Avant même les désastreuses élections législatives décidées par Emmanuel Macron (il a bien bloqué les institutions dont il est prétendument le garant, lui), le Courrier annonçait que le budget 2025 comporterait des hausses d’impôt, en particulier sur le capital. Nous citions même les appétences du MODEM pour une augmentation de la flat tax. Et badaboum… voilà que le Sénat vient de confirmer l’Assemblée Nationale dans cette obsession. Un moment douloureux à passer pour la majorité.
Le Sénat est en train de débattre de la loi de finances pour 2025, et il déjoue les pronostics… du gouvernement, mais pas ceux du Courrier ! Nous préparons en effet nos lecteurs depuis six mois à une augmentation du prélèvement forfaitaire unique (PFU). Visiblement, Michel Barnier s’est montré moins perspicace que nous en se laissant piéger par le Sénat, qui reprend à son compte l’amendement initialement voté par l’Assemblée Nationale, et finalement passé à la trappe par une astuce du gouvernement.
Nous ne reviendrons pas ici sur les méandres de la procédure parlementaire que nous avons déjà évoquée. Dans la pratique, le gouvernement a renvoyé sans amendement, devant le Sénat, la partie recettes du budget 2025 que l’Assemblée n’avait pas adopté en première lecture. Cette tactique évitait de déclencher tout de suite le 49-3, qui expose, plus personne ne l’ignore désormais, Michel Barnier à une censure.
Le Premier Ministre comptait alors sur la « modération » du Sénat où la droite est majoritaire.
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