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Accueil Economie

200 milliards: le coût annuel de l’inefficience de l’administration

0676320281par0676320281
3 mars 2021
dans Economie
Temps de lecture : 4 minutes
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Alors que le gouvernement semble se féliciter de ce que le déficit public en 2020 ne sera « que » de 10% du Produit Intérieur Brut (PIB), il convient de rappeler que l’Administration détourne chaque année 200 000 000 000€ (200 milliards €) en frais de fonctionnements inutiles. Il ne s’agit pas d’un simple relâchement coupable, mais d’une ponction dévastatrice des forces vives du pays. Ce fait politique majeur, dont personne n’osera parler, sera en creux au centre de l’année électorale qui s’ouvre.

32% de frais de fonctionnement

Je cherchais ce chiffre depuis longtemps.

Dans un rapport publié par l’Institut Montaigne en  Mars 2019, Jean-Ludovic Silicani, haut fonctionnaire, ancien Commissaire à la Réforme de l’Etat, nous l’a enfin dévoilé : notre pays consacre 18% du PIB, c’est à dire de la richesse créée par le pays, à payer le personnel administratif, les bureaux et les autres frais de fonctionnement de son Administration (ordinateurs, téléphones, automobiles, frais de représentations, consultants, etc.). Comme la dépense publique représente 56,4% du PIB, ça veut dire que 32% de nos impôts et des dettes que nous accumulons servent à payer ces frais généraux.

Le reste sert véritablement à quelque chose : 57% de la dépense publique vont aux dépenses dites « d’intervention », c’est à dire les diverses aides, subventions et transferts sociaux accordés aux particuliers, associations et entreprises, 7% sont des investissements et 3,5% environ servent à régler le coût de la dette.

Alors, 32%, soit 413 000 000 000 € de frais de fonctionnement par an (chiffre 2017), c’est beaucoup ou pas ? 

L’administration détourne 200 milliards

  • L’Etat lui-même a établi un standard (pour les autres) : 15%. Suite au scandale des dépenses somptuaires de la Ligue contre le Cancer payées avec les dons, il a en effet établi que les frais généraux d’une association d’intérêt général ne pouvaient pas dépasser ce chiffre.
  • On estime que les frais de fonctionnement public en Allemagne s’élèvent à 8-10% du PIB, soit environ moitié moins qu’en France.

Réponse : 32% c’est au moins deux fois trop. 200 000 000 000 € (200 milliards) de trop.

Ces 200 000 000 000€ de trop, c’est 3 fois le budget des Armées, 17 fois celui de la Justice, 40 fois celui de l’Agriculture.

En frais de personnel et de fonctionnement inutiles, chaque année !

(Rappelons que dans les frais de fonctionnement utiles, il y a bien sûr tous les « fonctionnaires qui fonctionnent » dont j’ai fait l’éloge dans ces colonnes).

Une méthode de dissimulation éprouvée

Pour nous cacher ce détournement, l’Administration, avec la complicité active de la presse officielle, a mis en place différents discours :

  • Les frais généraux sont un mal nécessaire (ce qui est vrai, mais pas à ce niveau)
  • Si vous critiquez l’administration, c’est que vous êtes un être primaire qui n’aime pas les fonctionnaires ! (sans commentaire)
  • Tout est transparent : lisez les dizaines de milliers de pages de rapports et de sites Internet (ici, la complexité sert d’opacité),
  • L’administration fait des efforts de réduction de coûts (à part réduire les prestations au public, c’est faux).

Si vous n’êtes toujours pas convaincus, arrive l’argument massue : vous remettez en cause le contrat social, la nécessaire solidarité, la protection des plus faibles, la redistribution etc.,  sans vous soucier du bien commun !

Nous y voici : la classe dominante, mandarinale, confond son intérêt de classe avec l’intérêt général. Paraphrasant la grande General Motors des années 1960 aux Etats-Unis, tel est son slogan : ce qui est bon pour l’Administration est bon pour la France !

Et puis, argument final, si vous n’êtes pas d’accord, on fait grève.

Un détournement fiscal mortel

Des frais de fonctionnement au standard international (10% de PIB), ça signifierait :

  • La fin des déficits publics qui sont de 3 à 6% du PIB (hors COVID), soit beaucoup moins que les détournements de l’Administration,
  • Une baisse de tous les impôts de 15% à 18% (TVA, charges sociales, etc.),
  • Alternativement, à imposition égale, des dépenses d’intervention augmentées de 200 milliards : plus de moyens à nos armées, l’éducation nationale, la santé, plus de redistribution aux plus faibles, etc.,
  • Ou, dans la pratique probablement, un mix des deux.

Une sale histoire d’argent qui détruit le pays

La gauche réclame plus d’impôts pour plus de redistribution, la droite moins d’impôts pour soutenir la compétitivité des entreprises. Ces deux discours teintés d’idéologie ne prennent pas en compte la réalité toute simple : notre Administration détourne des sommes gigantesques au profit de son clan et prive ainsi le pays de ses ressources et de son énergie créatrice.

Il ne s’agit pas juste d’un manque de maitrise budgétaire, mais bien d’un détournement de fonds débilitant qui détruit l’économie, l’emploi, le lien social, le consentement à l’impôt, la redistribution et la protection des plus faibles. Sans compter que la dette abyssale qu’elle nous met sur le dos signifie, à terme, la perte de notre indépendance nationale.

