C’est une longue histoire qui unie la famille Biden à l’Ukraine. Hunter Biden, le plus jeune des fils de Joe, a notamment beaucoup fait parler de lui lorsqu’il a intégré le conseil d’administration d’une société gazière ukrainienne (plus que douteuse), quand son père était vice-président d’Obama. Ironie du sort, au même moment, Joe Biden incitait les dirigeants ukrainiens, de l’époque, à accentuer leurs actions contre la corruption. Biden avait une telle influence en Ukraine qu’il pouvait faire virer le procureur Ukrainien qui enquêtait sur son fils.
Quand Hunter Biden s’enrichissait avec le gaz Ukrainien
En 2014, après un changement de régime en Ukraine, Hunter Biden, fils de Joe Biden, a rejoint le conseil d’administration d’une société de gaz naturel ukrainienne (en proie à des scandales), nommée Burisma. Il n’avait aucune qualification pour le poste, sauf que son père était vice-président et impliqué dans la politique ukrainienne de l’administration Obama.
Hunter Biden avait déclaré qu’être un Biden « avait ouvert des portes qui ne seraient pas ouvertes à d’autres personnes” pour l’entreprise Burisma.
La nomination de Biden fils et de M. Archer au conseil d’administration de la société énergétique ukrainienne est donc actée avec une rémunération estimée à quelque 50 000 dollars par mois. Cette nomination avait conduit le Wall Street Journal, le 13 mai 2014, à publier un article cinglant, rendant l’information publique, et suggérant que l’affaire soulevait un certain nombre de « signaux d’alarme importants ».
Depuis, d’autres grands médias ont écrit des articles similaires, affirmant que la situation était très troublante et demandant un examen plus approfondi et des réponses. Par exemple le New York Times en décembre 2015 et dans un livre de 2016 de l’auteur conservateur Peter Schweizer .
Dans les semaines précédant la conclusion de cet accord, Hunter Biden avait élaboré une stratégie avec son partenaire commercial, Archer, sur la manière de tirer parti du prochain voyage officiel à Kiev de son père, alors vice-président des USA, pour conclure cet accord lucratif, selon des courriels obtenus par le FBI, en 2013.
Les communications examinées par Just the News montraient que le jeune Biden avait qualifié son père de « mon gars ». Les mémos montrent également comment il a fait pression pour que Burisma Holdings signe une sorte d’accord de consultation avec lui et son partenaire commercial Devon Archer avant la visite du vice-président américain en Ukraine les 21 et 22 avril 2014.
« Le contrat devrait commencer maintenant, pas après la visite prochaine de mon gars », a écrit Hunter Biden à Archer dans un courriel « de stratégie » détaillée le 13 avril 2014, une semaine avant la visite très médiatisée de son père.
Les courriels ont été fournis au FBI comme partie d’un disque dur d’ordinateur portable qui aurait appartenu à Hunter Biden et qui avait été laissé dans un atelier de réparation dans le Delaware.
Joe Biden avait nié ces affirmations précédentes en expliquant que les informations contenues dans l’ordinateur portable étaient de la « désinformation russe » destinée à mettre en cause sa famille. Mais le principal espion du pays, le directeur du renseignement national John Ratcliffe, a déclaré qu’il n’y avait aucune preuve que l’ordinateur portable faisait partie d’une campagne de désinformation russe. Le FBI n’a pas contesté cette affirmation et a déclaré qu’elle n’avait rien à ajouter à l’évaluation de Ratcliffe.
Le mémo montre, également, que Hunter Biden savait déjà qu’il allait être nommé au conseil d’administration de Burisma avec Archer à la mi-avril 2014, un mois avant que cela ne soit annoncé, et qu’il voulait également que Burisma paie des frais de consultation supplémentaires à lui ou à son cabinet d’avocats Boies Schiller Flexner, appelé dans les courriels « BSF »
Des documents précédemment obtenus montrent que la Burisma a payé 250 000 dollars à Boies Schiller Flexner le 5 juillet 2014 ainsi que plus de 3 millions de dollars entre 2014 et 2016 à une entreprise liée à Archer et Hunter Biden appelée Rosemont Seneca Bohais.
En invitant des étrangers influents, les entreprises ukrainiennes souhaitaient, surement, bénéficier d’une protection haut placée, de mécanismes de relations publiques et de lobbying pour s’emparer de sphères d’intérêt supplémentaires. En ayant Hunter Biden à bord, le propriétaire de Burisma voulait également corriger leur image et obtenir une couverture.
