Une sauvage agression antisĂ©mite a eu lieu dans le 19è arrondissement de Paris ce mardi. La victime a frĂ´lĂ© la mort. Problème : la police a prĂ©textĂ© une “urgence” pour ne pas se dĂ©placer. Plainte est finalement dĂ©posĂ©e dans le Val-de-Marne. Le PrĂ©fet Lallement a-t-il livrĂ© les quartiers aux racailles antisĂ©mites pour mĂ©nager ses troupes ?
Avant-hier, un père de famille qui venait rechercher sa fille gardĂ©e par les grands-parents, rue Archereau, dans le 19è arrondissement, a Ă©tĂ© suivi dans son ascenseur et violemment agressĂ© au nom de “sale juif”. Il est finalement laissĂ© inconscient sur les marches d’escalier.Â
Lorsque son père, qui le secourt, appelle la police, celle-ci ne se dĂ©place pas. Dans la soirĂ©e, les policiers du 19è arrondissement rappellent pour expliquer qu’ils ont eu une urgence Ă gĂ©rer.Â
Voilà qui pose problème tout de même ! Les bandes antisémites sont-elles désormais maîtresses du territoire parisien ?
Le poids de l’antisĂ©mitisme dans le 19è arrondissement
L’inertie de la police pose de sĂ©rieuses questions, et mĂ©riterait, dans un système dĂ©mocratique normal, au minimum une enquĂŞte administrative sur ce qui n’a pas fonctionnĂ©. Le quartier des Flandres, oĂą l’agression a eu lieu est en effet un quartier Ă haut risque oĂą la dĂ©sinvolture n’a pas sa place.Â
Nous produisons ci-contre la description du quartier par l’Atelier d’Urbanisme de la Ville. 1 habitant du quartier sur trois a moins de 25 ans, et près d’un habitant du quartier sur trois est immigrĂ©. Les habituĂ©s de Paris savent que, dans les Flandres, les Français chrĂ©tiens de souche sont minoritaires, et que l’essentiel de la population est rĂ©parti entre des musulmans arabo-africains et des juifs sĂ©farades.Â
Accessoirement, c’est dans le quartier des Flandres que se trouve la mosquĂ©e oĂą les frères Kouachi se sont formĂ©s Ă l’Islam. On sait donc que, dans ce quartier, la dĂ©rive antisĂ©mite est une menace Ă prendre au sĂ©rieux, et que les violences sont quotidiennes entre “jeunes”, spĂ©cialement du fait des trafics de drogue.Â
Le loupĂ© de mardi prouve, au minimum, que la PrĂ©fecture de Paris passe la protection de la minoritĂ© juive dans les quartiers sous tension au second plan…
Le quartier de Flandres, une pétaudière du Vivre Ensemble
L’agression antisĂ©mite s’est dĂ©roulĂ© dans le quartier de Flandres, qui est une pĂ©taudière du Vivre Ensemble. L’Atelier d’Urbanisme de la Ville le dĂ©crit très bien :Â
“Le quartier Flandre concentre une part importante de logements sociaux (55 % de
logements sociaux SRU au lieu de 14 % en moyenne parisienne). Le poids des jeunes dans la population est Ă©levĂ© : plus du tiers des habitants ont moins de 25 ans (34 % au lieu de 26 % Ă Paris). Le quartier accueille une population immigrĂ©e nombreuse (27 % de la population contre 18 % Ă Paris) et concentre d’importantes difficultĂ©s sociales. 11 % des mĂ©nages bĂ©nĂ©ficient du Revenu minimum d’insertion, soit deux fois plus qu’au niveau parisien (5 %). Les personnes vivant sous le seuil des bas revenus sont Ă©galement nombreuses : elles forment 26% de la population au lieu de 11 % Ă Paris.”
Tout est dit…Â
L’aveu du BNVCA sur l’inertie de la police
Pour comprendre comment s’est nouĂ© le drame du 19è arrondissement, il faut lire le communiquĂ© du Bureau National de Vigilance contre l’antisĂ©mitisme, qui dit ceci :Â
“La victime, Mr David S… âgĂ© de 29 ans, et demeurant dans le 94 a dĂ©posĂ© plainte au commissariat de Police du Kremlin BicĂŞtre (94).
Il y rapporte que lorsqu’il pénètre dans le hall de l’immeuble parisien, où demeurent ses parents et chez qui il se rendait, il s’est senti suivi par deux individus qu’il décrit d’origine africaine.
