La question faisant l’objet de ce petit sondage informel est un problème dont l’examen a déjà pris plusieurs décennies de retard : pourrait-on enfin envisager de se passer des bons services de Robert Ménard ?
Robert Ménard: "Je suis abasourdi que les jeunes se mobilisent" contre la réforme des retraites pic.twitter.com/OOyp5gbCCj
— BFMTV (@BFMTV) March 5, 2023
Déclenchant de plus en plus souvent des crises de dégoût dans sa propre domesticité journalistique, Emmanuel Macron donne, ces temps-ci, souvent l’impression d’être resté – abstraction faite de Brigitte – seul au monde. Malheureusement pour lui, c’est une impression fausse – car il y a pire que la solitude absolue : la solitude absolue en compagnie de Robert Ménard.
Ayant compris que la Macronie espérait s’en tirer en mettant en scène une assez mauvaise parodie de la Commune de Paris, avec Mélenchon dans le rôle de Blanqui, le maître-enfumeur Ménard s’est dit qu’il y avait encore un billet à se faire en volant courageusement, sur les ailes de BFM, à la rescousse des vrais-faux versaillais de l’Elysée. La retraite à 65 ans – nous dit ce parasite gavé depuis des lustres par les dysfonctionnements de la démocratie représentative – « ne le choquerait pas ».
La parole de Robert Ménard, variante cacophonique du silence
Et, comme il est tacitement admis qu’il existe dans l’univers des êtres intelligents s’intéressant aux états d’âme de Robert Ménard, il poursuit ce passionnant exercice d’introspection en se déclarant « sidéré que les syndicats veuillent mettre l’économie française à genoux ». Oui oui, vous avez bien lu : ces paroles ont effectivement franchi la barrière des dents du superconfineur Ménard, qui, une fois de plus, n’a qu’un reproche à adresser au mari de Brigitte : « Vous n’êtes pas encore assez macroniste, Maître ! »
Il faut dire qu’en l’occurrence, l’intérêt politique desdits versaillais coïncide avec l’intérêt financier de Black Rock – détail qui recoupe le seul aspect stable du parcours apparemment chaotique de ce trotskyste recyclé dans l’islamophobie : qu’il travaille à l’arrivée du Grand Soir ou à l’algérianisation de la vie politique française, qu’il batte le tambour de la liberté de la presse ou porte à ses lèvres multifonctionnelles le plus strident des pipeaux covidistes, l’activisme de Robert Ménard, par un de ces hasards objectifs du goût des surréalistes, n’a jamais contrevenu aux intérêts de l’Etat profond américain.
Comme quoi : le ménardisme, à l’instar du sublime dans l’esthétique romantique, est peut-être au-delà des mots – mais pas forcément au-delà des chiffres.
J’aurais presque de la sympathie pour Robert Ménard, ce doit être bien inconfortable de ne jamais savoir où l’on se situe.
Ce personnage a quand même inventé la girouette qui tourne même quand il n’y a pas de vent !
Peut-être une solution à la crise énergétique?
Un des arts pratiqué avec brio par le petit coq jupiterien, vrai illusionniste pervers, est celui qui consiste à bien choisir les personnes que la majorité inculte de la population va détester. Diversion qui permet de n’être que dans l’émotionnel et d’éviter les vrais sujets et débats sur l’avenir que nous aimerions. Docteur Faust, Satan existe bien.
C’est aussi pour ça qu’il est encore invité partout dans nos merdias!
Je ne suis pas “sidérée” par l’attitude des syndicats, que je vois depuis si longtemps attentifs à scier la branche sur laquelle les “travailleurs” sont assis.
Je suis “sidérée” de voir tant de gens autrefois de bon sens réclamer d’interrompre nos vies de travail dès 60 ans (sans acception des divers modes de travail). J’ai toujours été choquée de voir tant d’employés s’arrêter en pleine force de l’âge, sans pour autant omettre de se plaindre de leur niveau de vie – et bien sûr sans la moindre ombre de souci du bien commun. Prétendre en faire le régime général est oublier que la France a commis naguère la bêtise d’avancer l’âge de la retraite à 60 ans et qu’il n’est que temps de revenir sur ce non-sens. A l’époque je militais à la machine à café pour la retraite à 45 ans et la semaine de 29 heures…
Mon grand-père a pris sa retraite à 76 ans (en dépit de transports banlieusards) et je viens de la prendre à 66 pour… comme tout le monde, me livrer à des activités rémunérées complémentaires dont nous avons presque tous besoin. Déjà !
J’ajoute que l’avantage de l’opposition actuelle est que le peuple se lève ENFIN contre un pouvoir qui a commis tant de méfaits plus graves depuis trois ans.
“Bob Ménard” dit aussi” Moi dans ma ville” , est un preux mercenaire, si l’oxymore m’est permis.Il serait prêt à combattre sur tous les fronts des” Feintes valeurs” de la religion du ” Progrès ” contre l’humanité , de celles, telle la GPA qui justifierait que toute la jeunesse des pays d’Europe aillent se faire bousiller en Ukraine, sanctuaire de la GPA pour tous, pour la grande joie du tant magnanime Oncle Sam!
On se souvient de sa position si peut catholique au sujet du problème de l’avortement qui n’aurait” pas eu plus d’intérêt que la culture du bonzaïe”, Quand on voit l’état de la démographie française et l’appel d’air anarchique qu’il suscite. On ne peut que constater que le petit Robert aurait bien fait de rester reporter , très au- delà des frontières.
Je crois qu’il faut laisser MENARD tranquille ….. je pense qu’il doit être tourneboulé à chaque intervention sur plateau ….grande fatigue des hémisphères cérébraux….!!!
C’est un personnage comme un certain ministre socialiste dans le gouvernement actuel qui ont inspiré J.Dutronc dans sa chanson l’opportuniste. Mais le fond du problème n’est pas la réforme des retraites, mais le pillage économique du pays et sa vassalisation.
Je préfère Pierre à Robert, l’auteur du Quichotte, qui n’est autre que Paul Valéry dans l’œuvre de Borges, où Robert, tourne en boucle dans le labyrinthe insondable de sa trahison abyssale. Adieu Menate!