De manière structurelle, l’équilibre financier de l’assurance maladie est affecté par les effets du vieillissement de la population et par l’expansion des pathologies chroniques sur les dépenses de santé. En outre, les impacts de la crise sanitaire sur les recettes comme sur certaines dépenses risquent de creuser davantage et durablement les déficits de l’assurance maladie. Pour amorcer son retour à l’équilibre et garantir l’accès à des soins de qualité, il sera essentiel de mobiliser des marges d’efficience dans quatre directions : l’organisation des soins, la rémunération des acteurs de la santé, les causes évitables des dépenses, et la contribution des technologies numériques à la transformation du système de santé.
Chiffres clés
- Dépenses courantes de santé (au sens international) : 270 Md€, soit 11,1 % du PIB, dont consommation de soins et de biens médicaux : 208 Md€, soit 8,6 % du PIB (2019). 78 % de cette consommation de soins et de biens médicaux sont couverts par l’assurance maladie.
- Part de la population résidant de manière stable et régulière en France dont les dépenses de santé sont prises en charge par l’assurance maladie obligatoire de base : 100 %. Part de la population ayant une couverture complémentaire santé : 96 % (2019).
- Quelques coûts annuels moyens de pathologies : plus de 60 000 € pour une dialyse chronique (55 000 personnes), plus de 12 000 € pour un cancer actif (1,5 million de personnes), 9 700 € pour une insuffisance cardiaque aigue (655 000 personnes), plus de 2 700 € pour un diabète (4 millions de personnes).
- En 2020, 11,6 millions d’assurés du régime général, soit près d’un sur cinq, étaient en affection de longue durée (ALD), avec un âge moyen de 63 ans.
La France dépense 11,1% du PIB pour la santé !
Avec l’Allemagne et la Suisse, l’Hexagone est le pays européen qui dépense le plus (11,1 % du PIB) pour la santé (80% financé par l’Assurance-maladie et 20% par les mutuelles). Cette politique sanitaire atteint aujourd’hui ses limites sous l’effet de la crise sanitaire sur les recettes sociales et des nouvelles dépenses pérennes générées. Le vieillissement de la population et l’expansion des pathologies chroniques, coûteuses, mettent aussi en péril l’équilibre financier de la Sécurité sociale. Déplorant un déficit « profond et durable » et un système de financement par l’emprunt, la Cour estime le cumul de la dette sociale à 130 milliards entre 2020 et 2025.
« Si les perspectives financières des retraites retiennent l’attention, l’enjeu de la soutenabilité financière de l’Assurance-maladie n’est pas moins important », notent les Sages de la rue Cambon.
Il faut surtout casser le monopole de la sécu, libérer les hôpitaux publics (à passer sous statut privé à but non lucratif), supprimer ARS et autres autorités de fonctionnaires… bref, libérer la santé aujourd’hui étatisée.
Bravo, pour aller plus loin, je dirais qu’il faut tout privatiser. “Chacun pour soi et Dieu pour tous” me semble plus efficace pour lutter contre la folie socialiste de devoir tout “partager”. D’autant que ce sont eux et eux seuls qui obligent les français à toujours payer plus, pour moins de protection. A force d’avoir “géré” la sécurité sociale, les gouvernements se sont crus des dieu de la comptabilité personnelle de chacun d’entre nous. En 2022, supprimons le “socialisme à la française” définitivement.