L’amitié franco-allemande est, parait-il, un thème qui tient au cœur des marcheurs. Mais le passage à l’acte laisse parfois à désirer. La première réunion de l’assemblée franco-allemande à Paris, prévue par le traité d’Aix-la-Chapelle, l’a cruellement montré.
L’amitié franco-allemande est-elle une simple posture de communication sans véritable portée politique? Les ministres marcheurs ont semblé le montrer ce lundi à l’occasion de la première assemblée parlementaire qui, en application du traité d’Aix-la-Chapelle de janvier 2019, devait se tenir à Paris.
Cette assemblée compte 50 députés français et 50 députés allemands. Des ministres y participent aussi. Selon le Parisien, la première assemblée a été témoin d’un couac majeur. Des ministres allemands avaient fait le déplacement à Paris pour la circonstance. Mais les ministres français ont fait faux bond.
Richard Ferrand, président de l’Assemblée Nationale, a dû taper du poing sur la table pour regarnir les rangs de la délégation française. Les partenaires allemands de la France ont dû sourire jaune en voyant le peu de cas que leurs homologues français faisaient d’eux, au-delà des grandes déclarations europhiles du président Macron…
Une fois de plus, en tout cas, les Français peuvent être accusés à bon droit d’être plus des “diseux” que des “faiseux”.