Joe Biden a, donc, probablement utilisé sa position de vice-président, pendant la présidence de Barrack Obama, pour permettre à son fils Hunter de gagner des millions sur un système de commerce de gaz en Ukraine.
Biden luttait contre la corruption en Ukraine … vraiment ?
Dans un e-mail tenu à l’écart du public pendant plus de cinq ans, un haut responsable du département d’État américain à Kiev a écrit aux supérieurs de Washington, à la fin de l’administration Obama-Biden, que les relations commerciales de Hunter Biden en Ukraine “sapent” les efforts américains pour lutter contre la corruption dans l’ancienne république soviétique.
Ce mail a été écrit le 22 novembre 2016 par l’ancien responsable de l’ambassade américaine George Kent, l’un des témoins principaux des démocrates dans leur premier effort pour destituer l’ancien président Donald Trump.
Les destinataires de l’e-mail comprenaient, entre autre, Jorgan K. Andrews , alors sous-secrétaire d’État adjoint au Bureau des affaires internationales de stupéfiants et d’application de la loi.
Kent a fait savoir à ses supérieurs qu’il avait confirmé, auprès des procureurs ukrainiens, que les responsables de Burisma avaient versé un “pot-de-vin” de 7 millions de dollars pour faire disparaître l’une des affaires contre l’entreprise. Et le pot-de-vin aurait été versé à un moment où Hunter Biden siégeait au conseil d’administration de Burisma.
“Les Ukrainiens ont entendu un message de notre part et ont ensuite vu un tout autre comportement, avec l’association de la famille Biden et une personnalité connue pour sa corruption (Burisma). Cette société était connue pour ne pas respecter les règles dans le secteur du pétrole/gaz.” avait écrit Kent
“Je dois noter qu’il y avait deux membres américains du conseil sur la Burisma : Hunter Biden et Devon Archer”, a écrit Kent à un autre fonctionnaire de l’État présent dans la chaîne de courriels. “Archer a récemment été inculpé dans une affaire de fraude fédérale.”
“Le propriétaire de Burisma était un exemple de comportement corrompu, et la position de Hunter Biden au sein du conseil d’administration pouvait créer la perception d’un conflit d’intérêts à l’époque où le vice-président Biden dirigeait une politique poussant le président Porochenko et le Premier ministre Iatseniouk à prendre plus d’actions anti-corruption », a déclaré Kent aux enquêteurs de l’impeachment de Trump, en 2019.
Dans la famille Biden, vous avez, d’un côté, le père qui prônait, aux yeux du monde, sa (farouche) volonté de lutter ardemment contre la corruption en Ukraine. Et de l’autre, son fils qui s’enrichissait dans une société gazière vérolée par la corruption … Alors conflits d’intérêts ou pas ???
Quand Biden faisait virer le procureur ukrainien qui enquêtait sur son fils
Début décembre 2015, le pouvoir ukrainien se préparait à accueillir un invité de marque, le numéro deux américain, le vice-président Joe Biden, en visite officielle à Kiev pour deux jours. Chacun attendait quelque chose de cette rencontre : le Premier ministre Arseni Iatseniouk, par exemple, espérait que Biden évaluerait positivement le travail de son gouvernement et qu’ainsi il conserverait son poste.
Le vice-président, lui, comptait bien soulever quelques questions et, comme on l’a su plus tard, poser certaines conditions. En particulier, il était prêt à mettre des milliards de dollars supplémentaires dans la balance en échange de la démission d’un homme d’État ukrainien, Viktor Shokin, treizième procureur général de l’Ukraine. Aux yeux de la Maison-Blanche, il était l’incarnation de l’incapacité de l’Ukraine à lutter contre la corruption.
Viktor Shokin, a mené une enquête active et permanente sur Burisma Holdings et son propriétaire, Mykola Zlochevsky. À l’époque, Hunter Biden continuait à siéger au conseil d’administration de la Birmanie. Le Parlement ukrainien a licencié Shokin à la demande de Joe Biden
En effet, en 2018, deux ans après avoir quitté ses fonctions, Joe Biden s’était vanté, devant un public de spécialistes de la politique étrangère, de l’époque où, en tant que vice-président, il a fait pression sur l’Ukraine pour qu’elle renvoie son procureur principal.
