Désormais nantie d’un doctorat honorifique de la Faculté de théologie de l’Université d’Helsinki, la prophétesse Greta Thunberg n’a plus qu’un.e concurrent.e sérieus.e dans sa discipline apocalyptique : Pips Bunce, humanoïde aussi fluide dans son « identité de genre » que dans sa « gestion du risque » à la tête de Crédit Suisse.
The head of global markets at Credit Suisse is a mentally ill "gender fluid" man who sometimes believes he wakes up as a woman. pic.twitter.com/J7QPpNjJiU
— Jordan Schachtel (@JordanSchachtel) March 16, 2023
Reconnaissant justement dans la post-adolescente suédoise une continuatrice du mépris frigide de l’espèce humaine qui marque le christianisme occidental depuis ses origines scolastiques (intellectualisme ensuite propagé au judaïsme via la Haskala et à la foi mahométane via l’Islam des Lumières), la Faculté de théologie d’Helsinki a pris la bonne décision : fermer les yeux sur son inculture notoire pour la sacrer du titre qui ornait jadis le blason du Doctor Angelicus, Thomas d’Aquin. Ce n’est pas forcément la descendance qu’il rêvait, mais c’est assurément celle qu’il mérite.
Qu’importe qu’elle efface quelques tweets après avoir bonimenté le chaland comme une vendeuse de porte-clés devant la Tour Eiffel, du moment qu’elle prêche l’apocalypse – principal hobby postchrétien des escrocs réunis par Klaus Schwab au sein du Forum de destruction de l’Economie Mondiale, sis à Genève. Lesquels ont d’ailleurs même inventé, pour désigner leurs escroqueries en bande organisée, une profession rutilante de néologisme : la gestion du risque.
Greta Thunberg et Pips Bunce, docteur.e.s ès escroquerie
Restons en Suisse, puisque c’est dans ce genre de « profession » que vient d’exceller la créature du nom de Pips Bunce, dans l’équipe de direction de Crédit Suisse, qui volatilise votre pognon bien plus efficacement que le réchauffement climatique ne fait fondre la calotte glaciaire sous les pattes des ours polaires du docteur Greta.
Et, comme l’anéantissement quoi qu’il en coûte de l’économie ne suffit plus à créer un scandale, les bonnes âmes s’indignent de ce qu’un journaliste « conservateur » ait pu parler de « maladie mentale » à propos de la fluidité de genre qu’affiche [email protected] Bunce.
Or, avant de s’instituer psychiatre de cette entité, il faudrait ne pas oublier l’essentiel : en imposant l’occultation d’une donnée irréversible de leur identité physique (chaque cellule de leur corps en étant marquée), les amateurs de pronoms exotiques s’adonnent avant tout à une forme de fraude – comme on s’en rend facilement compte en période de conscription, ou à l’entrée de vestiaires. Profil idéal d’un docteur en théologie, donc, ou d’un banquier d’affaires.
L’un fait fondre les économies de ses clients plus sûrement que l’autre la banquise arctique…
Etrangement, les médias feraient croire le contraire.
Pénis Angelicus…
Même si vous (= Modeste Schwarz) relevez un grand nombre de faits qui montrent, à juste titre, des problématiques graves et sérieuses (et je suis sur beaucoup de points en accord avec l’identification de ces problématiques), les moyens que vous utilisez, à savoir notamment la raillerie, le sarcasme, le mépris, l’étiquetage sans aucune nuance, le fait de plonger publiquement des personnes dans la boue, vous place dans le fond, “au même niveau” que la plupart de ceux et celles dont vous montrez les insuffisances.
Je ne partage absolument pas ces façons de faire que j’observe en de nombreux endroits sur le net, et qui me répugnent (la moquerie n’est en réalité jamais de l’humour. Elle montre des faiblesses chez la personne qui en use).
Bref, votre façon d’agir vaut-elle vraiment mieux que bien des comportements que vous pointez du doigt ? Pour ma part, j’en suis au point où je me demande si je vais mettre un terme ou non à mon abonnement au Courrier des Stratèges.
