Marlène Schiappa a besoin que les femmes soient victimes de discrimination pour exister. Que serait une sous-ministre de l'égalité hommes-femmes si cette égalité existait ? Sans vergogne, elle n'hésite donc pas à inventer des discriminations pour victimiser des femmes françaises pourtant mieux traitées que la moyenne.
Marlène Schiappa ose tout, et c’est même à cela qu’on la reconnaît. Alors qu’Emmanuel Macron vient de la bâcher méchamment en public (entendez : devant le Conseil des Ministres), elle tend avec obstination le bâton pour se faire battre.
On reprendra par exemple cette magnifique brochure qu’elle et ses services publient sous le titre prometteur de « Vers l’égalité réelle entre les hommes et les femmes », qui n’est pas sans rappeler l’égalité réelle des marxistes-léninistes. Ce document financé par le contribuable mérite vraiment d’être lu, tant il est truffé d’approximations et de biais.
On notera tout particulièrement cette affirmation qui relève de la contre-vérité grossière :
Le titre de ce graphique pourtant simple à comprendre est « Les femmes vivent plus longtemps, mais en moins bonne santé ». Problème : le graphique présenté montre que les femmes vivent en moyenne en bonne santé jusqu’à 65 ans ou presque, soit deux ans et demi de plus que les hommes…
Il faut être sacrément culotté pour partir d’une situation de discrimination des hommes (puisqu’ils meurent plus jeunes que les femmes) et arriver à expliquer qu’en réalité ce sont les femmes qui sont discriminées.
Marlène Schiappa ose tout. Mais elle pourrait se rendre utile en se battant pour que les hommes meurent aussi vieux que les femmes, et restent aussi longtemps qu’elles en bonne santé.