Ce nouveau non-lieu obtenu par la non-personnalité Gérald Darmanin face aux accusations de viol émanant d’une non-victime, qui pourrait tout aussi bien être assise au banc des accusés, serait sans doute un non-événement, aux yeux d’une opinion publique qui avale déjà depuis des années l’impunité de facto de l’oligarchie économique – et notamment des réseaux de pédocriminalité qui semblent aujourd’hui la fédérer en Occident.
La relative nouveauté, à l’échelle française, c’est simplement que – depuis l’arrivée au pouvoir de la Macronie (ancienne UMPS), et la suspension de facto du mécanisme des alternances de surface – cette impunité élitaire est désormais étendue aux membres de la représentation pseudo-démocratique. Mais là aussi, après les scandaleux acquittements Buzyn, Kolher ou Moretti, on pourrait s’attendre à ce que ce nouveau non-lieu rencontre une opinion publique dûment « immunisée ».
Le non-lieu de Darmanin est-il extensible à l’homme blanc non-ministre ?
Seulement voilà : la nouvelle tombe pile au moment où d’autres secteurs (dits « société civile ») de la Macronie relancent une campagne de terreur féministe tous azimuts. Quand le HEC constate avec indignation que « 14% des Français n’ont jamais entendu parler de #MeToo », on a très envie de lui rappeler que, quand il s’agit du ministre de l’Intérieur d’E. Macron, le HEC semble lui aussi très vite oublier son catéchisme #MeToo.
Au moment, aussi, où l’aile woke de LFI s’acharne sur le député Quatennens, avec une indifférence affichée à la réalité des faits (le mâle – surtout blanc – est coupable de naissance) – indifférence que personne, curieusement, ne semble vouloir appliquer au cas Darmanin : là, tout d’un coup, même le Figaro se souvient de détails qui, effectivement, placent « la victime » dans une lumière plus que douteuse.
En l’absence d’une droite complètement démissionnaire (Marine accordant d’avance son blanc-seing à toutes les outrances du féminisme), le débat politique de la République finissante semble donc se réduire au face-à-face d’une extrême-gauche à peu près sincère dans son égarement parareligieux woke et d’un centre-gauche kleptocrate, parti de l’étranger, qui ne survit que par l’hypocrisie la plus absolue : les idiots utiles de la NUPES contre les petits malins de la Macronie. Jacobins contre Girondins, en somme. La dernière fois, ça s’était terminé comment ?
Qu’un homme politique puisse promettre d’intervenir dans un dossier judiciaire contre des faveurs sexuelles voilà le vrai scandale .Ô, ministres intègres imperméables à la corruption
Nous attendons la création d’un nouvel HCE, haute autorité sur la corruption de l’exécutif.
« Marine » n’accorde pas de blanc-seing, elle observe et se met en réserve. Tout se décante ou s’enterre en ce bas monde. Et ça n’est que la mise en épingle d’un sujet dans l’air du temps occidental, dans un monde au bord d’un abîme qui s’ouvre de jour en jour, et dont il faudrait s’occuper urgemment pour éviter l’apocalypse. On n’en prends pas le chemin dans cette Europe soumise et asservie aux USA.
Tous les députés RN ont voté la LOPMI.
« Se faire baiser aux deux tiers ne change rien à la définition du viol ».
C. Combaz.