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Comme vous le voyez ci-dessus, la correction boursière aux Etats-Unis est sévère depuis six mois : le Dow Jones a perdu preès de 15% dans une dégringolade qui correspond à ce que les financiers appellent un bear market. Autrement dit, les cours sont durablement orientés à la baisse, pour des raisons systémiques qui ne sont pas prêtes de s’inverser.
Nous avons largement évoqué, durant les derniers 24 mois, le caractère artificiel des cours boursiers. La spéculation a ses raisons que la raison ne connaît que rarement.
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Fondateur du Courrier des Stratèges. Ancien élève de l'ENA, ancien administrateur de la sécurité sociale. Entrepreneur.
© 2023 Le Courrier des Stratèges
Bien qu’étant à jour dans ma cotisation, j’ai des problèmes récurrents pour accéder aux articles payants : que se passe-t-il ??
Les sites qui déplaisent sont frappés de dysfonctionnements. Le plus simple, je pense, c’est de copier l’adresse de la page à laquelle on veut accéder et de la coller dans l’en-tête de la page “mon compte” après s’y être identifié. Ça marche à tous les coups.
La première des choses à faire est de démonétiser le plus possible sa vie et commencer par penser troc : services, biens, temps, bonheur, relations humaines, investissements dans l’outil de travail. Quand la monnaie devient folle et n’est plus un outil de référence des échanges, il faut penser outil et utilité. L’outil, l’intelligence associée à l’outil, est le meilleur moyen d’échange en situation de crise monétaire et boursière. Et nous aurons les deux sous peu…
Si vous arrivez à monnayer votre savoir et votre savoir-faire contre des biens matériels ou services (exemple du SEL), alors vous êtes sauvés, vous ne serez jamais ruinés. La principale richesse est ce que nous avons en nous, pas hors de nous – schisme éternel entre l’être et l’avoir. Le pire est de penser, alors que se profile un dégonflement massif de la bulle de la fausse monnaie – dettes souveraines hors de contrôle, valeurs boursières détachées du CA et du bénéfice des multinationales, taux interbancaires trafiqués au plus haut niveau des banques centrales, planche à billets pour éviter par une course vers l’abîme l’ajustement général qui visera à faire revenir l’économie mondiale à l’étiage du réel, donc chute de 50 à 70% des patrimoines boursiers et bancaires puis faillite des États surendettés – de croire que l’accumulation d’argent en banque ou sur des comptes offshore vous sauvera.
Quand la monnaie ne vaut plus rien, elle ne vaut pas plus dans un paradis fiscal qu’à la Caisse d’Épargne du coin. Autant imprimer des billets sur votre imprimante ! C’est interdit par la loi, mais la monnaie n’est que le fait du Prince, et celui-ci s’assoie sur les principes quand il veut imposer sa loi, sa monnaie, qui passe de fausse à vraie par le simple axiome de la force physique ou militaire. Le législatif ne faisant que traduire en droit la violence illégitime du pouvoir, qui deviendra par ce fait légitime.
Mais là où nous sommes forts, c’est qu’un pouvoir légitimé par la force ne peut contrôler les milliards de mini interactions qui font le sel de la terre, l’économie de base, informelle et vitaliste. Sans informatique, sans monnaie digitale, le contrôle sommital ne peut rien.
Le troc est tout. Dans tous les effondrements économiques, le troc est tout.
Il faut d’ors et déjà se mettre en position d’échange basique.
Se remettre en position psychologique comme si nous devions échanger du feu contre des os.
Nous avons cela au fond de nous, c’est assez simple à activer.
Il suffit de faire un peu d’éthologie et observer comment le biotope animal possède cette intelligence.
L’on gagne en intelligence à lire les survivalistes.
Non pas pour réussir le concours du plus paranoïaque, mais pour se préparer mentalement.
Nous vivons actuellement un seuil anthropologique.
Il a commencé quand on a découvert, dans les années 1990, les premières exoplanètes viables, donc potentiellement habitées par d’autres formes de vie. Cette découverte à mis fin à l’anthropocentrisme, aux croyances, au mythes qui gouvernaient nos esprits depuis des milliers d’années.
Je précise que je ne suis pas Roswellien.