Comme un trou noir qu’on ne veut pas voir, l’Administration française aspire et détruit tout sur son passage, et d’abord la France.

 

 

Étiquettes : administration françaisedétournement fiscalfiscalitéPIB
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Commentaires 9

  1. DANIEL GRANGE says:
    il y a 2 ans

    Si je ne m’abuse, ce n’est pas le cabinet Mc Kinsey qui est chargé de faire un audit afin de trouver le montant de ces économies avec Bercy ?

    Répondre
  2. Vinia says:
    il y a 2 ans

    Confier la réforme de l’État à l’État c’est donné les clés de la cave au sommelier alcoolique.
    Pour réformer réellement et en profondeur il faut prendre deux mesures toutes simples Et non polémiques :

    – Verser l’intégralité du revenu brut chargé (Charges patronales et charges salariales) aux employés puis le lendemain laisser. l’État prendre sa part.
    – Obligé tous fonctionnaires ce lançant en politique à démissionner De façon irrévocabl edes le dépôt de sa candidature.

    Répondre
  3. PAS DUPE says:
    il y a 2 ans

    Mais « où passe notre pognon de dingues !?! », n’est-ce pas ?

    « Comme un trou noir qu’on ne veut pas voir, l’Administration française aspire et détruit tout sur son passage, et d’abord la France. »
    Tout est dit !
    L’Administration française est le « système » ! Elle est l’oligarchie toute puissante à l’intérieur du pays et de ce fait elle peut être apparentée aux autres oligarchies internationales dont nous parlons régulièrement ici (en relation avec le NOM).
    6 000 000 de fonctionnaires à l’abri (insensibles à la crise économique et sociale) il n’y a pas mieux pour diviser le pays pour mieux régner !
    C’est ce qui explique en très grande partie la léthargie (la fatigue, l’usure) de la population française face à la dérive totalitaire des « gouvernants ».
    On peut affirmer en définitive que le véritable pouvoir est détenu par l’Administration française livrée à elle-même et en roue libre !

    Pour mettre fin à tout ça, la tâche est immense voire impossible sans une autorité politique patriotique forte soutenue par l’autre partie du peuple victime de toute cette gabegie dont ils sont les financeurs !

    Répondre
  4. JM81 says:
    il y a 2 ans

    C est très intéressant. Mais est ce vérifiable, ces données sont elles indiscutables?
    En France , il y a d’un côté ceux qui pensent que tout est de la faute des riches et de l’évasion fiscale, et de l’autre ceux qui pensent que c’est la gabegie de l’état qui est la cause de tous nos maux. Chacun s’envoie des chiffres sortis d’on ne sait ou et des analyses « d’expert » qui sont contradictoires. De ce fait toute discussion finit invariablement par un statut quo, et chacun reste sur ses positions.
    Pour espérer un changement, il faudrait une prise de conscience de l’ensemble de la population. Ni polémique, ni partisane, ni politique. Juste factuelle. Un consensus , pas une confrontation. Un parti du bon sens. Je ne sais pas si c est possible. En tout cas cela ne peut fonctionner que si les chiffres qu’ on avance sont faciles a comprendre et a vérifier.
    Ce papier de Mr Verhaeghe pourrait être le début de la réflexion, et il faut creuser le sujet. C’est une question cruciale que vous soulevez. Vous semblez avoir les moyens de mener à bien ce projet. J ‘espère que vous le ferez.
    En tout cas merci pour ces infos

    Répondre
  5. JM81 says:
    il y a 2 ans

    La France est la championne du monde des prélèvement obligatoires . Et pourtant :
    Education: Dégringolade du niveau des élèves et des étudiants .
    Santé : Le personnel de santé est mal payé , il y a des déserts médicaux , nous manquons cruellement de médecins.
    Justice : engorgée
    Police : matériel obsolète
    Armée : % élevé des engins qui ne sont est pas en état de fonctionner.
    …
    Comment expliquer cela si ce n’est par une mauvaise gestion. A minima nous devrions avoir des services qui fonctionnent très bien, et mieux que les autres puisque nous dépensons plus.

    Répondre
  6. Oblabla says:
    il y a 2 ans

    Excellent papier qui tranche avec l’omerta qui sévit sur ce sujet dans tous les médias et chez tous nos essayistes.

    Répondre
  7. Claude GOUDRON says:
    il y a 2 ans

    Cela fait 20 ans que je dénonce ce gaspillage d’argent.
    C’est la cause principale du décrochage économique de notre pays, principalement de la perte de compétitivité de notre industrie car ce sont bien elles qui financent cette gabegie par des charges sociales extravagantes qui font fuir nos entrepreneurs, les seuls qui restent voient leurs fonds propres se dégrader et doivent s’endetter pour garder la tête hors de l’eau.
    Le cercle vicieux est alors enclanché et si rien n’est fait rapidement le déclin de notre industrie, malgré les incantations de notre ministre des finances, ne pourra que continuer sa descente aux enfers!

    Répondre
    • Jiff says:
      il y a 2 ans

      D’où votre Leit Motiv : « du Goudron et des plumes » ;-p)
      Bon, d’accord, je =>[]

      Répondre
  8. Jiff says:
    il y a 2 ans

    Décidement, il est vraiment temps de partir… Les combats de Dom Quichotte contre une administration toute puissante qui multiplie les moulins comme les mouches à merde, très peu pour moi.

    Répondre

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