A gauche, c'est démocratique si je gagne ! Christiane Taubira, l’ancienne ministre de la Justice a remporté haut la main la Primaire populaire ce dimanche. Avec une élection qui a réuni en total 392.738 votants, elle a pu devancer Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon. L’ancienne garde des Sceaux : "Nous voulons une gauche unie, nous voulons une gauche debout nous avons une belle route devant nous, je suis fière, je mesure le poids de cette confiance, nous n'avons pas le droit d'abandonner". La démarche a cependant été boycottée par les candidats Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon. Avant même les résultats, ces derniers ont tous rappelé qu’ils impliqués contre leur gré dans ce scrutin. Arrivée cinquième, Hidalgo avait pris les devants vendredi dernier en expliquant que ce scrutin était "un peu écrit d’avance".
La Primaire populaire qui a été clôturée dimanche 30 janvier s’est soldée par la victoire de Christiane Taubira. L’élection a réuni 392.738 votants alors que l’on a pu enregistrer 467.000 inscrits, ce qui équivaut à un taux de participation de 84,1%.
Ces derniers ont procédé à un vote en ligne pour choisir celui ou celle qui serait à leurs yeux en mesure de “rassembler les idéaux de gauche” en vue de la prochaine présidentielle. Pour en arriver à ce résultat, la méthode du jugement majoritaire a été appliquée, offrant à chaque candidat une notation basée sur une échelle de « très bien » à « insuffisant », et ce, dans l’optique d’identifier le candidat qui serait en mesure de « faire gagner l’écologie et la justice sociale à l’élection ».
À la fin du vote, Christiane Taubira a rassemblé une majorité de mentions « Bien + » tandis que Yannick Jadot a obtenu la mention « Assez bien + » (2e). Juste après eux se sont placés : Jean-Luc Mélenchon avec une mention « Assez bien – », Pierre Larrouturou « Passable –», Anne Hidalgo « Passable + », Charlotte Marchandise « Passable – » et en dernière position Anna Agueb-Porterie avec « Insuffisant ».
Suite à l’annonce des résultats, Christiane Taubira est invitée à signer un contrat de campagne avec les organisateurs du mouvement.
Une victoire qui divise
Même si le pari a été partiellement gagné avec un nombre d’électeurs important, cette” initiative citoyenne” est face à un problème de taille. Sur les sept candidats à l’élection, trois d’entre eux : Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot ont annoncé, avant même le coup d’envoi du vote, qu’ils ne reconnaîtront aucunement les résultats de la Primaire. On les aura donc classés contre leur gré
Christiane Taubira a du pain sur la planche! Ce n’est que le 15 janvier qu’elle avait rendu sa candidature officielle et on lui demande d’assumer un processus où on a soumis au vote les noms de candidats contre leur gré : Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo; tandis qu’un candidat était arbitrairement écarté: Fabien Roussel n’a pas été sélectionné pour la Primaire populaire. Madame Taubira explique: «Je sais leurs réticences, mais aussi leur intelligence et leur sens de l’intérêt général […] Cette union, nous la construisons ensemble”.
Le candidat écologiste, arrivé second de ce scrutin, Yannick Jadot a déclaré : “C’est une candidature de plus, exactement l’inverse de ce que souhaitait la primaire populaire”. Il veut dire que s’il était arrivé premier, il n’y aurait pas eu un candidat de plus. A voir, car Madame Taubira se serait-elle retirée?
Sur BFMTV, Manuel Bompard, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, a parlé de “spectacle pathétique”. Mais Monsieur Mélenchon aurait-il fait porter le même jugement s’il n’avait gagné le scrutin?
De même, le 8 décembre dernier, la maire de Paris appelait à l’union de la gauche pour un candidat unique suite à la proposition de l’ancien candidat Arnaud Montebourg. Mais pour le moment, Anne Hidalgo n’a pas annoncé son retrait de la course présidentielle suite à la primaire de la gauche. Mi-janvier, elle avait déjà déclaré que peu importe les résultats de la primaire, elle irait « jusqu’au bout ». Elle a déjà confirmé avoir les 500 signatures nécessaires pour se présenter au scrutin du 10 avril 2022. En dépit du très mauvais score d’Anne Hidalgo à la primaire populaire, son directeur adjoint de campagne, Patrick Kanner rassure, « il y aura un bulletin Hidalgo en avril ».
La gauche a donc inventé le “C’est démocratique si je gagne”!
Comme quoi, la gauchiasserie tape dans les gamelles, vu tout le mal que l’impétrante a fait à la france en général et à sa justice en particulier, normal, vu le nombre de casseroles que traînent ce qu’il reste des socialauds… Ça m’étonnerait fort que les participants aient été autre chose qu’une majorité de bobos.
Bonjour,
Comment pouvez vous écrire sur cette parodie sans aborder la forme : une votation électronique privée incapable de démontrer l’absence de fraude ?
Sa seule utilité aura été de faire passer comme normal et bientôt naturel le vote électronique.
Sur le fond, une idée de programme a-t’elle été évoquée ? Nul.
La gauche ayant été le promoteur principal depuis 40 années de l’avénement de l’Absurdistan sur un territoire qui s’appelait autrefois la France, qui désormais possède les mêmes structures et idéologies politiques que son modèle feu l’URSS, il est peu crédible qu’on s’étonnât de voir dans cette gauche un soupçon de raison et de logique cartésienne qui fut l’apanage de l’esprit français antérieur.
De plus, il est depuis assez longtemps perceptible, à quiconque sort épisodiquement des frontières de ce territoire hexagonal, qu’il est devenu un asile à ciel ouvert. Qui d’autre qu’un Français, Russe, Cubain, Coréen du Nord, ancien habitant de l’ex bloc soviétique, etc. peut honnêtement supporter au quotidien les affres kafkaïennes de la bureaucratie française : 4 mois pour obtenir un permis de construire, par exemple, et tout à l’avenant ! Honnêtement, la bureaucratie est un boulet de plomb aux pieds de chaque Français. Et comme le rappelaient si pertinemment Hannah Arendt et Friedrich Hayek, la bureaucratie est consubstantielle du totalitarisme. Elle en est sa logique de pensée, son architecture, son idéal.
Je crois qu’avec le passe sanitaire, les “libéraux” représentés par Monsieur Macron, sont pas mal en terme de bureaucratie de contrôle.