Pour accélérer la vaccination des enfants, Moderna n’a pas hésité à recruter des enfants pour participer à des essais cliniques de son injection ARN Covid. Face à ce scandale suscitant des préoccupations éthiques , le régulateurs britannique, à travers le Code of Practice des médicaments (PMCPA), a décidé d’infliger une amende de 14 000 £ à Moderna, une somme qui apparaît dérisoire au regard de ses revenus du vaccin estimé à 6,8 milliards de dollars en 2023. Pour rappel, le vaccin COVID Moderna est connu pour ses multiples effets secondaires notamment les risques d’inflammations cardiaques.
Un représentant de Moderna a envoyé un message WhatsApp dans lequel, il a indiqué que la société offre 1.500 £ aux enfants qui participaient aux essais de rappel du Covid. L’autorité britannique chargée du code de pratique des médicaments sur ordonnance (PMCPA) a qualifié cette offre « d’incitation financière inappropriée ». L’entreprise est condamnée à payer une amende dérisoire de 14.000 £.
Recrutement des enfants dans les essais cliniques
La société pharmaceutique Moderna a été récemment mise en cause après qu’un message WhatsApp a été envoyé à des jeunes de 12 à 18 ans, leur offrant 1 500 £ pour participer à des essais cliniques liés à un rappel du vaccin Covid.
Moderna a invité les jeunes âgés de 12 à 18 ans à participer à l’essai NextCove mis en place en vue d’évaluer l’efficacité de son rappel anti-Covid. Un représentant de la société, dont un pédiatre non identifié, a envoyé un message WhatsApp dans lequel, il a déclaré que chaque enfant qui participait aux essais aura droit à une compensation de 1500 £. Lorsque la PMCPA a pris connaissance de cette offre, le régulateur a immédiatement réprimandé la société pharmaceutique.
Ce message provenait d’un pédiatre non identifié du NHS, malgré les mises en garde d’un comité d’éthique qui soulignait que cette somme dépassait largement ce qui pourrait être considéré comme un remboursement raisonnable.
Selon le Règlement sur les médicaments à usage humain (essais cliniques), on ne doit pas attribuer des avantages financiers aux enfants ou à leurs parents. Moderna a alors décidé de rectifier le tir en indiquant qu’il proposait la somme de 185 £. Mais dans les centres d’essai, on continuait à attribuer la somme initiale aux volontaires.
La société de biotechnologies américaine est donc condamnée à payer une amende de 14.000 £ suite à cette infraction. Elle doit également présenter un engagement par écrit dans lequel, elle va indiquer la pratique « cessera immédiatement ».
Une sanction jugée trop faible
La députée Esther McVey, ancienne membre de l’APPG sur les dommages causés par le vaccin anti-Covid-19, a dénoncé la légèreté de la sanction, arguant qu’elle ne serait pas dissuasive pour une entreprise de cette envergure.
Selon elle, une amende de 14.000 £ ne suffira pas à faire réfléchir une entreprise qui a enregistré 6,8 milliards de dollars en 2023 et à la dissuader de ne plus enfreindre les règles. Elle estime que les accusations sont faibles et qu’elles arrivent trop tard. « Le système est clairement défaillant et ne parvient pas à protéger les patients contre les informations et publicités trompeuses sur les médicaments » a ajouté Esther McVey.
Notons que Moderna a déjà commis une autre infraction en avril 2022. La société a essayé de promouvoir son vaccin Spikevax contre le Covid-19 pendant le Congrès européen de microbiologie clinique et des maladies infectieuses. Pourtant, le but de cet évènement est de révéler la manière dont les technologies d’ARNm ont permis de mettre fin à la pandémie.
La présentation de Moderna n’était rien d’autre « qu’une promotion de Spikevax » d’après la PMCPA, car elle contenait des données hors indication. Mais l’autorité de régulation n’a pas imposé des amendes et des sanctions importantes selon Molly Kingsley du groupe de campagne US For Them. Elle estime que « l’autorégulation est un privilège que l’industrie pharmaceutique exploite avec arrogance au détriment de nous tous ».
La décision de la PMCPA face aux infractions commises par Moderna met en évidence la puissance de l’industrie pharmaceutique, a ajouté Esther McVey. Notons que l’ancien député de Shipley, Philp Davies, a demandé des informations supplémentaires sur « les raisons éthiques d’inclure les enfants en bonne santé dans cet essai » à la HRA. Cette dernière a promis de fournir une réponse dans le délai légal de 20 jours ouvrables, mais elle a ensuite un délai supplémentaire d’une semaine. En guise de réponse, elle a fourni un document de 1135 pages, chargé d’informations peu claires, insuffisantes et parfois même incohérentes. La HRA devrait faire preuve de transparence selon Esther McVey.
Les politiques ont aussi une lourde responsabilité.
Par exemple, le gouvernement français a fait la promotion de ces injections expérimentales pour les adolescents et les enfants avant même d’avoir les résultats des essais cliniques (lancés avec la plateforme covireivac)
Et ceci, en dehors de toute urgence puisque c’est dans ces tranches d’âge que le virus était le moins létal.