Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des transports, a tenu à apporter quelques précisions pour clore les débats autour de l’annonce du Premier ministre qui a eu lieu le 27 décembre. Pour rappel, ce dernier avait déclaré qu’il serait désormais interdit de consommer de la nourriture et des boissons au sein des transports collectifs.
Boire et manger, oui mais rapidement
L’annonce du Premier ministre Jean Castex en lien avec la mesure d’interdiction de manger et de boire dans les transports en commun a suscité perplexité et sarcasmes. Face à cette insolence populaire, le ministre délégué chargé des transports a tenu à clarifier les choses ce lundi : « Ce qu’on veut éviter, c’est la personne qui retire son masque en mangeant des chips pendant plusieurs minutes, voire plusieurs heures… C’est ce genre d’abus là que nous voulons éviter » en cette période de cinquième vague de la pandémie.
Cette nouvelle mesure sanitaire a été adoptée depuis le 3 janvier. Djebbari précise cependant que, dans sa grande mansuétude, le pouvoir a jugé bon que cette nouvelle règle inclue certaines exceptions. Il reste encore envisageable de boire et de manger dans les transports collectifs si cela s’avère réellement nécessaire et si cela se fait « rapidement ». Français ne vous étranglez pas !
Le ministre de notre gouvernement très éclairé réclame du discernement, surtout dans le cadre d’un long trajet. Il précise ainsi : « Sur les trajets longue distance, cette mesure sera appliquée avec discernement, notamment pour les jeunes enfants et pour permettre de se désaltérer ». Merci à Big Brother !
Cependant le Ministre ne se départit pas de la sévérité qui sied: “Si vous avez un besoin impératif de boire ou de manger, parce que vous êtes fragile ou simplement parce que vous avez ce besoin physiologique, vous pouvez retirer votre masque et boire ou manger rapidement, et le remettre tout de suite après”. On connaissait le fast food. On aura désormais le manger furtif !
Les vols domestiques également concernés
Pour les enfants, la mesure est également modulable, car il sera possible de faire quelques exceptions à la règle. A cet effet, le Journal officiel avait publié samedi dernier un décret qui interdit également toute vente à l’intérieur des transports collectifs, sans pour autant s’attarder sur l’interdiction de consommation.
Néanmoins, mis à part les trains, l’interdiction est également valable pour les vols domestiques à bord d’un avion. En outre, la même règle s’applique dans les stades et les salles de cinéma dans le but de pousser la population à maintenir son masque bien en place face à cette cinquième vague qui s’annonce, comme chacun sait, fulgurante.
En effet, avec la présence du nouveau variant Omicron et l’explosion des cas, les mesures se durcissent de jour en jour. La Société nationale des chemins de fer français (SNCF) a appliqué toutes les consignes. de notre bien-aimé gouvernement. D’ailleurs, cette cinquième vague nuit déjà au bon fonctionnement des voyages régionaux, étant donné que certains cheminots ont été contaminés, tandis que d’autres doivent garder leurs enfants. Résultats : 7% des TER ont été annulés par la SNCF.
Avec ces nouvelles mesures, on s’aperçoit au fil du temps que la politique sanitaire de Macron gagne chaque jour en subtilité dans l’application.
C’est l’histoire de Macron qui repeint son plafond, à qui Véran dit :
“Accroche-toi au pinceau, je retire l’échelle !”
Au nom de l’association Poor Little Chips, merci MR Djebbari,
grâce à vous, elles vont arrêter de se faire bouffer
La crétinerie très en vogue ces temps-ci …
Bientôt, ils vont demander à ce qu’on se déplace à quatre pattes dans la rue et qu’on prenne notre repas de midi entre 12h25 et 12h30.
Quand on laisse l’Etat se mêler de la vie des citoyens (toujours pour leur bien: tous les tyrans procèdent ainsi), ça ne s’arrête jamais.
Encore une fois, Castex affirme quelque chose, mais il semble bien que le décret dise autre chose.
Castex dit qu’il est interdit de manger et boire pendant les trajets.
Le décret du 31/12/2021 dit ceci (à plusieurs endroits, selon les transports) :
“…la vente et le service pour consommation à bord d’aliments et de boissons sont interdits…”.
Donc, il ne semble pas que le décret interdise de manger et boire ce que le voyageur a apporté en montant dans le TGV.
On est dans l’intox complète.
Exactement comme avec l’autorisation de sortie pendant le confinement, qui était soi-disant obligatoire sous peine d’amende, alors que le décret énumérait simplement la liste des motifs acceptés, en précisant qu’il fallait avoir un justificatif du motif ad hoc, sans préciser lequel.
Tiens ! Je croyais qu’on ne se contaminait dans les transports. S’agirait-il d’une fake news ? Une de plus ?