L’étude du Lancet sur l’hydroxychloroquine est-elle pipeautée pour discréditer un produit qui gêne car peu lucratif ? Il est trop tôt pour l’affirmer, mais des voix très sérieuses de scientifiques partout dans le monde ont posé de vraies questions, notamment sur la méthode, qui ne semblent pas avoir effleuré les scientifiques français. Les suites pourraient mettre Olivier Véran en difficulté.
L’étude du Lancet sur l’hydroxychloroquine, sur la foi de laquelle Olivier Véran s’est précipité pour interdire ce produit avec une vitesse rarement atteinte dans l’administration française, est-elle pipeautée ? Nous avions déjà repéré des conflits d’intérêt chez chacun de ses rédacteurs en début de semaine. Ces soupçons sont désormais nourris par d’étonnantes questions posées aux rédacteurs par la communauté scientifique, et qui restent sans réponse pour l’instant. Mais pas que…
L’agence espagnole du médicament s’interroge sur l’étude
Alors que les instances sanitaires françaises ont avalé tout cru l’étude du Lancet et en ont immédiatement déduit qu’il fallait interdire l’hydroxychloroquine, les autorités espagnoles ont posé très officiellement des questions sur la fiabilité méthodologique de l’étude.
Ainsi l’AEMPS (agence espagnole des médicaments et des produits sanitaires) a-t-elle publiquement fait connaître ses réactions à l’étude. Celles-ci sont assez diplomatiques, mais disent bien ce qu’elles veulent dire (par commodité, nous les donnons en français, mais elles sont bien entendu consultable en espagnol sur le lien hyper-texte ci-dessus) : “En fait, l’autorité de régulation espagnole considère que certains aspects de l’étude observationnelle publiée dans The Lancet auraient pu conditionner ses résultats. Ils soulignent, à cet égard, que ‘la dose d’hydroxychloroquine qu’ils utilisent est plus élevée que dans d’autres essais et a également eu lieu dans des pays avec un système de santé très différent’. Par conséquent, ils appellent à être ‘plus prudents’.”
Autrement dit, l’étude du Lancet a fait un usage inadapté de l’hydroxychloroquine, et constate sans surprise que, dans ces cas-là, le produit ne fonctionne pas. On parlera de “biais méthodologique”.
No obstante, aunque los datos son limitados, cloroquina/hidroxicloroquina constituyen un potencial tratamiento para COVID-19 y se están utilizando en la práctica clínica de forma extensa en estos pacientes, a dosis superiores a las recomendadas en sus indicaciones autorizadas y frecuentemente en asociación con azitromicina. (Cependant, bien que les données soient limitées, la chloroquine / hydroxychloroquine constitue un traitement potentiel pour COVID-19 et est largement utilisée en pratique clinique chez ces patients, à des doses supérieures à celles recommandées dans ses indications autorisées et fréquemment en association avec Azithromycine.)
AEMPS Tweet
Un statisticien de l’université de Columbia s’interroge
Les interrogations (pour ne pas dire les soupçons) ne viennent pas seulement d’Espagne. Les scientifiques américains eux-mêmes restent un peu dubitatifs. Comme le rapporte Ouest-France (la presse nationale faisant l’impasse, au nom de la déontologie, sans doute, sur ces critiques), Andrew Gelman, statisticien de l’université américaine de Columbia (qui laisse, en termes de réputation, assez loin derrière nos Martin Hirsch, Karine Lacombe et Michel Cymes) s’interroge sur la méthode dans plusieurs postes de blog.
Bon, c’est en anglais, donc les journalistes parisiens soient n’y comprennent rien, soient ne s’y intéressent guère. Mais le bonhomme, rapport Sud-Ouest, “
pointe des limites méthodologiques et indique avoir envoyé un mail pour leur demander les données
, sans succès. Des interrogations relayées aussi en France par – outre Didier Raoult — beaucoup de médecins et chercheurs, comme le cardiologue Florian Zores, qui a pointé sur Twitter le manque
de certaines données.”
Des données opaques… à la limite du mystère
Ces questions méthodologiques restées sans réponse expliquent que des scientifiques du monde entier aient demandé d’avoir accès aux données que les auteurs de l’étude prétendent avoir eu à leur disposition. Pour le coup, l’AFP a relayé l’information, qui se fait rare néanmoins sur les sites de la presse nationale.