Ces derniers prennent l’ascenseur avec lui. Une fois arrivĂ©s au 18ème étage, ils l’insultent, ” sale juif, sale fils de pute, t’es un homme mort, sale race”,  ils joignent le geste Ă la parole, en l’étranglant et le frappent sur tout le corps. (…)Â
Mr David S… prĂ©cise que les policiers du 19 eme oĂą s’est produite l’agression, l’ont contactĂ© dans la soirĂ©e, lui expliquant qu’ils n’avaient pu se dĂ©placer quand ils ont Ă©tĂ© appelĂ©s en raison d’une “urgence ” qu’ils traitaient dans leur circonscription.”
Une ambiance tendue dans Paris
Comme nous l’avons Ă©voquĂ© ces jours derniers sur le Courrier, ce drame intervient dans un contexte tendu, oĂą la police parisienne devrait se montrer particulièrement soucieuse des tensions communautaires qui se font jour. DĂ©sormais, chaque nuit, diffĂ©rents quartiers sont agitĂ©s par des “feux d’artifice”, phĂ©nomène qui n’existait qu’en banlieue prĂ©cĂ©demment. Le fait que le coeur de Paris soit dĂ©sormais touchĂ© montre qu’il existe une “gradation” dans les tensions.Â
Cette gradation s’explique de plusieurs façons. Il est incontestable que le confinement a marquĂ© un tournant dans les esprits, notamment parce qu’il a montrĂ© aux populations issues de l’immigration que le coeur mĂŞme de la France pouvait ĂŞtre vulnĂ©rable. Il est aussi incontestable que l’interruption brutale du tourisme et de la vie sociale a plongĂ© dans la prĂ©caritĂ© tous ceux qui ont besoin des petits boulots (chauffeurs Uber, serveurs saisonniers de cafĂ© ou de restaurants, etc.) pour joindre les deux bouts.Â
Nous redisons ici notre conviction selon laquelle, sur ce terreau favorable, une agitation souterraine a lieu. Les Frères Musulmans auxquels la police de Paris a discrètement confiĂ© les clĂ©s de certains quartiers depuis plusieurs annĂ©es ont probablement des voix cĂ©lestes qui leur murmurent Ă l’oreille que le moment est peut-ĂŞtre venu de faire une dĂ©monstration de force dans les rues de Paris.Â
En l’Ă©tat, en tout cas, on sent bien que la rĂ©volte gronde, qu’elle n’est pas loin, et qu’elle pourrait surprendre une police parisienne endormie par la contemplation nombriliste de ses malheurs. Â

Un problème gĂ©nĂ©ral d’ordre public
Toujours est-il que l’affaire du 19è arrondissement constitue une sĂ©rieuse alerte que toute la nomenklatura française s’emploie Ă cacher sous le tapis. On commencera par relever qu’aucun des quotidiens subventionnĂ©s n’a jugĂ© utile de faire allusion Ă l’inertie de la police du 19è arrondissement face Ă ce qui ressemble Ă une tentative de meurtre antisĂ©mite. Accessoirement, aucun syndicat policier (mais est-ce surprenant) ne s’en est Ă©mu. Aucune enquĂŞte de l’IGPN n’a Ă©tĂ© diligentĂ©e Ă notre connaissance.Â
Tout le petit entre-soi Ă©litaire s’entend tacitement pour ne pas faire de vagues. Au moment oĂą les policiers sont appelĂ©s Ă quadriller les rues pour vĂ©rifier que chacun porte bien un masque, il ne faudrait pas “casser l’outil” en leur cherchant des poux dans la tĂŞte sur des babioles.Â
On comprend incidemment que la stratĂ©gie d’ordre public est dĂ©sormais tout entière tournĂ©e vers la mise sous surveillance de la majoritĂ© silencieuse, dont on craint le ras-le-bol. Alors les histoires d’antisĂ©mitisme, de racailles dans les quartiers, on laisse tomber.
Plus que jamais, le rĂ©gime macronien (et nous sommes ici revenus sans le dire aux pires heures des Gilets Jaunes) a besoin de mĂ©nager ses policiers pour prĂ©parer des heures difficiles. Et Ă ce compte, on sacrifie tout. L’ennemi de l’ordre public n’est pas le dĂ©linquant, mais le citoyen libre.Â
MĂŞme le Monde s’inquiète de l’insĂ©curitĂ© Ă Paris !
