Les chiffres ne cessent de s’aggraver : l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse annoncent des records d’insolvabilité pour le premier semestre 2024. La faute est attribuée aux crises de ces dernières années : Covid-19, guerre en Ukraine, approvisionnement en énergie. Dans une économie nationale saine, les faillites sont nécessaires pour qu’une économie de marché atteigne sa grande efficacité. Dans ce cas, les sorties du marché offrent de meilleures chances aux concurrents et aux nouvelles entreprises. Mais au vu de la dette publique élevée et des coûts d’implantation surévalués, il est à craindre que les coûts sociaux qui explosent en raison des faillites ne mettent encore plus les États à genoux.
Dans la plus grande économie d’Europe, la situation est particulièrement dramatique. Le nombre de faillites en Allemagne a augmenté plus fortement que prévu. Rien qu’au premier semestre 2024, 162 entreprises au chiffre d’affaires supérieur à dix millions d’euros ont été touchées, soit une augmentation de 41 % par rapport à la même période de l’année précédente. Des entreprises connues comme le tour-opérateur FTI, la chaîne de grands magasins Galeria et l’entreprise de mode Esprit font la une des journaux. Mais les entreprises immobilières, les sous-traitants automobiles et les constructeurs de machines sont les plus touchés. La situation est également dramatique dans le secteur de la construction, où les entreprises ont enregistré au printemps une baisse de près de 60 % de leur chiffre d’affaires par rapport à 2021.
En Suisse aussi, l’économie gémit sous les insolvabilités : 5.619 entreprises ont fait faillite entre janvier et juin. Le nombre de faillites privées est également en hausse. Cette situation est remarquable dans la mesure où les entreprises suisses disposent traditionnellement de réserves de liquidités plus importantes, qui permettent de surmonter les goulots d’étranglement à court terme et d’assurer la stabilité en période d’incertitude économique.
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La Grande Réinitialisation se passe à merveille, au nez et à la barbe des peuples « z’endormis »…
What else ?
La Suisse a quand même bcp plus de marge. Son chômage est a 3%. Elle a de plus une variable d’ajustement : les innombrables frontaliers qu’elle peut renvoyer sans frais particulier. Ce sont les pays limitrophes qui en subiront les conséquences.
Quant aux jeunes socialistes suisses… Il y a des socialistes en Suisse comme ailleurs. A part qq villes de la Suisse romande, leur influence est bcp plus limitée qu’en France. Et comme c’est la Suisse alémanique (peu socialiste) qui tient principalement les cordons de la bourse suisse…