Les votes n’étaient pas encore comptés que les carrousels de personnel commençaient déjà à tourner. On se croirait sur un marché aux bétails : on négocie et on marchande, le tout accompagné par les bruits de fond des médias. La conférence des donateurs sur l’Ukraine à Berlin et le prochain sommet de la paix en Suisse ne manqueront pas de faire diversion. Un thème central reste donc sans réponse – comme c’était déjà le cas avant les élections : comment l’UE, comment les États membres veulent-ils sortir de l’énorme spirale de l’endettement qui provoque des distorsions toujours plus grandes dans l’économie et la société ?
La conférence des donateurs pour l’Ukraine se réunit à partir d’aujourd’hui à la foire de Berlin. 2.000 représentants de la politique, de l’économie et des organisations internationales y sont attendus. Avant même la conférence, l’Allemagne et l’UE ont annoncé qu’elles allaient augmenter un fonds de soutien à 75 millions d’euros au total. Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a fait savoir que l’Allemagne augmentait de 12 millions d’euros supplémentaires sa part, qui était jusqu’à présent de 27.
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Que Christine Lagarde ose incriminer la guerre d’Ukraine pour expliquer l’inflation alors que c’est le quantitative easing de Draghi qui l’a provoqué. Le mensonge me choque. Milton Friedman suggérait à raison de supprimer les banques centrales. MEA CULPA je croyais que le traité de Maastricht allait permettre de germaniser l’économie française mais en réalité c’est la France qui est entrain de franciser l’économie européenne, l’UE va se mettre au régime keynésien, le keynesianisme «c’est après moi le déluge», pourquoi ? Parceque Keynes n’avait pas d’enfant comme notre président, pour la même raison.
Je le dis souvent : ça n’est pas le mensonge qui est choquant, ce sont ceux qui y croient qui l’est.