Est-ce qu’ils “peuvent donner les noms des hôpitaux canadiens dont ils affirment qu’ils ont contribué aux données, pour qu’elles puissent être vérifiées de façon indépendante?”, a par exemple demandé mercredi sur Twitter Todd Lee, expert en maladies infectieuses à l’Université canadienne McGill.
Traduction : les auteurs de l’étude sont tout simplement soupçonnés d’avoir inventé les chiffres qu’ils citent. Si cette forgerie était prouvée, ça chaufferait pour Olivier Véran.
The federal health department confirmed to Guardian Australia that the data collected on notifications of Covid-19 in the National Notifiable Diseases Surveillance System was not the source for informing the trial. (Le département fédéral de la santé a confirmé au Guardian Australia que les données collectées sur les notifications de Covid-19 dans le système national de surveillance des maladies à déclaration obligatoire n'étaient pas la source d'information de l'essai.)
Melissa Davey Tweet
Des données australiennes totalement inventées ?
Il faut absolument lire l’article de Melissa Davey publié dans The Guardian aujourd’hui sur une possible forgerie de données en Australie. Là aussi, c’est en anglais, donc difficilement accessible à beaucoup de journalistes parisiens bien-pensants. Quoiqu’anglo-saxonne, cette journaliste a réalisé un travail de vérification des données qui pourrait inspirer nos brillants journalistes français.
Elle a ainsi pointé que l’étude du Lancet affirmait avoir eu accès à des données provenant de 5 hôpitaux australiens, spignant 600 personnes dont 73 décédés au 21 avril. Problème, au 21 avril, il n’y avait eu que 67 décès enregistrés en Australie…
L’examen des données hôpitaux par hôpitaux a montré que les affirmations de l’étude du Lancet ne reposaient sur aucune donnée vérifiable. Pour une étude qui prétend faire référence, cette absence de référence pose quand même problème.
Des erreurs ou des mensonges téléguidés ?
L’un des auteurs de l’étude, le fameux Sapan Desai dont nous avons été les premiers à épingler les conflits d’intérêt, a trouvé une réponse sidérante pour expliquer ces incohérences sur les données : il a par erreur inclus un hôpital asiatique dans les données australiennes. Ah ! c’est du travail sérieux ça ! on suppose qu’il nous expliquera bientôt qu’il a rattaché Madagascar à l’Europe et le Portugal à l’Amérique du Sud…
“We have reviewed our Surgisphere database and discovered that a new hospital that joined the registry on April 1, and self-designated as belonging to the Australasia continental designation,” the spokesman said. “In reviewing the data from each of the hospitals in the registry, we noted that this hospital had a nearly 100% composition of Asian race and a relatively high use of chloroquine compared to non-use in Australia. This hospital should have more appropriately been assigned to the Asian continental designation.” (‘Nous avons examiné notre base de données Surgisphere et découvert qu’un nouvel hôpital a rejoint le registre le 1er avril et s’est auto-désigné comme appartenant à la désignation continentale de l’Australasie’, a déclaré le porte-parole. «En examinant les données de chacun des hôpitaux du registre, nous avons noté que cet hôpital avait une composition de près de 100% de race asiatique et une utilisation relativement élevée de chloroquine par rapport à la non-utilisation en Australie. Cet hôpital aurait dû être mieux attribué à la désignation continentale asiatique. »)
C’est donc sur cette base foireuse que le docteur Véran a interdit l’hydroxychloroquine. Voilà ce qu’on appelle une bombe à retardement.
Mais enfin, point n’est besoin de procéder à un examen approfondi de l’état des circonvolutions pariétales de ce ministrion Véran : cela saute aux oreilles dès qu’il l’ouvre !
Elles sont totalement amidonnées et cette pathologie est une constante des énergumènes que sélectionne le gamin que 17% des français ont logé à l’Elysée en mai 2017 !
Ça suffit
Nous n’aurons la preuve incontestable de l’efficacité du protocole RAOULT que lorsque nous pourrons rapporter le nombre de patients décédés du COVID au nombre de patients porteurs (séropositifs)
Sans cette information, la polémique ne cessera d’enfler.
A l’heure actuelle, la seule certitude que nous ayons sur la létalité du COVID c’est 0,5% observée dans la cohorte de près de 4 000 patients traités par RAOULT.
Mais en dehors de cette série Marseillaise, nous n’avons absolument aucune certitude, uniquement des hypothèses (de 0,6 à 2%) car il faudrait pour cela connaître le niveau exact des porteurs !
