Face à l’inertie gouvernementale, qui laisse la dette courir jusqu’à la faillite de l’Etat, des bonnes volontés ont trouvé une solution : au lieu de diminuer les dépenses, augmentons les impôts. Et, comme par hasard, l’augmentation devrait d’abord cibler… les entrepreneurs, ces pauvres abrutis qui risquent tout chaque jour pour créer de la richesse et de l’emploi. Il est tellement plus moral d’attendre son salaire chaque mois à l’abri des droits exorbitants créés par le Code du Travail, plutôt que de prendre le risque de se ruiner dans des affaires où rien n’est gagné… Attention : le festival de la bêtise commence en juin, juste après les élections.
Il faut absolument lire l’interview d’Eric Coquerel, président de la Commission des Finances à l’Assemblée Nationale, pour mesurer l’étendue des dégâts. Face à la course vers la faillite de l’Etat, ce député LFI annonce qu’il va organiser, au sein de sa commission, une séance de réflexion sur les nouveaux impots qui pourraient être levés :
Voici un joli florilège :
J’invite tous les groupes parlementaires de la commission des Finances à participer, aussitôt après les élections européennes , à des « Dialogues de l’Assemblée nationale sur la fiscalité ». J’organiserai plusieurs réunions thématiques sur des sujets fiscaux précis : l’impôt sur le revenu, la TVA, la taxation du capital, les collectivités locales, les prélèvements obligatoires… Nous pourrons travailler, débattre et, j’espère, identifier des propositions fiscales majoritaires permettant une meilleure redistribution et une hausse des recettes. (…)
Nous avons déjà voté lors de l’examen du budget de nombreux amendements, comme le relèvement de la flat tax , écartés par le gouvernement au moment du 49.3. Je pense qu’il y a également une majorité disponible pour diminuer certaines dépenses fiscales, en réformant le crédit d’impôt recherche par exemple pour que les très grosses entreprises n’en profitent pas exagérément.
Du point de vue de La France insoumise, ces mesures ne sont pas aussi complètes et utiles qu’elles pourraient l’être, mais elles vont dans le bon sens et nous les votons. Selon mes calculs, on pourrait récupérer une quarantaine de milliards d’euros de recettes, uniquement avec des propositions majoritaires au Parlement.
Eric Coquerel
Selon Eric Coquerel, ces propositions mélenchinistes devraient être soutenues par le MODEM de Bayrou. On a compris, donc : ne demandons pas d’efforts à la bureaucratie, sacrifions les entrepreneurs ! Ils sont moins nombreux et en plus, ils n’ont pas le temps de se rebeller !
Le but de tout ceci étant la décarbonation, ainsi que la détention de l’outil de production par les « gros », amis de l’oligarchie, rien que de très logique.
Ce cynique individu s’abrite évidemment derrière « une meilleure redistribution » (comprendre: ne pas sacrifier la caste ni les banlieues émotives) pour cacher « une hausse des recettes » (pesant sur un nombre toujours plus réduit de citoyens).
Tout cela s’arrêtera quand « l’argent des autres » viendra à manquer, soit qu’ils soient ruinés, soit qu’ils se soient sauvés à temps…
La caste globaliste doit s’étonner du crétinisme politique français comme une agréable surprise en sa faveur.
Il y a ceux qui vivent de l’impôt et ceux qui en meurent.
Un youtubeur expliquait récemment que son père gauchiste est un farouche défenseur de l’impôt sur la fortune jusqu’au jour où il y a été assujetti.
Cocquerel et Bayrou n’ont jamais vécu que de l’impôt. Ils ne sacrifieront jamais pas leur base électorale ni leur privilèges jusqu’au jour où le FMI ou une troïka les foreceront à le faire.
Il faudrait que Coquerel et Bayrou médite la fable de la Fontaine, la Poule aux œufs d’or .?
Savez-vous ce qu’est le CHAS ?
Création sur mesure pour Roselyne Bachelot en mars 2024, c’est un nouveau comité !
Comité d’Histoire des Administrations chargées de la Santé.
Arrêté du 11/03/24 JO du 15/03/25
Arrêté du 18/03/24 portant nomination de la présidente JO 20/03/24.
Les économies commencent bien…
C’est vrai que ça nous manquait.