Tandis que Hunter Biden s'enrichit grâce aux combustibles fossiles chinois, Joe Biden écrase l'énergie américaine en déclarant « la guerre de la pompe à essence » aux Américains, sous couvert de la lutte contre le changement climatique. Le fils Biden a, également, profité, financièrement, du retrait américain d’Afghanistan, décidé par son père, engendrant l’acquisition subséquente, par la Chine, du lithium Afghan.
Hunter Biden s’enrichit grâce aux combustibles fossiles chinois
En 2009, Hunter Biden (fils de Joe Biden) et Christopher Heinz (beau-fils de l’ancien secrétaire d’État américain et actuel envoyé spécial du président américain pour le climat John Kerry) ont créé la société internationale de capital-investissement Rosemont Seneca Partners.
En juin 2015, Rosemont Seneca a obtenu une participation de 20 % dans Bohai Harvest RST (BHR), une société de capital-investissement chinoise dont Hunter Biden était membre du conseil d’administration depuis sa fondation en 2013 jusqu’en 2019.
BHR s’appuie largement sur cette filiale internationale de la banque publique Bank of China pour financer ses investissements.
Bohai Harvest, propriété du gouvernement chinois, a investi 1 milliard de dollars, en 2015, dans la China Petrochemical Corporation (Sinopec Group), le plus grand conglomérat pétrolier et gazier du monde.
En octobre 2017, la société de Hunter Biden, Skaneateles LLC, a pris 10% de la participation que détient la société Rosemont Seneca dans Bohai Harvest RST. Hunter y investissant près de 420 000 $.
Dans les faits, la société de Hunter (Skaneateles LLC) détenait une participation de 10% dans la société chinoise de capital-investissement, Bohai Harvest RST.
Alors que Joe Biden avait promis, en octobre 2019, que les membres de sa famille ne s’engageraient pas dans des affaires étrangères, en avril 2021, des dossiers commerciaux chinois ont montré que Hunter Biden continuait de détenir 10 % de la BHR via Skaneateles LLC. Il a donc continué à profiter des entreprises pétrolières, gazières et charbonnières appartenant au gouvernement chinois (par le biais de sa participation dans Bohai Harvest RST), tandis que son père, Joe Biden, a annulé la construction du pipeline Keystone XL (une de ses premières mesures après son investiture) et interdit tout nouveau forage de pétrole (et de gaz) sur les terres américaines.
En résumé, pendant que Joe Biden a clos le dossier du Keystone Pipeline XL, qui aurait permis aux États-Unis d’obtenir 830 000 barils par jour en provenance du Canada, son fils a continué à s’enrichir en profitant de son investissement dans le géant pétrolier d’État chinois Sinopec Group … qui crée plus d’émissions de dioxyde de carbone que la nation entière du Canada. Pas très reluisant pour un Président se revendiquant de la lutte contre le changement climatique.
Comment la société d’Hunter Biden a profité du retrait américain d’Afghanistan
Hunter et les deux autres Américains possédaient 30 % de BHR et les acteurs chinois les 70 % restants, tous les acteurs chinois, comme la Banque de Chine, sont des « instruments » du gouvernement du Parti communiste.
Bohai possède Contemporary Amprex Technology Co. Limited (CATL), le plus grand fabricant de batteries lithium-ion au monde. CATL est également un important fournisseur de batteries de l’usine de Tesla Inc. à Shanghai, note le Wall Street Journal.
Selon l’Institute for Energy Research (IER), la demande de lithium devrait être multipliée par 40 par rapport aux niveaux de 2020 d’ici 2040. Et curieusement, l’action de CATL est montée en flèche entre novembre 2020 et février 2021, lorsque Joe Biden est arrivé au pouvoir, et dépasse actuellement les 500 $ par action, contre moins de 200 $ à la même époque l’année dernière.
