Aboyer, aboyer, il en restera toujours quelque chose. En tournée diplomatique dans les ex-Républiques soviétiques d’Asie centrale, le patron de la diplomatie américaine, joue les protecteurs des peuples prétendument menacés. En faisant mine d’ignorer qu’il est au cœur de l’hinterland russo-chinois.
Semer la discorde chez l’ennemi : c’est peu ou prou ce qu’Antony Blinken s’est efforcé de faire entre Caspienne et Tien Shan. En visite les deux derniers jours au Kazakhstan et en Ouzbékistan, les deux Etats les plus puissants des cinq anciennes républiques soviétiques d’Asie centrale, le Secrétaire d’Etat américain a rencontré les ministres des affaires étrangères des deux nations hôtesses ainsi que ses homologues kirghize, tadjik et turkmène. Un voyage dont il aurait pu faire l’économie tant il s’est ingénié, par ses déclarations, à renvoyer l’image d’une puissance sur laquelle on ne peut pas compter.
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Allons nous revenir à l’axe Pékin–Bagdad–Ouagadougou énoncé par Emmanuel Todd dans sa théorie des structures familiales? Cf. Où en sont-elles? Une esquisse de l’histoire des femmes de Emmanuel Todd, Baptiste Touverey.
Gloire aux Ouzbeks! Durant chaque plan quinquennal soviétique, ils dépassaient les quotas de 100% à 300%. Un peuple entier de Stakhanovistes! Les précurseurs de l’art statistique moderne qui a atteint son apogée grâce au covid. Je m’étonne que Blinken (to blink: battre des paupières, faire de l’oeil, et in fine, hésiter, tergiverser… encore un nom prédestiné!) n’ait pas poussé juqu’a Ulan-Bator, la Pologne orientale, sandwichée enter l’ogre Russe et le dragon Chinois. Là il y avait de quoi faire pour semer la zizanie et réveiller Genghiz! But he was “blinkered”, on a mis des oeillères au bourrin.