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La chasse aux entreprises qui restent en Russie depuis Yale ou Stanford, par Ulrike Reisner

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24 janvier 2023
dans Fil NOM
Temps de lecture : 5 minutes
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La chasse aux entreprises qui restent en Russie depuis Yale ou Stanford, par Ulrike Reisner
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Sous prétexte de « scientificité », les universités d’élite américaines comme Yale ou Stanford préparent le pillage en Europe et en Russie. Elles sont volontiers soutenues par les dirigeants ukrainiens. Tous les moyens ou presque sont bons pour porter atteinte aux entreprises européennes.


La banque autrichienne Raiffeisen Bank International est sous pression – moins économiquement que moralement. Certes, elle a ralenti les nouvelles affaires avec les clients dans la Fédération de Russie depuis le début de la guerre. Mais la banque ne s’est pas retirée du marché russe. Le cours fort du rouble ainsi qu’un bon niveau des taux d’intérêt ont permis à Raiffeisen de réaliser 1,4 milliard d’euros de bénéfices entre janvier et septembre 2022, soit la moitié des bénéfices du groupe. Toutefois, Raiffeisen ne peut actuellement pas accéder à cet argent en raison des contre-sanctions russes.

La pression monte maintenant, car le président du directoire, Johann Strobl, et le directeur général, Andreas Gschwenter[1], se retrouvent sur le site ukrainien « War & Sanctions »[2] sous la rubrique « awaiting sanctions ». Les principaux sponsors du site, le ministère ukrainien des Affaires étrangères et l’Agence nationale ukrainienne anti-corruption (NAZK) recommandent donc manifestement de sanctionner les deux hommes. [3],[4]Officieusement, on entend dire par les personnes concernées que la pression augmente sur les clients Russes et Ukrainiens de Raiffeisen Bank International pour qu’ils retirent leurs fonds. En apparence, la guerre économique fait également rage dans les médias sociaux. Des captures d’écran comme celle-ci[5] sont censées prouver que Raiffeisen accorde des conditions de crédit particulièrement avantageuses aux soldats russes. Toutes les banques russes sont tenues par la loi russe d’accorder un moratoire sur les crédits aux soldats appelés, a expliqué la Raiffeisen Bank International à ce sujet.

Lâcher les chiens sur l’économie

Retour en Ukraine : « War & Sanctions » est une mine d’or pour le dénigrement public systématique d’entreprises et de personnes travaillant pour elles. L’objectif de ce site est « d’informer les gouvernements étrangers et le grand public des sanctions déjà imposées à la Russie et de demander une extension des sanctions contre ceux qui soutiennent la guerre. Cela permettra d’exercer une pression maximale sur les complices de la guerre et de rapprocher la victoire de l’Ukraine ».

Dans ce contexte, le public est appelé à participer activement à la chasse : « Le portail permet également aux utilisateurs de déclarer les avoirs des cibles des sanctions. Les avoirs gelés peuvent contribuer à la reconstruction future de l’Ukraine. Les utilisateurs peuvent également signaler toute information disponible sur le contournement des sanctions ».

Officiellement, les exploitants de la plate-forme s’engagent à coopérer avec le groupe de travail international sur les sanctions russes du Freeman Spogli Institute for International Studies de l’université de Stanford, et notamment avec le groupe d’experts Yermak-McFaul.[6] Le groupe d’experts a été créé à l’initiative du président Volodymyr Zelensky. Il est dirigé par le chef du bureau présidentiel ukrainien Andrii Yermak et le directeur du Freeman Spogli Institute for International Studies (FSI), Michael McFaul.

Outre Michael McFaul, c’est surtout Jeffrey Sonnenfeld qui est actif aux États-Unis lorsqu’il s’agit de traquer les éventuels soutiens de la Russie dans l’économie internationale. Le fondateur du Chief Executive Leadership Institute à la Yale School of Management observe depuis février 2022, selon ses propres indications, bien plus de 1.200 entreprises.[7]

Sonnenfeld se targue d’avoir ainsi apporté une contribution non négligeable à la guerre économique contre la Russie : « Notre liste a déjà fait l’objet d’une large couverture médiatique, car elle a contribué à accélérer l’exode massif des entreprises hors de Russie ». Sonnenfeld a animé à ce sujet une liaison en direct avec le président Volodymyr Zelensky lors du Yale CEO Summit en juin 2022. [8] Sa base de données est actualisée en permanence et constitue – à l’instar de « War & Sanctions » – un « Hall of Shame » de toutes les entreprises et personnes qui ne veulent pas se soumettre à la logique des sanctions des États-Unis. Il va sans dire que Sonnenfeld espère également que sa base de données bénéficiera du soutien actif de dizaines de milliers de dénonciateurs. Son objectif : faire tomber l’économie russe une fois pour toutes.[9]

Sur les 226 entreprises internationales actuelles qui – selon les observations de Sonnenfeld – refusent obstinément de quitter la Russie, on ne trouve que 25 entreprises américaines. De même, 25 entreprises sont françaises, 12 autrichiennes, 19 allemandes, 12 italiennes, 5 espagnoles, 4 suisses et 41 chinoises.

