Xavier Azalbert m'a fait l'amitié de m'accorder une interview où il fait le point de l'actualité brûlante de France Soir. Cette rencontre était évidemment l'occasion de nouer un échange sur le rôle de la CPPAP et sur la liberté de la presse. C'était aussi l'occasion d'évoquer la stratégie à mener face à Emmanuel Macron.
Tout le monde connaît le combat courageux de Xavier Azalbert contre le ministère de la Culture et contre la Commission paritaire des publications et agences de presse qui vient de lui retirer son label d’organe d’information de politique générale pour des motifs présentés comme d’intérêt général. Il a bien voulu nous en parler longuement aujourd’hui, et je l’en remercie !
Cet entretien a peut-être donné l’occasion de préciser nos différences de positionnement sur la question de l’Etat et du rapport à l’ordre vertical de la société. Vous le savez, le Courrier est d’essence, de constitution, d’esprit, profondément libertarien et considère que l’Etat n’a guère de raison de sortir de son pré carré naturel : la levée de l’impôt, l’émission de la monnaie, l’ordre public, la justice, la diplomatie.
Mais que diable le ministère de la Culture s’occupe-t-il « d’aider » la presse ?
Il me semblait positif que Xavier Azalbert ait l’occasion d’apporter son éclairage sur cette question.
Bon courage à lui, en tout cas.
Il n’y a strictement aucune raison pour que l’Etat s’occupe de la création monétaire. Il n’y a d’ailleurs aucune raison pour que la quantité de monnaie augmente. C’est le principe du Bitcoin dont le plafond est fixé à 21 millions. Si la productivité, grâce à l’innovation augmente, les prix s’ajustent tout simplement à la baisse.
Il n’y a d’ailleurs aucune raison pour qu’une zone monétaire corresponde à une nation. Le lavage de cerveau à propos de la soit disant « souveraineté » monétaire est tel, que la plupart des gens ne songent même pas à remettre ce simple symbole en cause.
Une organisation sociale « libertarienne » est une société libérée de l’oppression des hommes de l’Etat.
L’ordre social repose alors sur le droit de propriété (c’est à dire le respect du fruit du travail de chacun) et la coercition des hommes de l’Etat est remplacée par le droit du contrat.
Pour approfondir sérieusement le sujet, on peut se reporter aux ouvrages de Murray Rothbard et Hans Herman Hoppe (qui fut élève de Rothbard).
l’Hebdomadaire Rivarol a perdu récemment son agrément de la C.P.P.A.P.
Article paru dans ce même hebdomadaire le 7 décembre 2022 n°3544
Je ne suis pas convaincu par les propos de Monsieur Azalbert,ça part dans tous les sens.Ce monsieur s’écoute parler c’est agaçant.Il y a des gens qui ne savent pas aller à l’essentiel.
Une population en bonne santé est une population qui vit dans un pays avec un bon IDH – Indice de Développement Humain – c’est-à-dire, dans l’ordre du classement mondial : 1) en Norvège – 2) en Suisse 3) Irlande – 4) Allemagne …. 15) Royaume-Uni … 17) Liechtenstein …. 27) France. Le niveau de culture générale, la possibilité d’accéder aux débats publics, de participer à la vie sociale et politique, le libre accès à l’information et à l’expression sont des éléments déterminants dans les critères retenus … La France est bien à sa place … derrière la Corée du Sud (23è) et néanmoins un peu devant les Émirats Arabes Unis (35è) et l’Arabie Saoudite (37è)