L'obligation du port du masque en entreprise soulève un certain nombre de grognements dans les mouvements patronaux. Globalement, la perspective de devoir porter une partie de l'effort de prévention dans la propagation de l'épidémie ne fait pas que des heureux. D'Ethic à l'U2P, voici une rapide revue des positions en présence.
L’annonce unilatérale, par le gouvernement, de l’obligation de porter le masque dans les entreprises à compter du 1er septembre a suscité des réactions globalement négatives dans les mouvements patronaux. En dehors de la CPME, dont le président a considéré que l’obligation était surmontable, les mouvements patronaux ont pointé les risques de psychose inutile dans l’opinion.
Le vice-président du MEDEF, Patrick Martin, était sur cette longueur d’onde. L’U2P (dont le président, Alain Griset, est devenu ministre de Castex), s’inquiète de l’insuffisance des mesures de soutien aux petites entreprises dans le plan de relance.
De son côté, la présidente du mouvement ETHIC, Sophie de Menthon, s’est interrogé sur la capacité du gouvernement à faire respecter l’obligation du port du masque sur la voie publique, pendant que la barque se chargeait pour les employeurs.
Bref, avec un peu d’intuition, le gouvernement peut sentir que la psychose du masque ne convainc pas grand monde, en France, y compris chez les patrons.
D’autant que rien, sur un plan sanitaire, ne justifie une telle mesure… Il n’y a pas de morts du covid… et il existe des traitements efficaces… dont il y a à peine besoin : cas ne veut même pas dire malade ????????????