Conseiller de l’acteur Zelenski, le metteur en scène Arestovytch vient de présenter sa démission : réel repentir, ou inquiétudes quant au scénario ?
« Quel artiste meurt en moi », aurait déclaré l’empereur Néron, aussi connu à la ville en qualité d’histrion matricide et pyromane. « Je veux donner un exemple de conduite civilisée », a déclaré Oleksiy Arestovytch, commentant la démission qu’il vient de soumettre à l’exécutif kiévien. Tristement connu pour divers cas de médiamensonges avérés et prémédités, ce spécialiste de la propagande de guerre sale bat sa coulpe, s’accusant de la propagation d’une fausse nouvelle.
Il faut dire que cette nouvelle-là, à la différence des brouettées de mensonges jusqu’ici charriées par Arestovytch, accusait, pour une fois, non pas la Russie, mais l’armée ukrainienne de dommages infligés à la population civile. Il s’était en effet fait l’écho de l’hypothèse selon laquelle la récente tragédie de Nipro serait due, non pas directement aux frappes russes, mais à la DCA ukrainienne – notoirement imprécise et équipée de matériels anachroniques. Il est donc probable que ce menteur compulsif – qui a même théorisé l’emploi systématique du mensonge dans la propagande de guerre – s’accuse, pour sa sortie de scène, d’une des rares vérités qu’il ait proférées au cours de sa carrière.
Arestovytch, démissionnaire du gouvernement – pas du mensonge
Quoi qu’il en soit du fond de l’affaire, on reste facilement songeur devant le calendrier des événements – c’est-à-dire le fait qu’Arestovytch choisisse de s’éloigner de l’exécutif kiévien au plus fort d’une guerre ingagnable dont le bilan économique et humain pour la population ukrainienne devient probablement insoutenable.
Pour autant, on aurait tort de trop s’inquiéter pour la carrière d’Oleksiy Arestovytch : quittant une fonction publique officiellement non rémunérée, ce dernier restera l’un des blogueurs les plus populaires d’Ukraine, grâce notamment à la censure exercée par son ancien patron, qui, avec la complicité des GAFAM, lui a assuré une position de monopole dans l’usage de la langue russe sur YouTube en Ukraine – par le procédé hautement « civilisé » et « européen » consistant à éliminer tous ses concurrents.
Que devient l’acteur, sans metteur en scène pour le diriger? Il devient metteur en scène de sa propre action comme les acteurs les plus doués.
Le Pentagone ne veut pas de cette guerre. La CIA laisse entendre que le comique Zelensky pourrait être victime d’un attentat (potentiellement commis par la CIA elle-même), ce qui aiderait les otanisés à sortir de ce bourbier. Le gars Arestovytch, peut, lui, encore s’éclipser de la secte des ukronazis où tous se tiennent par la barbichette. Il se tire ailleurs ! J’espère qu’il a assuré ses arrières d’un coup tordu émanant du joueur de piano ou d’un autre membre des ukrotanisés.