Par Nelly Fouks pour "COSMICO" – Bonne nouvelle en cette fin d’année assez morose. Le chocolat, un aliment prisé de tous, ne se contente pas de flatter nos papilles gustatives. Il distille également des nutriments précieux pour notre santé.
Avis aux amateurs de chocolat : leur gourmandise n’a rien d’un péché. En succombant à la tentation, on se fait le plus grand bien, études scientifiques à l’appui. Car les vertus médicinales du roi des desserts décoiffent autant sinon plus que son goût délicieux.
On sait depuis longtemps que c’est un excitant léger car il contient de la théobromine et de la caféine. Plus personne n’ignore que par sa richesse en magnésium, il s’impose comme un merveilleux anti-stress et combat efficacement la déprime. Il n’y a rien d’original non plus à rappeler qu’en titillant nos papilles, il stimule la libération d’endorphines, les hormones du bien-être qui sont nos dérivés opiacés naturels. Mais savez-vous qu’il renferme également de la phényléthylamine, une substance qui mime l’hormone secrétée lorsqu’on se sent amoureux et rend plus sensible aux câlins ? A croquer sans modération en prévision d’une nuit chaude en émotions. Mais les vertus du chocolat vont encore bien au-delà.
1.Un ingrédient de beauté
Le beurre de cacao est un actif hydratant connu depuis toujours. Plus récemment, la cosmétologie extrait de cette fève surdouée des protéines végétales aux pouvoirs tenseurs et redensifiants qui agissent en synergie avec ses polyphénols anti-oxydants pour lutter contre le vieillissement de la peau. Elle intègre sa caféine et sa théobromine dans des crèmes minceur qui activent la combustion graisseuse au niveau des adipocytes. Dans les Spas, les thalasso et autres instituts branchés, le chocolat se sert chaud, en massage parfumé sur la peau. C’est divin !
2.Apprécié par le cœur et les vaisseaux
Les polyphénols présents dans la fève de cacao ne se cantonnent pas à préserver la jeunesse cutanée. Ces actifs précieux piègent les radicaux libres produits par la pollution, la fatigue, le tabac ou le soleil qui sont les premiers facteurs de vieillissement organique. Nos anti-âge chocolatés agissent avec une efficacité 50% supérieure à ceux des tanins du vin. Du coup, ils inhibent l’oxydation du mauvais cholestérol à l’origine de l’artériosclérose, limitant ainsi le risque de thrombose et réduisant la tension artérielle. Impossible direz-vous, le chocolat est trop gras. Et bien non, ou plus exactement sachez que ses graisses sont moins nocives qu’on le prétend. Elles sont gorgées d’acides gras poly et monoinsaturés qui font baisser le mauvais cholestérol. Plus le carré est noir, mieux ça vaut. Mais si vous êtes accro à sa version lactée, pas de panique. Les acides gras saturés qu’il renferme (essentiellement de l’acide palmitique) ont la bonne idée de se transformer en acide oléique monoinsaturé, dans l’organisme.
3.Plébiscité par tous nos organes ou presque
Ses graisses sont innocentées. Mais ses sucres ? Ne font-ils pas monter brutalement le taux de sucre sanguin, déclenchant ainsi des sécrétions forcenées d’insuline suivies de crise d’hypoglycémie assorties de fringales ? Et bien non. Là encore, il sort blanchi, surtout lorsqu’il est bien noir. Son faible index glycémique lui permet de diffuser lentement et sans à coup dans le sang. Et au niveau des dents, il n’augmente pas le risque de caries ? Rassurez-vous, les tanins du cacao diminuent la formation de la plaque dentaire.
Et le poids, le poids ? Eh bien oui ! Consommé en excès et avec compulsion, le chocolat fait grossir. Moralité, prenez le temps de le déguster, sans abuser, il n’en sera que meilleur.
Et en plus, ça fait péter ! Que demande le peuple ‽ ;-p)