Il y a, bien entendu, l’esbroufe autour de la nomination d’un nouveau gouvernement, alors qu’on sait parfaitement que Macron ne nommera pas un Premier Ministre de cohabitation et qu’il attend patiemment la rupture entre les socialistes et les Insoumis pour agir. Et puis il y a la réalité de ce budget 2025 en préparation, où Gabriel Attal vient de porter le coup fatal : il repousse les économies de 5 misérables milliards proposée par Bercy, et il reconduit à l’identique les dépenses exorbitantes de 2024. La France ne tiendra pas ses engagements européens… sauf à augmenter les impôts. Et c’est précisément cet arbitrage douloureux qu’Attal prépare sans le dire.
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Finalement, donc, Gabriel Attal a bien voulu distribuer aux ministres de son gouvernement démissionnaire les lettres plafond fixant les dépenses de chaque ministère pour 2025. L’opération se fait avec un mois de retard par rapport au calendrier habituel et dans une joyeuse confusion. La bouche en coeur, la presse subventionnée a répété urbi et orbi que le Premier Ministre maintenait le même niveau de dépense qu’en 2024, soit 492 milliards. Ces éléments de langage, fournis par le gouvernement, n’ont visiblement été vérifiés par personne.
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