Le 18 avril 2019, les élections présidentielles algériennes pourraient créer la surprise. C’est une situation à suivre de près pour la France, tant la possibilité de voir un nouveau pays du Maghreb (et pas le moindre) basculer dans un autre contexte ou une autre orbite grandit de jour en jour. La contestation se fait jour dans les rues d’Alger comme à Paris, d’ailleurs, contre la reconduction du sénescent Bouteflika à un cinquième mandat à la présidence.
On suivra tout particulièrement le développement de la contestation populaire en Algérie, à l’approche des élections présidentielles. Le président Bouteflika, quoique très affaibli, devrait être candidat à sa propre succession. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 3 mars 2019, et la validation des candidatures par le Conseil Constitutionnel est fixe au 19 mars.
Le mérite revient à Marianne d’avoir attiré l’attention sur certaines candidatures qui éloigneraient l’Algérie du giron français. On notera que l’influence française est déjà en fort recul en Tunisie et au Maroc.
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