Les Etats-Unis mènent une guerre économique contre la Russie et l’Europe, sous prétexte de défendre les « valeurs occidentales » telles que la démocratie ou l’Etat de droit. Pour ce faire, la technostructure a recours à des universités comme Stanford ou Yale qui, sous prétexte de « scientificité », préparent le pillage en Europe et en Russie. Elles sont volontiers soutenues par les dirigeants ukrainiens.

Rappelons que les élites de l’UE ont accordé à l’Ukraine le statut de candidat à l’adhésion.

Rappelons que le Council on Foreign Relations américain demande publiquement que l’Ukraine ait immédiatement accès au marché intérieur de l’UE afin de soutenir l’économie du pays.

Rappelons aussi de la devise officielle de la Yale School of Management : « Novus Ordo Seclorum ». Il s’agit également de l’une des deux devises latines figurant au dos du sceau des États-Unis et qui orne le verso du billet de 1 dollar.

La boucle est ainsi bouclée : il s’agit du pouvoir hégémonique et des intérêts économiques de la technostructure américaine.


[1] https://www.rbinternational.com/en/who-we-are/governance-and-compliance/boards.html

[2] https://sanctions.nazk.gov.ua/en/

[3] https://sanctions.nazk.gov.ua/en/sanction-person/6548/

[4] https://sanctions.nazk.gov.ua/en/sanction-person/6549/

[5] https://twitter.com/atharavesta/status/1609913972303761410?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1609913972303761410%7Ctwgr%5E4af06a1c990c95262a7a70df8cdc6c4b90df339d%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2F

[6] https://fsi.stanford.edu/working-group-sanctions

[7] https://som.yale.edu/story/2022/over-1000-companies-have-curtailed-operations-russia-some-remain

[8] https://www.youtube.com/watch?v=FlxaTXuaqYo

[9] https://foreignpolicy.com/2022/07/22/russia-economy-sanctions-myths-ruble-business/?tpcc=recirc_latest062921


Étiquettes : économieEtats-UnisRussiesanctionstechnostructureUEUkraine
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Commentaires 7

  1. Térence Gros says:
    il y a 3 jours

    Le chantage Ukrainien sur les entreprises qui restent en Russie avec menaces à gogo sous fond de victimisation Ukrainiens pour dire que les entreprises Européennes ou Japs ou je ne sais pas quoi qui restent en Russie pour faire des affaires avec les Russes sont des criminels de guerre selon eux et les suceurs Occidentaux pro Ukraine de parties intimes UkroNazis qui ne voient pas qu’ils se font avoir par Zelenski et sa bande d’oligarques Ukrainiens mafieux qui bouffent le pognon des Occidentaux.

    Répondre
  2. Ping : controinformazione.info | La caccia alle aziende che restano in Russia da Yale o Stanford
  3. Patrick Maréchal says:
    il y a 3 jours

    Le meilleur moyen de perdre la guerre cela. Vous pensez que Total Energies va plier ? Elon Musk ne l’a déjà pas fait … L’Ukraine compte ses jours à vivre. Les universités américaines ne sont elles devenues que des pensionnats de zozos ???

    Répondre
    • breizh says:
      il y a 3 jours

      Total a « lâché » quasiment tous ses actifs en Russie… Quel gâchis.

      Vivement la fin de cette folie.

      Répondre
  4. gastoche says:
    il y a 3 jours

    Face à l’intimidation mafieuse il convient de se montrer discret et rotor. 🚁 Les crétins lâcheront la rampe, eh bien tant pis pour eux. Pour les autres, soyez certain que les Russes proposent du conseil en dissimulation d’actifs en Russie.

    Répondre
  5. Ping : La caccia alle aziende che restano in Russia da Yale o Stanford - Veronulla
  6. Huger says:
    il y a 2 jours

    Et qui contrôle la technostructure américaine?
    https://reseauinternational.net/andrei-martyanov-a-t-il-raison-de-critiquer-les-elites-dirigeantes-americaines/
    Le Pentagone semble avoir des différences d’appréciation avec ce « deep state » comme le montre la dernière intervention du général Miley.
    Il est douteux que les réalistes l’emportent sur les fous furieux
     » Sans l’Ukraine, notre ordre mondial pourrait ne pas survivre  » (Nathaniel Rothschild, 27 février 2022)

    Répondre

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