Dans cette nouvelle chronique de la royauté, Yves-Marie Adeline évoque l’épisode de la Restauration et ses conséquences pour la vie politique française. Après l’épisode bonapartiste, les bourbons ont pris acte de l’épisode révolutionnaire et ont cherché la bonne équation pour maintenir un système monarchique sans faire abstraction des acquis “démocratiques” de la Révolution. Finalement, cette tentative n’aura duré que quinze ans.
En 1814, le Premier Empire subissait un premier effondrement (suivi de peu par la défaite de Waterloo) qui ouvrait les portes à un retour des Bourbons au pouvoir. De 1815 à 1830, deux frères de Louis XVI se succédaient sur le trône, à la recherche d’une solution équilibrée entre retour à l’Ancien Régime et “digestion” des idées révolutionnaires.
Les Orléans, que nous avons évoqués la semaine dernière, viendront à bout de cette ttentative, qui ressemble à un deuil collectif de la monarchie absolue.
La semaine prochaine, nous évoquerons l’épisode impérial et le rôle de la franc-maçonnerie dans la conduite des affaires de l’Empire.
La France n’a pas eu la chance d’avoir un général Monk pour restaurer la monarchie anglaise après la glorieuse révolution, ni d’avoir un général Franco pour restaurer la monarchie espagnole, des monarchies constitutionnelles dans les 2 cas. Les monarchies scandinaves sont des modèles d’équilibre, elles n’ont pas de chef d’état excité qui veut envoyer des mecs en Ukraine. J’attends avec impatience la vidéo sur le rôle de la franc maçonnerie dans le déclenchement de la révolution française.