Description
Apparu pour la première fois en 2001 sous la plume de Jim O’Neill, économiste chez Goldman Sachs, le terme de « BRIC » ne désignait à l’époque, et jusqu’en 2011, qu’un groupe de quatre pays (Brésil, Russie, Inde, Chine) dont le poids dans l’économie mondiale était voué à s’accroître, jusqu’à dépasser celui, à l’époque, du G6. Rejoints ensuite par l’Afrique du Sud (et un temps par le Mexique), les BRIC, devenus BRICS, ont accueilli le 1er janvier 2024 quatre nouveaux membres : l’Iran, l’Egypte, l’Ethiopie et les Emirats arabes unis, l’Argentine de Javier Milei ayant finalement renoncé, pour l’instant, à intégrer le nouveau club élargi des BRICS+, de même que l’Arabie saoudite qui n’a jamais confirmé son adhésion. Nous intégrons toutefois leurs données macroéconomiques dans la plupart de nos analyses.
Par-delà la géopolitique, des renforcements commerciaux, économiques et financiers sont donc à attendre rapidement entre ces 9 pays, mais en particulier, au sein de grandes aires géographiques, notamment entre pays arabes, jadis ennemis géopolitiques et religieux, mais également à l’échelle du continent africain qui accroche à la locomotive sud-africaine le wagon, cahoteux, égyptien, et celui, à la trajectoire un peu plus incertaine à ce stade, sans que cette situation n’en ressorte pour autant infondée, de l’Ethiopie.
Pour lors, enfin, rien n’a encore véritablement filtré, depuis son annonce en août 2023, du projet de « monnaie commune », même s’il semble difficilement imaginable que l’or et le pétrole n’aient pas un rôle actif à jouer dans le nouveau système monétaire international (SMI) dédollarisé à l’avènement duquel les BRICS+ œuvrent plus que jamais.
Retrouvez également les capsules de notre chaine YouTube .
Aussi vous expliquerons-nous dans ce 51ème dossier :
– Les fondamentaux macroéconomiques des BRICS+ ;
– La nouvelle gouvernance économique mondiale qui en découle ;
– Le bien-fondé d’investir sur les marchés émergents.