Ce que l’on peut dire c’est que les Espagnols sont les seuls à avoir effectué début mai des sérologies massives (50 000 ) et mis en évidence un niveau de séropositivité de 5% sur leur territoires dans lequel la mortalité du COVID par millions d’habitants, est par ailleurs supérieure de 39% au nôtre, et donc leur séroprévalence probablement aussi… ce qui signifierait que nous étions seulement à 3,6 % de taux de portage en France au 11 mai… et non 6% à 10 % comme annoncé par l’Institut Pasteur (prenant comme hypothèse de départ un taux de mortalité de 0,6% chez les patients porteurs et du constat du nombre de décès, pour en extrapoler le portage …)
Si on rapporte ce taux de 3,6%, au nombre de morts actuels (en moyenne le décès apparaissant à J20), cela donnerait :
67,7 millions x 3,6% = 2,430 millions de séropositifs le 11 mai…
et 28 000 / 2 430 000 = 1,15% de mortalité, ce qui correspond pile poil à l’estimation Coréenne.
Ce qui signifie que le protocole RAOULT aurait épargné 15 000 victimes en France !..
On comprend que l’on entretienne le mystère sur notre taux de séropositivité…
Sur Santé Publique, 2 études de prévalence ont été annoncées début mai, dont la première anonyme, a concerné a postériori des prélèvements sanguins dits de “fond de tube” de laboratoires d’analyses biologiques publics et privés de tout le pays. Ces tubes sont habituellement conservés plusieurs semaines avant destruction, mais certains sont prélevés et transmis à un labo national pour des études épidémiologiques.
Ainsi les tubes relatifs aux prélèvements du mois de mars et avril ont déjà été examinés, mais concernant les résultats c’est toujours top secret ! Il est probable qu’ils ne soient transmis qu’aux autorités sanitaires…
Voici ce qui était annoncé le 5 mai sur le site gouvernemental:
“Outre la production de données scientifiques inédites, les premiers résultats de ces deux enquêtes seront portés au plus vite à la connaissance des acteurs de santé publique et des pouvoirs publics pour guider l’action publique contre l’épidémie de COVID-19. »
Les “acteurs de santé publique” … mon décodeur Antiope me dit qu’en tant que simple médecin je ne dois pas être concerné…
Salut
J’aime bien ton raisonnement, tu as compris que l’étude de Raoult ne valait rien méthodologiquement car elle n’était pas comparée a un groupe témoin, mais a un taux de mortalité suppose ce qui est un non sens scientifique. Tu mets donc l’hypothèse qu’il suffirait de connaître le taux REEL de mortalité pour savoir à quel point la mortalité baisse dans le groupe traité par Raoult. Ça semble assez logique de croire que ca permettrait d’avoir une idée précise de l’efficacité de son traitement mais en réalité ça ne fonctionnerait toujours pas. Car pour que le groupe traité soit comparé a un autre groupe il faut que les deux groupes soient comparables en tout point. Si tu compares le groupe traité a la population générale la comparaison n’est pas pertinente. Le groupe traité est un groupe non représentatif de la population générale car il a été sélectionné selon des critères indépendants du hasard. Si le groupe traité devait par exemple comporter uniquement des personnes d’un certain âge, ou d’un certain état de santé, alors il faudrait comparer la mortalité après traitement a la mortalité atte due pour un groupe similaire. C’est la raison pour laquelle le seul moyen de réaliser cette prouesse scientifique c’est d’inclure directement le groupe traité et le groupe non traité au sein de la même étude et de procéder a une randomisation de la population pour répartir les gens en deux groupes selon une distribution liée au hasard. Quand le nombre de personnes incluses est suffisamment important ça permet de générer deux groupes homogènes et donc comparables. C’est le principe d’une étude randomisée avec groupe témoin, prospective en double aveugle. Toute comparaison avec des groupes non randomisés se heurte a la différence intrinsèque entre les deux groupes traités et tout résultat impliquant une différence entre les deux groupes ne saurait être lié uniquement a la différence de traitement…
Dans l’exemple de Raoult, on pourra toujours dire que la population qu’il a sélectionné avait un taux de mortalité théorique largement inférieur a la mortalité globale et donc avec ou sans chloroquine ils auraient possiblement rencontre la même mortalité.
C’est foutu d’avance, biaisé d’avance.
Étude NON EXPLOITABLE.
