En expulsant du bois attenant à leur village une poignée de roms, des citoyens se sont fait justice de leur propre main – une nouvelle habitude, qu’ils exhibent (pour l’instant ?) de façon trop sélective.
Le peuple de France, enfin, se soulève. Contre la caste de parasites apatrides qui l’a soumis à de curieuses expérimentations médicales sous le prétexte d’une « pandémie », avant d’entreprendre de le spolier économiquement sous le prétexte d’une « guerre mondiale » faisant rage dans quatre départements de l’Ukraine ?
Non. Contre quelques familles de roms, qui avaient eu la mauvaise idée d’établir un campement dans le bois du village de Villeron (95) – sans autre forme de délinquance, semble-t-il, que celle qu’implique leur nature d’homo sapiens soucieux de se préserver du froid de l’hiver : ils avaient coupé du bois pour se chauffer.
Or les habitants de Villeron aiment passionnément la forêt, qui leur sert, comme à Klaus Schwab, à se promener le dimanche en guise d’adoration de la déesse Gaïa – compte tenu de leurs revenus putatifs et de leur nouveau statut politique de « gens qui ne sont rien », c’est d’ailleurs probablement la seule distraction qu’ils peuvent se permettre (pour l’instant) d’avoir en commun avec les maîtres du monde.
Sapiens roms contre post-citoyens zélotes de Gaïa
Les roms ont donc été chassés manu militari, et leurs cabanes détruites, avec, semble-t-il, la complicité au moins passive de la gendarmerie – comportement insolite, pour peu qu’on se souvienne avec quel zèle les forces de l’ordre de la Macronie protègent en général des squatteurs migrants qui (à la différence de ces Tziganes probablement citoyens de la Roumanie ou de la Bulgarie) n’ont officiellement rien à faire sur le territoire national.
Mais peut-être cette mansuétude inhabituelle du personnel de l’éborgneur Darmanin pour les Gaulois réfractaires constitue-t-elle un ballon d’essai pour le bêta-testing d’une méthode assez classique de gestion de la plèbe en colère : dresser les sans-abris de demain contre les sans-abris d’aujourd’hui. A ceux de demain, on a pourtant bien promis que « vous ne posséderez rien et vous serez heureux » – « Heureux », chers sans-dents, « heureux » – pas « hargneux » !
oui … bon.
… limite méprisant non ?
l’impression de m’être abonné à canal par erreur.
Oh ! Un macroniste qui s’ignorait ! ????????
Des Roumains occupaient un espace de ma commune depuis plus d’un an, malgré le mécontentement des riverains. La mairesse, compatissante, refusait de les chasser. Un arrêt préfectoral plus tard (lequel passait outre la trêve hivernale), un tractopelle a détruit sous leurs yeux leur abri de fortune, sans que les employés zélés leur laissent le temps de récupérer leurs maigres possessions à l’intérieur (on parle là de quelques habits, en plein hiver). Dès le lendemain, les services de la compatissante mairesse dressaient un grillage prémédité autour de l’espace ainsi dégagé, histoire qu’ils ne puissent pas venir se réinstaller.
Si j’avais un squat près de chez moi ça m’inquiéterait un peu aussi
Alors que faire ? Que proposez vous comme solution dans une telle situation ?
Oui, c’est sur le modèle du covidisme: la mort existe. Les épidémies existent. Les gens plus pauvres que nous qui pourraient être tentés de nous voler existent.
Désolé, je n’ai rien à vous proposer. Mon projet n’est pas de me substituer à un Etat-nounou ou de fournir une doctrine à un tel Etat.
Vous militez pour le port d’arme? Si oui: vous voyez bien que vous n’avez pas besoin de moi pour soulager vos angoisses. Si non: pourquoi ne le faites-vous pas?
Je ne vois pas de solution contre une violence institutionnalisée, lorsqu’elle est soutenue par une opinion publique craintive et consentante.
Alor prenez les chez vous par charité chrêtienne et vous donnerez un pertinent exemple…….
N.B.: ils n’étaient, du point de vue de la loi, “chez” personne, mais dans un espace public, qu’ils n’avaient d’ailleurs pas privatisé.
C’est vous qui parlez de charité chrétienne. Moi, je ne m’intéresse qu’à la liberté.
Oui, voilà, comme pour l’exclusion des soignants.
La peur d’un peureux n’est la preuve de rien.
Tout ce qu’on peut vous souhaiter, c’est de ne jamais être la victime d’une telle violence. Et, vu les temps qui courrent, ça implique aussi de vous souhaiter pas mal de chance…