Notons que la Chine contrôle actuellement les chaînes d’approvisionnement pour la majeure partie de la production et/ou de la transformation du lithium, note IER.
Or, en mai 2021, Biden a annoncé que les États-Unis s’appuieraient sur des pays «alliés» tels que la Chine pour fournir l’essentiel des métaux nécessaires à la construction de véhicules électriques et se concentrer sur leur transformation, au niveau national, en pièces de batterie. Tout ceci dans le cadre d’une stratégie visant à apaiser les écologistes.
Le rôle de BHR dans l’achat de la mine chinoise a, donc, pris une nouvelle dimension car la Chine pourrait utiliser sa domination croissante sur le lithium pour perturber l’industrie automobile américaine dans son virage vers les véhicules électriques. Ce composé faisant partie de plusieurs ingrédients clés des batteries de voitures électriques.
L’Afghanistan est naturellement riche en lithium, métal indispensable aux batteries des véhicules électriques et aux technologies de stockage des batteries … comme celles produites par CATL.
Or, quelques jours avant le retrait des troupes US d’Afghanistan à la mi-août, CATL a déclaré qu’il prévoyait un placement privé d’actions pour lever jusqu’à 58,2 milliards de yuans (8,98 milliards de dollars) pour financer six projets visant à augmenter sa capacité de production de batteries lithium-ion. Parallèlement à cela, et toujours en août 2021, Biden avait signé un décret visant à réaliser la moitié de toutes les ventes de véhicules neufs d’ici 2030 avec des véhicules à zéro émission.
Une des conséquences de ce retrait militaire soudain (et catastrophique) est que Biden a sciemment (ou pas) remis les réserves de lithium évaluées à 3 billions de dollars de l’Afghanistan à la Chine. En effet, début septembre 2021, les talibans avaient annoncé un partenariat avec la Chine, à savoir que la Chine sera leur « principal partenaire » pour aider à la reconstruction de l’Afghanistan.
Ironie de l’histoire, la Chine, peu soucieuse du lobby environnemental concernant les émissions de carbone, a, donc, obtenu l’avantage sur l’Occident concernant les ressources nécessaires à l’abandon des combustibles fossiles.
En possédant des parts dans la société d’investissement privée d’État chinoise Bohai Harvest RST, la famille Biden, via Hunter, aurait donc profité (intentionnellement ?), financièrement, du retrait américain d’Afghanistan et l’acquisition subséquente par la Chine du lithium Afghan.
Une nouvelle fois, Hunter Biden se retrouve au milieu de collusions qui ne peuvent plus être vues comme de simples coïncidences. Cependant, du côté de la Maison Blanche c’est « circulez y a rien à voir » et l’administration Biden continue de nier les connivences.
C’est le sénateur du Delaware un “inside paradis fiscal” donc Biden est depuis des lustres le roi des corrompus, il est l’image même du système version goodfather tandis que nous avons la version du gendre idéal du système, vicelard sous tout rapport… 🙂
Merci pour cet excellent article mais par pitié corrigez les coquilles qui font mal aux yeux comme le participe passé du verbe enrichir 🙂
Hunter Biden a été à bonne école avec le vice Président Dick Chesnay qui a mis sa société Halliburton au service de la reconstruction de l’Irak et notamment ses exploitations pétrolières. Le récent mouvement spéculatif sur le pétrole dont le prix a plus que doublé en quelques jours montrent que les gens bien informés et manipulant la peur de manquer peuvent gagner beaucoup d’argent en peu de temps.
Les EUA “nettoient” leur pays en installant des laboratoires dangereux hors de leur pays, en limitant progressivement leur production de gaz et de pétrole et en faisant fabriquer des batteries dans des conditions déplorables à l’extérieur.
Même s’ils n’en sont pas encore arrivés au même point, ils prennent le chemin de la France, la désindustrialisation synonyme de dépendance. Pour l’instant, leur force réside dans le contrôle presque absolu de l’information.