Le conseil de l’UE a approuvé ce mercredi 16 mars 2022 une proposition débloquant l’accès de montants non dépensés, initialement alloués à la gestion du Covid, vers l’aide à l’accueil des réfugiés ukrainiens. En tout, l’aide supplémentaire pourrait représenter 420 millions d’euros provenant de fonds inutilisés. Les Etats membres ont carte blanche pour accélérer le déploiement de tous les financements non encore programmés au cours de la période 2014-2020.
Présentation des programmes de cohésion de l'UE
La politique de cohésion est le premier poste de dépense de l’Union européenne.
Son ambition est de réduire les écarts de développement entre les régions et ses objectifs visent à développer une croissance « intelligente, durable et inclusive dans l’Union européenne » (on dirait un tract pour En Marche).
En réalité, cette approche regroupe des thématiques budgétaires très larges (voire fourre-tout) :
Ce programme s’élevait à un budget de 351,8 milliards d’euros pour la période 2014-2020.
A cette somme s’était ajoutée une enveloppe de 47,5 milliards d’euros pour le fonds REACT-EU, créé en urgence fin 2020 pour gérer la pandémie de Covid-19 à l’échelle européenne.
Réorientation du budget Covid
Apparemment toute l’enveloppe n’a pas été dépensée et les États membres sont autorisés à utiliser d’urgence les fonds restants. Une somme d’environ 420 millions d’euros provenant de fonds inutilisés devrait être débloquée, bien que la réaffectation finale dépende des États.
Pour la nouvelle tranche 2022 de REACT-EU, 10 milliards d’euros sont disponibles et peuvent être également utilisés.
Si l’on peut saluer la politique d’accueil des réfugiés de l’UE, certains voient d’un mauvais oeil le flou autour de l’allocation du budget servant la politique de cohésion. On ne sait pas très bien si ces fonds sont un outil de planification sur le long terme ou s’ils sont un soutien au gré des crises.
Quand le droit est mort, tout le reste suit rapidement.
Depuis 2 ans plus rien n’est valide, plus aucun traité, plus aucune législation et les officines de contrôle sont totalement corrompues.
La seule chose qui marche encore en France, c’est la fiscalité. La les décisions sont promptes, les tribunaux bien dotés et le tout est très efficace pour tirer les derniers cents de la société française au profit de la bureaucratie bourgeoise.