Enfin, j’en termine avec ceci au sujet de Thomas d’Aquin : ce n’est pas parce que l’Église catholique a fait du Thomisme le coeur de sa doctrine à la fin du XIXe siècle, l’instrumentalisant et le déformant (ce qui pose d’immenses problèmes) qu’il faut jeter le bébé avec l’eau du bain. Au contraire, pour comprendre la pensée de Thomas d’Aquin il faut se replonger dans certains combats spirituels des XIIIe et XIXe siècle, ce qui est encore tout autre chose que coller des étiquettes dénigrantes à la va vite sans aucune nuance.
En agissant ainsi, vous ne faites que vous discréditer auprès des personnes qui connaissent bien les sujets que vous ne faites que caricaturer.
Je ne m’attends bien sûr absolument pas à ce que le présent commentaire soit publié, cela va de soi.
Vous voyez bien que vous aviez tort: on publie tout ce qui n’est pas ordurier ou calomniatoire.
Ce qui m’étonne un peu, c’est que, alors même que vous vous dites abonné, vous n’alliez pas plutôt lire d’autres contenus dans la section payante, rédigés sur un ton plus posé (que facilitent aussi les formats plus longs): il y en a plein! Si, après lecture de tous ces contenus, il faut encore absolument que vous vous infligiez ma prose qui vous répugne, c’est que vous ne manquez vraiment pas de temps libre. Auquel cas vous pourriez l’employer plus constructivement, par exemple en nous envoyant vos propres analyses – par exemple théologiques, puisque vous semblez disposer d’une certaine expertise (voire d’une expertise certaine?) en la matière. Si vous deviez vous y décider, n’hésitez pas: [email protected]
Ou s’agirait-il plutôt d’un chantage: si le Courrier a le malheur de continuer à me publier, vous ne lirez plus non plus les textes (moins “moqueurs”) de MM. Verhaeghe, Husson, Bonnal… Si tel est le cas, je pense que les lecteurs de cet échange se seront d’ores et déjà fait une idée assez claire des modalités bien spécifiques de votre attachement à la liberté d’expression – valeur-clé du Courrier.
Merci pour votre retour Monsieur Schwartz. En fait, je lis régulièrement les contenus de la section payante, que je trouve d’ailleurs particulièrement pertinents et intéressants.
Vous avez raison : rien ne m’oblige à lire vos publications (dont il me semble important de répéter qu’elles identifient avec pertinence bien des problématiques réelles et graves ; c’est la “manière” qui me pose question).
Ceci étant écrit, il n’y a pas dans mon esprit l’idée d’un chantage : en rédigeant ce commentaire, je présumais a priori que vous seriez le seul à le lire, et quand bien même il y aurait d’autres lecteurs dans le comité de rédaction, je n’imagine pas un seul instant que l’avis d’un seul lecteur puisse changer quoi que ce soit.
Bref, bien sûr que la liberté d’expression se doit absolument d’être respectée !
C’était une manière pour moi d’exprimer à quel point j’étais désappointé (d’un côté des articles d’analyse posés, de l’autre, souvent (mais pas toujours), des diatribes plutôt caricaturales) et en train de me demander comment me positionner de ce fait, au niveau de mon abonnement.
Sans doute avez-vous donc raison : je n’ai donc pas à lire certains contenus.
Quant à l’invitation à vous faire parvenir d’éventuelles contributions : je vous en remercie. Je vais y penser.
La religion a été aux gourous et politiques, ce que la science et la médecine a été aux charlatans et big pharma.
A partir d’un certain degré d’intellectualisme et de bureaucratisation, oui.
Attention: je ne me suis jamais prononcé sur l’habitus religieux lui-même (que je considère comme indissociable de l’humain) – juste sur une certaine exploitation cléricale – et, de ce point de vue, en effet: hier l’Inquisition, aujourd’hui le GIEC. C’est toujours rentable pour quelqu’un…
L’inquisition menant une enquête fut un immense progrès pour les personnes humaines. Vive la sainte Inquisition !
Personnellement j’adore le style de Modeste ! Autant je me passerais volontiers des articles sur le sport, la bistronomie, et même le jardinage ou les “dernières découvertes scientifiques” sur le Covid, autant je fonds dès potron-minet sur la délicieuse prose acidulée de Modeste. J’en veux plusse !