Pour décrire ce nouveau socialisme de l’égalité sociétale, Alain de Benoît avait forgé l’expression « idéologie du même ». Le maire de Pantin (Seine-Saint-Denis) semble en tout cas avoir pris ce programme au sérieux.
Pour ma part, encore insuffisamment habitué à la gorafisation du monde, j’avais d’abord écarté cette nouvelle avec un sourire de dédain. Il a fallu que la rédaction du Courrier me relance pour que je finisse par comprendre que ce n’était pas une blague.
L’égalité, valeur phare des fosses communes
C’est le quotidien Ouest-France, peu suspect de dadaïsme non-virologique, qui annonce que le maire-humoriste de Pantin a déclaré : « Nous rajouterons un E […] pour qu’il y ait une prise de conscience sur cette égalité entre les femmes et les hommes, qui n’est pas encore parfaite ». Ce qui semble, en revanche, de plus en plus parfait, c’est l’égalisation des intellects de la gauche occidentale à un niveau de QI correspondant plus ou moins à celui des chiens les mieux dressés.
[VOEUX DU MAIRE @BertrandKern]
— Ville de Pantin (@VilledePantin) January 2, 2023
Bertrand Kern présente ses vœux aux Pantinois pour cette nouvelle année.
Et en 2023, la ville de #Pantin s’engage résolument pour l’égalité femmes-hommes et devient Pantine.
La suite ci-dessous ???? pic.twitter.com/ygpLKirftS
On pourrait ressentir la tentation de plaisanter, par exemple en faisant remarquer que, dans le domaine anatomique aussi, l’égalité homme-femme, pour quiconque est équipé d’un mètre ruban, laisse encore à désirer. Mais on s’en abstiendra par prudence, tant il est vrai que plaisanter avec les idéologues n’est pas exempt de tout danger : les adeptes du mètre ruban risquent d’être aussi des maniaques du ciseau. Après tout, l’utopisme apocalyptique (incluant souvent des projets d’abolition de la différence sexuée) est un trait typique de la première phase des révolutions millénaristes – au cours de la seconde phase, en général, on permet, par des méthodes pas toujours intégralement Charlie, à quelques millions de « mangeurs inutiles » d’accéder à la seule égalité incontestable qui s’offre à la condition humaine : celle des cadavres.
Quand les limites de la réalité sont abolies et que tout est inversé, tout est possible.
Au royaume d’Ubu les fois sont rois!
Les élus verts dans leur fonction de maire montrent tous les jours leur paranoïa leur folie et l’absurdité de leurs décisions ainsi que la futilité de leurs projets.
Pendant que nos politiques dissertent sur le sexe des anges, la cité prend feu.
Après délibérations, le conseil municipal de Macon décidé qu’il n’ajouterait pas de « e »
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De l’égalité réelle entre les ânes et les dindes… (voir Les amis de Bartleby).
René Guénon, dans son ouvrage « Initiation féminine et initiations de métier, Études Traditionnelles », nous fait remarquer que dans la Franc-Maçonnerie moderne (“spéculative”), nous trouvons l’existence d’une « Maçonnerie mixte », ou « Co-Masonry », comme elle est appelée dans les pays de langue anglaise, qui représente tout simplement une tentative de transporter, dans le domaine initiatique lui-même qui devrait encore plus que tout autre en être exempt, la conception « égalitaire », si chère au monde moderne, qui, se refusant à voir les différences de nature qui existent entre les êtres, en arrive à attribuer aux femmes un rôle proprement masculin, et qui est d’ailleurs manifestement à la racine de tout le « féminisme » contemporain, notamment celui, obscène et profane, des « Femen », ou celui, agressif, des « chiennes de garde », aboyant contre tous les hommes sans distinction ; un féminisme parodique et vulgaire qui nuit au Vrai Féminisme (antique et spirituel) qui tend, malgré tous les obstacles, à renaître de ses cendres…
Rappelons que la pierre fondamentale de l’ordre social dans l’Inde, c’est la division en castes.
La première origine des castes (base naturelle de l’organisation synarchique) se trouve dans la primitive religion naturelle. Religion signifie relier, pour se relier, il faut observer les rapports mutuels des êtres différents : masculin et féminin ; violer cette loi en nivelant les sexes que la nature a faits dissemblables, c’est créer le désordre.
« Le principe de l’institution des castes, si complètement incompris des Occidentaux, écrit René Guénon (dans Autorité Spirituelle et Pouvoir Temporel), n’est pas autre chose que la différence de nature qui existe entre les individus humains, et qui établit parmi eux une hiérarchie dont la méconnaissance ne peut amener que le désordre et la confusion. C’est précisément cette méconnaissance qui est impliquée dans la théorie « égalitaire » si chère au monde moderne, théorie qui est contraire à tous les faits les mieux établis, et qui est même démentie par la simple observation courante, puisque l’égalité n’existe nulle part en réalité. »
Pour rester toujours le maître, l’homme a, de tout temps, mis les institutions et les mœurs en harmonie avec les facultés qu’il possédait. Le résultat final d’un tel régime serait le triomphe de la bestialité.
Ceux qui veulent faire de la femme l’égale de l’homme, méconnaissent la différence de facultés qui existe entre les deux sexes, ou la relation qui existe entre les facultés et les droits.
Les facultés : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/psychologieetloidessexes.html
Les droits : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/lebienetlemal.html