Aurélien Pradié est un des parlementaires qui maintiennent les Républicains en vie. Il faut dépasser le scepticisme qu’inspire à première vue son discours sur une “droite sociale” et sa référence à Jacques Chirac – drôle de “maître en politique”! Fondamentalement, le député du Lot cultive l’adage de François Mitterrand: “quand on est dans l’opposition, on s’oppose!”.
Eric Ciotti a confirmé son incompétence de chef de parti lorsqu’il a privé Aurélien Pradié de sa vice-présidence. Quand on est un parti à moins de 5% des voix à l’élection présidentielle, on évite les purges. Surtout, le différend entre les deux hommes porte sur l’essentiel. Pradié pratique l’adage de François Mitterrand: “Quand on est dans l’opposition, on s’oppose!”.
Vous avez dit “chiraco-pompidolisme”?
Bien entendu, Aurélien Pradié ne se rend pas service quand il se contente de réclamer la fin du “sarkozysme”. Que veut dire revenir au chiraquisme? Surtout quand on sait comment l’action de l’ancien président a toujours consisté à faire le contraire de ce qu’il prônait. Le candidat de la “fracture sociale” est devenu celui qui a mis en oeuvre les accords de Maastricht. On se souvient de Chirac comme d’un radical-socialiste, qui ne croyait ni à Dieu ni à Diable et qui avait pour seul principe de durer – à la Mairie de Paris d’abord, à l’Elysée ensuite.
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