De ses propres mots, et devant des caméras vidéo qui tournaient, Biden a décrit comment il avait menacé le président ukrainien Petro Porochenko, en mars 2016, que l’administration Obama retirerait un milliard de dollars de garanties de prêt américaines (envoyant l’ancienne république soviétique vers l’insolvabilité) s’il ne licenciait pas immédiatement le procureur général Viktor Shokin.
“J’ai dit: Vous n’obtenez pas le milliard. Je vais partir d’ici, je pense que c’était environ six heures. Je les ai regardés et j’ai dit : Je pars dans six heures. Si le procureur n’est pas renvoyé, vous ne recevez pas l’argent »
“Eh bien, fils de pute, il a été viré. Et ils ont mis en place quelqu’un qui était solide à l’époque”, a déclaré Biden lors de l’événement du Council on Foreign Relations, insistant sur le fait que le président Obama était au courant de la menace.
Porochenko et le Parlement ukrainien ont, donc, mis fin au mandat de Shokin en tant que procureur. Et, bizarrement, au moment de son licenciement, Shokin a fait l’objet de vives critiques en Ukraine, et parmi certains responsables américains, pour ne pas avoir engagé suffisamment de poursuites pour corruption…
Durant son mandat en tant que vice-président d’Obama, Biden s’est rendu plus de dix fois en Ukraine. L’intérêt considérable que Joe Biden a porté à l’Ukraine, durant ce mandat, signifiait que l’attention des États-Unis à l’égard de ce pays serait instantanément accrue dès l’arrivée au pouvoir de la nouvelle administration présidée par Biden.
On ne saurait nier son influence sur la politique ukrainienne à l’époque … qu’en est-il aujourd’hui ?
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vivement que la justice américaine fasse son travail sur toute cette clique (Biden, Obama, Clinton…)
la justice américaine faire son travail ? hahaha si c’est la même que celle qu’on a en RANCE on peut toujours rêver
Quand je pense à la mafia Démocrate depuis Kennedy, fils de bootlegger, Obama, sénateur de Chicago, Clinton, président d’une Fondation collecteur de fonds publics à des fonds d’enrichissement privé, et invité VIP du Lolita Express joueur de saxo (ou de pipeau), je me demande souvent “Pourquoi ajouter le mot Démocrate” ?
On nous oppose le WaterGate, une espèce de chasse d’eau du Parti Républicain. Chez les Démocrates, le cliquet tourne à toute vitesse au son de GateGateGateGateGateGateGateGate… C’est assez logique, comme les socialistes, ils sont contre l’argent, tout contre.
Le père de JFK, issu d’un milieu modeste et diplômé de Harvard, était un homme d’affaires prospère dont les activités couvrirent la construction de bateaux, la banque, le cinéma (la RKO Pictures) et la bourse, ainsi qu’une personnalité politique très influente et un diplomate. On ne voit pas bien pourquoi il aurait risqué de mettre sa brillante carrière en danger en se lançant dans des activités mafieuses mais c’est bien la légende que l’Etat profond a diffusé avec insistance après l’assassinat de JFK et de son frère Robert, pour en couvrir les véritables auteurs. Elle a notamment été propagée par un certain nombre de publicistes prétendant dénoncer la thèse officielle du tireur solitaire et continue à l’être par de nombreux individus trop facilement influençables.
Votre “mauvaise foi” finira bien par les perdre.
Mais en attendant combien de morts et d’endeuillés alors que des deux côtés les militaires avec leur famille sont persuadés de défendre une bonne cause ?
Tout comme les GI’s persuadés en son temps de sauver l’Europe du nazisme, alors qu’ils contribuaient au péril de leur vie à installer une dictature ploutocratique bien plus horrible encore, quoique nettement plus discrète, anglo-étatsunisienne.
C’est l’avantage des révolutions de laisser le champ libre à de nouveaux profiteurs, sans cela ceux en place à Kiev, à Moscou ou ailleurs n’ayant pas vraiment un esprit partageur.
C’est l’avantage des révolutions de laisser le champ libre à de nouveaux profiteurs, ceux en place à Kiev, à Moscou ou ailleurs n’ayant pas sans cela vraiment un esprit partageur.
“siéger au conseil d’administration de la Birmanie” …..du Burisma ?
merci pour les infos, en anglais c était parsemé vous avez bien résumé.