Des études randomisees ont donné des médicaments qui ont créé des dégâts importants ….alors ..?
L’étude randomisée a généralement pour but de démontrer la supériorité d’un protocole A versus un protocole B ; si en cours d’étude on s’aperçoit que A est plus délétère que B, on arrête. Si le protocole arrive à terme et que A s’avère supérieur à B, on discute, on cherche les biais, on reproduit les études. Si A est commercialisé, on a la pharmocovigilance pour signaler les problèmes qui peuvent toujours survenir quand ils n’ont pas été observés en expérimentation animale ou sur les premiers essais de tolérance ou lors des essais comparatifs. Cela ne change rien à la solidité de la randomisation qui est la seule méthode scientifique fiable ; sinon on revient à la préhistoire de la mise sur le marché des produits pharmaceutiques qui n’étaient pas passés par l’exigence de preuve d’efficacité. Vous préférez ça ?
Ce qui parait très important maintenant que toutes ces investigations spontanées, soit populaires, soit scientifiques, ont débusqué les multiples tentatives de malhonnêtetés intellectuelles pour discréditer une stratégie viable d’endiguer cette pandémie, c’est de démonter tout les mécanismes de la tricherie, d’identifier tous les coupables et de les mettre hors d’état de nuire pour longtemps.
Tout ça c’est quand même la faute à Raoult. Il avait une occasion en or de faire une belle étude prospective randomisée en double aveugle sur des centaines de personnes voire plus en multicentrique qui aurait permis de fournir des données fiables. Il ne l’a pas fait. POURQUOI ?? Il avait le temps, les moyens, les effectifs, TOUT. N° 1 au monde en infectiologie oui ou non ??? Une occasion en or de fin de carrière pour finir en beauté et dire : “j’ai raison et en voici la PREUVE, fin de partie”. Ben non, il n’a pas jugé utile de respecter le B-A-BA de la recherche scientifique et a pondu un petit travail mal ficelé puis de l’observationnel. Rappelons qu’il n’a absolument pas percuté avant le mois de mars sur le phénomène épidémique qui nous arrivait droit dessus. Bravo pour la clairvoyance ! Bref, travail d’amateur ou volonté délibérée de foutre la m… pour partager la communauté scientifique via médias, politiques et réseaux sociaux. Avec les revers qu’il a déjà essuyés (interdits de publication en 2006), c’est peut être de ce côté qu’il faut chercher non ?? Vengence ??? En tous cas, on cherche des poux au Lancet mais on ferme les yeux sur le Pr de Marseille.
A jipé: à part ça rien à dire sur nos autorités, sur la presse merdique, bigpharma. Absolument rien ?
Evidemment puisque la question de trouver un traitement efficace se pose en terme scientifique, pas politique. Moi je m’en fous que ce soit le traitement de Raoult ou un autre, s’il est établi (la médecine par les preuves) que ce traitement va sauver des vies. Et même, à efficacité égale, le moins cher sera le bienvenu. Ce dont vous parlez est hors sujet. Moi ce qui m’intéresse dans cette question c’est la vérité scientifique – vous sujets d’intérêt passent au second plan. Vous ne pensez pas qu’il y a priorité à savoir d’abord comment traiter cette épidémie ? Il y en aura d’autres vous savez, alors autant faire bien aujourd’hui, ça évitera de nouvelles errances. Ça ne vous interesse pas d’aborder la question sous cet angle ? Je repose donc ma question en espérant une réponse : pourquoi le pape de l’infectiologie mondiale n’a t-il pas daigné faire son travail correctement ? ça j’aimerais bien le savoir puisque c’est le noeud du merdier dans lequel il nous a mis.
Bonjour
Je pense que Raoult s est effectivement conduit en médecin et de façon éthique a prescrit ce qui lui semblait marcher . Certes il eut été préférable d avoir tout le protocole bien fait avec le groupe placebo mais quel patient aurait accepté de courir le risque d être dans ce groupe puisqu on venait le voir justement pour être traité si on était malade … c est exactement ce qui se passe avec le fameux Discovery dont on peine depuis des mois à trouver les cobayes (700 sur 3600 prévus ?)
Il y a un gros malentendu avec les “études” du Pr RAOULT.
Il ne s’agit pas d’études cliniques au sens propre d’essais thérapeutiques.
Auquel cas il aurait dû solliciter l’avis de l’ANSM et de la Commission de Protection des Personnes.
