Wauquiez, Ciotti, Pradié… Tels sont les héros – peu ou prou connus du public – d’un nouveau spectacle de téléréalité, dont le titre (« LR ») suffit déjà à laisser rêveur…
Comme F. Asselineau le faisait aussi remarquer récemment sur TVL, la vie politique de la Ve République finissante a fini par ressembler à un concours de miss, dans le cadre duquel on invite les Français (avec de moins en moins de succès – au vu des chiffres de participation) à choisir entre divers « mannequins » médiatiques (du sémillant E. Philippe à l’instagrammeuse Bardella) celui qui sera appelé à leur imposer une politique – toujours la même – décidée à Davos et mise en musique par McKinsey.
Spécialement payée pour ne pas le remarquer, la presse de grand chemin continue à commenter d’abondance, non seulement les péripéties de la Grande Macronie (incluant les faire-valoir RN et LFI), mais même la vie de « partis » zombies, qui ne disposent plus de mandats qu’à la faveur de l’abstentionnisme de masse, mais n’en deviennent que plus gourmands de grandiloquents projets de refondation, censés cacher la réalité d’une fragmentation toujours plus avancée et plus acerbe, à la libanaise.
Même sous respiration assistée, LR ne manquent pas d’air
Au premier rang de ces figurants en course, non plus pour les apparences du pouvoir, mais pour celles du fluffing politique : Les Républicains, ramassis d’opportunistes éhontés dont le nom même trahit une vassalisation américaine dont on peinerait à trouver l’équivalent même dans la dernière des républiques bananières latino-américaines jadis gérées directement par l’entreprise United Fruit.
Les amateurs de ce genre d’archéologie des organismes qui bougent encore pourront ainsi, dans les colonnes du quotidien-zombie Le Figaro, lire un long compte-rendu des convulsions récentes du sieur Ciotti, lequel, ambitionnant visiblement de devenir le Klaus Schwab des perdants d’avant-hier, annonce triomphalement un grand Reset de la droite.
Et de se gargariser de « liberté », comme si cette progéniture indigne du gaullisme avait, pendant l’épisode covidiste, montré – à la différence, par exemple des droites espagnole ou estonienne, récompensées depuis lors par leur électorat – la moindre velléité de s’opposer même en paroles à l’agenda liberticide de Davos – aussi méconnu sous le nom de : politique sanitaire d’Emmanuel McKinsey Macron.
C’est en voyant cette engeance se targuer d’encore 4,78% des suffrages qu’on finit par se dire que l’efficacité du Rivotril a peut-être été surestimée…
Excellent!
Bravo !
Je rejoindrai nos deux amis dithyrambiques sur notre malicieux auteur et son tout aussi ..malicieux billet en y allant d’ un “Hénaurme” !..
La tête coupée l’animal bouge encore, grotesques convulsions des derniers parasites bourgeois de la Province martyr…
Heureusement, Tramadol est là pour finir le boulot :-))
De mémoire, ils ne s’y sont pas opposés en 2020 quand nos aînés se sont retrouvés à l’hôpital, faute de soins par les médecins de ville.
Nos Hommes politiques sont de bien tristes sires !!!