On notera que le Monde a tardivement consacrĂ© un papier Ă la vague d’attaques aux feux d’artifice et autres mortiers dans les banlieues et Ă Paris, que nous avons signalĂ©es depuis plusieurs jours. Preuve est faite que la lecture du Courrier des Stratèges fait gagner du temps sur l’actualitĂ©. Mais qu’on se rassure, le Monde n’est pas allĂ© jusqu’Ă pointer le caractère organisĂ© de cette vague et est sagement demeurĂ© dans son habituelle propagation de la culture de l’excuse. Â
Le silence gĂŞnant des syndicats policiers sur ce dossier
Les syndicats policiers ne manquent jamais une occasion de dĂ©noncer les dysfonctionnements de la justice et autres laxismes pour dĂ©crire les misères de Pinot simple flic. Ils ne manquent jamais de rĂ©clamer des peines d’indignitĂ© nationale pour tous ceux qui osent s’interroger sur le fonctionnement de la police nationale. Mais lĂ , ni SGP Police, ni Alliance, Ă l’heure oĂą nous Ă©crivons ces lignes, n’ont eu le moindre regret pour ce qui s’est passĂ© dans le 19è arrondissement. Visiblement, c’est “circulez, y a rien Ă voir. “
La communauté juive a du souci à se faire
Sur le fond, Paris est dĂ©sormais une ville Ă moitiĂ© contrĂ´lĂ©e par les Frères Musulmans et leurs affidĂ©s. Cet Ă©tat de fait n’est pas nouveau. Par paresse, par incompĂ©tence, la hiĂ©rarchie policière a construit cette situation en acceptant, pour ne pas faire de vagues, de pactiser avec des “associations culturelles” pour maintenir l’ordre sans avoir Ă bouger Pinot simple flic de son commissariat. Pour en avoir confirmation, il suffit de lire les jĂ©rĂ©miades interminables des syndicats policiers, dont le seul objectif est de cacher les vrais problèmes de terrain.Â
De notre point de vue, il est très plausible que les “associations culturelles” qui tiennent dĂ©sormais certains quartiers parisiens d’une main de fer dans un gant de velours, dĂ©cident de manifester leur puissance Ă Paris dans les semaines Ă venir. On sait dĂ©jĂ qui seront les premières victimes de ce dĂ©chaĂ®nement : les Chinois, dĂ©jĂ en butte au pillage rĂ©gulier de la part des voyous maghrĂ©bins et africains, et les Juifs porteurs de Rolex, qui s’entendront plus rĂ©gulièrement dire “t’es un homme mort, sale race”.Â
L’ironie de l’histoire veut que le PrĂ©fet de police qui prĂ©side Ă cette infamie s’appelle Lallement.Â

On ne doit pas juger les gens sur la mine mais, il faut bien reconnaĂ®tre que son visage taillĂ© Ă coups de serpe, ses lèvres pincĂ©es et son nez pointu, sous sa casquette…….. lui donnent un air Ă faire craindre la rĂ©miniscence des pires actions et intentions dĂ©jĂ vues antĂ©rieurement Ă Paris dans des Ă©poques pas si lointaines
ah cette chère police que tout le monde veut encenser est -elle vendue et aussi pourrie que cela ???
Nous connaissons la suite des opĂ©rations. Puisque l’Etat est incapable d’assumer sa mission de maintient de l’ordre et de garantir la sĂ©curitĂ© des citoyens, ce sont les personnes privĂ©es qui vont le faire. Les populations d’origine chinoises avaient, il me semble, dans certains quartier créé des milices ; gageons que les juifs sepharades qui souhaiteront rester en France feront de mĂŞme ou feront appel Ă des professionnels. Si j’avais une sociĂ©tĂ© de sĂ©curitĂ©, je me ferais un plaisir de crĂ©er un forfait d’intervention en urgence dans le 19e.
Balkanisation as usual. La sociĂ©tĂ© française est en train d’exploser en mille morceaux. Si au moins nous avions le service que nous serions en droit d’exiger au regard de la taille de nos impots…
Ah!! il y avait une urgence. C’est curieux dès qu’il s’agit des juifs il y a toujours une urgence. Pour la pauvres Sarah Halimi ils Ă©taient une vingtaine derrière la porte Ă entendre les cris. Aucun d’eux n’est intervenu.
ROSA