Puisque l’administration s’arroge le droit de nous dire ce qui nous est essentiel ou pas dans nos activités privées prolongeons l’exercice à la sphère publique.
En ce début du confinement 3, la bureaucratie a rallongé la liste des « produits essentiels », ceux dont le commerce a le droit de continuer à exister. Voici les heureux gagnants : libraires, disquaires, salons de coiffure, magasins de plantes et de fleurs, chocolatiers, cordonniers, concessions automobiles sur rendez-vous et visites de biens immobiliers.
Il est regrettable, que l’administration ne se penche pas aussi sur le cas des ministères, observatoires, bureaux, agences, pour définir lesquels sont essentiels et lesquels ne le sont pas. Ceci permettrait dans un élan de solidarité de mettre quelques agents et fonctionnaires au chômage partiel ce qui allègerait la facture du « quoiqu’il en coûte ». Par exemple, le ministère de la Culture ne doit pas être surchargé depuis un an.
Rappelons que le prix de ce dernier confinement est négligemment estimé au doigt mouillé à 1,2 milliards d’euros.
« Il y a trop de grands hommes dans le monde ; il y a trop de législateurs organisateurs, trop de gens se placent au-dessus de l’humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s’occuper d’elle »
Frédéric Bastiat
Puisque des fonctionnaires s’arrogent le droit de nous dire ce qui est essentiel à notre vie privée pourquoi ne pas s’essayer à la réciproque ? Dans mon dernier livre, je me suis livrée à ce tri des services essentiels.
Avons-nous réellement besoin de ministère :
- De la culture (qui n’a pas attendu cette officine pour exister, le marché suffit à faire émerger les talents. Beaucoup de pays n’ont pas jugé utile un tel ministère et leurs habitants ne manquent pas de spectacles, lecture, concerts, musées, galeries et artistes, le tout de qualité)
- De la transition écologique (pourquoi prétendre gérer le climat quand on est incapable de gérer une crise sanitaire ?)
- De la jeunesse et des sports (les gens sont capables de choisir eux-mêmes leurs activités physiques ; les associations et clubs sont aptes à les organiser)
- De l’économie et de la relance (l’activité irait beaucoup mieux sans que l’État s’en mêle. On a vu ce que ça donnait pour les masques, les gels, les respirateurs, les tests, les vaccins ou avec le « ministère du redressement productif » créé en 2012 et attribué à Arnaud Montebourg …)
- Du travail, de l’emploi et de l’insertion (le chômage de masse en France est incrusté ; le chômage des jeunes est en progression depuis près de 50 ans. Depuis des décennies ce ministère a prouvé son inutilité, voire sa nuisance)
- Des Outre-Mer (En quoi les Français d’Outre-Mer ont-ils des droits naturels différents de ceux des Français de la Métropole ?)
- De la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (à quoi servent les préfets ?)
- Des solidarités et de la santé (que viennent faire les « solidarités » dans la santé publique ?)
- De la mer (en quoi les eaux territoriales auraient-elles besoin d’une administration différente de celle du territoire ?)
- De l’agriculture et de l’alimentation (L’action étatique en matière agricole consiste principalement à ajouter des barrières douanières et des subventions qui retombent sur le consommateur et le contribuables, des réglementations qui paupérisent les agriculteurs)
- De la recherche et de l’innovation (souvenons-nous des plantages du plan calcul, du Concorde, du Minitel, de l’aérotrain, du plan machine-outil, du procédé Secam de télévision, des usines marémotrices, du Superphénix, …[1] À côté de cela, combien de succès planétaires incontestables venus du privé ? Par ailleurs, nous attendons toujours les vaccins issus des éprouvettes de Sanofi ou Pasteur)
- Du ministère de la transformation et de la fonction publique car ceux qui ont créé un problème ne sont jamais aptes à le résoudre. C’est Einstein qui l’a dit.
12 ministères non essentiels et les pousse-papier qui vont avec. Bien sûr cette liste n’est pas exhaustive. Libre à vous de la compléter.
Minarchisme = État minimal efficace au service des vrais droits de chacun
Il est indispensable de revenir au minarchisme, à l’État minimal, pour qu’il protège nos droits naturels : liberté, propriété, résistance à l’oppression. Les droits de tous sans exception, ni privilège, dans la stricte égalité face à la loi. Oui à la liberté, oui à l’égalité de traitement par la loi, oui à la fraternité et non à la solidarité forcée.
Tout a un prix. Le prix de la liberté et de la propriété est la responsabilité. Refuser la responsabilité revient à choisir la servitude et l’esclavage, à se priver de liberté et de propriété. Refuser les risques de la vie, c’est refuser de vivre.
Chaque jour qui passe montre que le confinement est désastreux. Sa seule raison d’être part d’un principe faux : le public doit être au service du service public qui est incapable depuis maintenant un an de créer des lits de réanimation pour répondre à un besoin ponctuel.
Arrêtons de sacrifier notre liberté et notre propriété pour une sécurité bidon.
« Détruire la liberté d’agir, c’est détruire la possibilité et par suite la faculté de choisir, de juger, de comparer ; c’est tuer l’intelligence, c’est tuer la pensée, c’est tuer l’homme. »
Frédéric Bastiat, Harmonies économiques
nous n’avons AUCUN besoin de sévices publics vraiment aucun besoin !!!!
Sanofi et Pasteur sont des entreprises privées; Et elles ont prouvé leur inefficacité dans la crise. Pasteur en la… provoquant (fuite probable du covid de son labo en Chine) et Sanofi en étant incapable de fournir le vaccin et par sa couardise face aux pression de l’Etat de cesser de fournir le professeur Raoult en hydroxychloroquine…