Or il n’a rien fait de tel, ce n’était tout simplement pas des essais thérapeutiques.
Il a traité ses patients avec un médicament existant, disponible dans toutes les pharmacies de France et de Navarre sans ordonnance, disposant d’une AMM pour d’autres indications et certes pas pour le COVID19 inconnu jusque là !
Rappelons que la prescription hors AMM est tout à fait légale en France quoi qu’on en dise, et c’est même assez courant en pratique médicale, notamment quand le diagnostic n’a pas encore été établi…
D’ailleurs, les indications thérapeutiques augmentent au fur et à mesure de l’utilisation d’un médicament…
On en découvre même beaucoup a postériori.
Puis il a relaté ses résultats, car ils lui ont paru plus intéressants que l’abstention thérapeutique préconisée par nos autorités sanitaires …
Tout le reste, de l’inscription subite de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine sur la liste des substances vénéneuses le 15 janvier 2010… au dernier décret du 27 mars en interdisant l’utilisation à titre d’essai thérapeutique suite à l’étude contestable et contestée publiée sur the Lancet, ce ne sont que dénis, mensonges, entraves à la liberté de prescription et autant de sources de vaines polémiques dans lesquelles il ne saurait être impliqué.
Les faits sont têtus, son protocole est le meilleur traitement disponible en phase précoce à ce jour.
Il a fait le job du médecin, pas celui du chercheur !
Il n’a pas fait fait ce qu’il avait à faire : son travail de chercheur ; surtout pour une maladie dont on guérit majoriatairement de manière spontanée. Il a expérimenté son intuition. Sans démontrer quoique ce soit. Grosjean comme devant.
Les malades sont venus le voir en tant que médecin, pour être soignés et éviter la mort, pas pour servir de cobayes.
Fallait-il mettre la recherche avant leur vie ?
Aujourd’hui, l’épidémie est finie et la recherche on s’en moque. En revanche, ceux qui sont morts ne reviendront pas….
“Il a fait le job du médecin, pas du chercheur.” ; correction : “Il a D’ABORD fait le job du médecin”, lequel doit faire son possible pour soulager l’état de son patient et SURTOUT lui éviter la réanimation et son caractère aléatoire (Dibango, Devedjian, Goasguen…) !
Quant à l’étude du Lancet, il se trouve que j’ai écrit à ce journal pour dénoncer “a hoax”via leur compte Tw… De même que j’ai envoyé un message Tw… à M. Véran. Un seul détail : le paier du Lancet parle de “early diagnosis” pour suggérer que les patients avaient été inclus à un stade “précoce” de l'”étude”, ce qui constitue un FAKE, et dans mon message, je leur démontrais que “early diagnosis” n’a rien à voir avec “early stage of illness” : considérer un patient 48 h après avoir diagnostiqué un Covid positif ne veut pas dire que la contamination soit précoce ; le patient diagnostiqué 48h plus tôt peut fort bien être déjà gravement malade ! Par ailleurs, “Severe ill patients” (sévèrement malades, a fortiori HOSPITALISÉS, suggère que l’étude du Lancet NE CONTREDIT EN RIEN les travaux de Raoult, lequel a toujours insisté sur la nécessité d’une utilisation précoce (en tout début de contamination) de l’hydroxychloroquine.
En résumé, comme a dit un chercheur de l’université de Lille, cette “étude” du Lancet “est une M.” !
P.S. Mes messages au Lancet et à Véran sont visibles sur mon compte Tw…
Juste une remarque pour rappeler (ou révéler?…) que très peu de média ont signalé (et Raoult non plus: un des plus sérieux reproches qu’on puisse lui attribuer) que des médecins avaient utilisé avec efficacité (car l’hydroxychloroquine leur était interdite…) l’azithromycine associée à d’autres antibiotiques ayant des effets antiviraux, avec du zinc et d’autres médicaments en fonction de l’état des patients. Pas d’étude randomisée, évidemment, mais plus de 200 personnes traitées sans aucune hospitalisation grave. Il me semble que seul un article du Figaro, trouvé sur Internet, y avait fait allusion. Encore des médecins fous…cherchant à soigner les malades?…
Méc-créant.
(Blog: “Immondialisation: peuples en solde!”)
pour information, sur l’évolution des articles à problèmes
https://retractionwatch.com/2020/06/02/nejm-places-expression-of-concern-on-controversial-study-of-drugs-for-covid-19/