu nommer Baltique son labrador membre du conseil économique et social mais le secrétaire général de l’Elysee s’y était opposé.
Depuis mitterand la maladie socialiste se situe sous la ceinture. Le champ visuel du crétinisme français ne peut être à la fois au niveau du cerveau et au point bas du bassin des politiques.
Il a été bien habillé pour l’hiver dans Crépuscule opus au vitriol de son condisciple l’école alsacienne…. Et si Attal rai/résonne, c’est comme un tambour!
Des blancs becs installés au sommet du cocotier par des vieillards séniles mais cupides, vous dis-je!
Il ne nous reste plus qu’à attendre un bon ouragan – des gueux affamés, taxés et corvéable – pour secouer le cocotier, renverser la table, faire valser les assiettes etc. Je rêve sans doute…
Quelle surprise en effet.
Si, selon les projets de la caste, il est élu en 2027, il sera peut-être pire que Macron…
Le nivellement par le bas est général, et ces politiciens de pacotille sont arrivés au pouvoir par les urnes, bien aidés il est vrai par des puissants qui tirent les ficelles dans l’ombre.
Perso quand je croise un politicien je me demande ce qu’il ferait en cas de guerre pour son pays. Pour l’individu sujet de cet article, on devine sans mal qu’il irait sur le front pour montrer l’exemple. C’est de l’humour
Vous écrivez : « en dehors de la contemplation narcissique de sa propre image sur les réseaux sociaux, personne ne semble avoir entendu Gabriel Attal exprimer le moindre raisonnement politique. »
C’est une marionnette, il ne faudrait pas qu’il s’intéresse à autre chose que son nombril, et ait l’idée de faire des choses par lui-même. Il est là pour obéir aux ordres venant du FEM et K. Schwab.
Macron, Attal, Bardella…les dernières lessives mises sur le marché pour remplacer Omo et Persil , un peu vieillottes. A quand la prochaine?
Alors là, franchement, le Courrier vous exagérez : vous mettez les calebasses à la fête !
En effet, la seule, l’unique question à débattre au sujet d’un énième guignol en promotion, encore plus que les précédents est : nous jouera t-il du pipeau ou du violon ?