La Banque mondiale (BM dans le jargon) ne peut plus le cacher. Il y a six mois, cette dernière avait déjà revu à la baisse ses prévisions de croissance mondiale pour 2022 et pour 2023, les ramenant respectivement à +2,9% et +3,0%. Aujourd’hui, dans son dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales, la Banque mondiale a quasiment réduit de moitié sa prévision pour 2023, préférant tabler sur un petit 1,7% de hausse du PIB mondial, et ce en raison du ralentissement de la croissance dans toutes les principales économies du monde.
L’Europe, qui a longtemps été un grand exportateur vers la Chine, souffrira probablement de l’affaiblissement de Pékin au plan économique. Selon les prévisions de la célèbre institution créée lors des accords de Bretton Woods en 1944, sous la houlette de Keynes et White, l’Union européenne, de plus en plus à genoux au plan énergétique devant les USA, ne connaîtra aucune croissance cette année, après avoir progressé de 3,3 % en 2022. On se consolera en constatant que pour la Bulgare Kristina Georgieva, qui a succédé à Christine Lagarde à la tête du FMI, le rapport de la BM fait écho aux prévisions tout aussi pessimistes qu’elle avait émises une semaine plus tôt dans l’émission « Face the Nation » de CBS, dans laquelle elle a estimé qu’un tiers du monde allait entrer en récession « plus ou moins prononcée » cette année. Folle ambiance pour 202
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Notons que le montant global des ventes de Pfizer, leader du big pharma mondial, n’est que de 100 milliards de dollars, seulement 10% que du chiffre d’affaires de la corruption des institutions européennes, autrement dit le sacrifice énorme offert par les européens à la déesse du pouvoir abusif et violent universel, qui se dénomme Kali en Inde. C’est aussi le quart du PIB de l’Allemagne leader économique de l’Europe.