Séverine Servat de Rugy, épouse de François de Rugy, épinglé pour son goût prétendu pour les homards, a livré quelques confidences plutôt intéressantes dans un livre intitulé "La Marche du Crabe". Elle éclaire avec férocité les coulisses de l'aristocratie parisienne.

On se souvient de l’affaire de Rugy, qui a permis d’abattre en plein vol ascensionnel l’Ă©phĂ©mère ministre de l’Écologie François de Rugy. Des photos avaient opportunĂ©ment Ă©mergĂ© des archives de son passage Ă l’AssemblĂ©e Nationale. Pour ĂŞtre franc, notre avis est que François de Rugy a surtout essuyĂ© une cabale contre laquelle il Ă©tait mal prĂ©parĂ©, mais il n’est probablement parmi ceux qui ont le plus profitĂ© du système.Â
Son Ă©pouse SĂ©verine livre quelques confidences sur le sujet.Â
Invitée sur la plateau de «C à vous», jeudi soir, son épouse revient sur la trahison de son amie qui a donné les photos en questions à la presse. «J’ai compris pourquoi» cette trahison, explique-t-elle affirmant avoir «refusé des faveurs» à cette amie . A la question de savoir si c’est une vengeance? Elle répond «Oui». «Je pense que ça rejoint un ensemble d’intérêts. Il n’y avait pas que cette histoire de homard. Il y a eu un feuilletonnage, avec différentes attaques», poursuit-elle dans donner plus de détails.
Elle Ă©graine Ă©galement les «faveurs» demandĂ©es : «On demande de rencontrer des gens d’influence, que je fasse l’intermĂ©diaire, on me demande d’effacer un contrĂ´le fiscal – ce qu’on ne peut pas faire- , ce sont des demandes de passeport de dernière minute, des changements d’école, un rapatriement de l’étranger… Des choses impossibles ( …) Ça ne concerne pas que moi. En discutant avec les conjoints et les conjointes (de ministres, Ndlr), je m’apercevais qu’on Ă©tait tous soumis Ă ce rĂ©gime de chantage, de demandes auxquelles, peut-ĂŞtre, certains ont cĂ©dĂ© parfois».
Passe-droits et privilèges : toutes ces gourmandises de l’aristocratie parisienne, toujours prĂŞte Ă plaider en faveur de l’État, des procĂ©dures, des rĂ©glementations, et toujours la première Ă demander le droit de les contourner. On en redemande, SĂ©verine.Â