Que se passe-t-il dans un pays lorsqu’un Président fraîchement élu au suffrage universel est contesté par ses électeurs dans la rue, et n’obtient pas de majorité parlementaire pour faire adopter ses textes ? Pour Emmanuel Macron, c’est le cheminement démocratique normal. Pour beaucoup de Français, quelque chose ne tourne plus rond au pays de la Vè République. Dans la pratique, ce qui est en jeu, c’est la question de la démocratie et du mandat représentatif. Une « combinazione » entre groupes parlementaires sans vote formel pour ou contre une réforme peut-elle faire abstraction d’une mobilisation forte demandée par les corps intermédiaires ? Les manifestations sont-elles une « foule » face au « peuple » représenté par les élus ? Nous faisons l’analyse que la vraie crise que nous traversons est là : dans la concurrence entre l’ordre spontané de la foule et l’ordre vertical du mandat représentatif.
Et si l’on inventait un nouveau peuple, trié sur le volet, composé uniquement « d’amis », comme Macron l’avait imaginé pendant la crise des Gilets Jaunes, pour faire croire qu’une majorité de Français le soutenait ? Ce serait quand même plus commode que ce masse vociférante, cette foule, cette meute dangereuse qui n’obéit pas au pouvoir et qui défend des idées radicalement différentes de celles de la caste…
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Article pertinent et je souligne la phrase: « La révolution numérique ouvre soudain le champ des possibles dans la démocratie directe intelligente, que nous appelons la démocratie liquide. Elle permet d’améliorer fondamentalement la participation constructive des citoyens aux décisions collectives.«
Macron a raté une formidable opportunité d’utiliser ces outils numériques pour « libérer les energies » comme il l’a lui-même évoqué.
La jeunesse n’est pas dupe et a compris que Macron n’est pas ce personnage fictif qu’il a cherché à construire et à vendre mais un petit despote étroit dans son cœur et dans sa tête! Non seulement il n’a pas réalisé la « startup nation » mais il l’a considérablement fragilisé en détruisant une partie de l’outil industriel, premier client des startup; en créant ce climat de confusion et de division permanent, en utilisant la peur comme outil de gouvernement!
« Que se passe-t-il dans un pays lorsqu’un Président fraîchement élu au suffrage universel est contesté par ses électeurs dans la rue, et n’obtient pas de majorité parlementaire pour faire adopter ses textes ? »
Ce qui se passe partout depuis que le suffrage universel existe : les gouvernements fonctionnent en « Anarchie », c’est-à-dire sans principes. Un défaut que l’on trouve à la base de toutes les sociétés occidentales modernes et qui permet aux ambitieux les plus rusés ou les plus forts de s’emparer du pouvoir, au besoin en se servant du suffrage universel comme paravent, mais en le méprisant quasi ouvertement dans les « discussions secrètes » d’où dépendra le sort de la Nation. Beaucoup de gouvernés s’imaginent donc qu’ils disposent du pouvoir parce qu’on leur donne un bulletin de vote et qu’on parle de suffrage universel. Mais ils s’aperçoivent bientôt que le système fonctionne à l’encontre de leurs vœux.
Le « suffrage universel », rappelons-le, c’est l’opinion de la majorité qui est supposée faire la loi ; mais ce dont on ne s’aperçoit pas, c’est que l’opinion, issue de cette « masse » éminemment « plastique », est quelque chose que l’on peut très facilement diriger et modifier ; on peut toujours, à l’aide d’une propagande, de suggestions appropriées (démagogie, sondages), mais aussi et surtout par la PEUR (crises économiques, chômage, violences, virus, guerres, terrorismes, attentats, pandémies, etc.) y provoquer des courants allant dans tel ou tel sens déterminé. C’est ce qu’on appelle la « fabrication du consentement ». Et les médias de masses : presse écrite, TV, radio, cinéma, jeux vidéo, publicité, affichage urbain, sites web, « Wiki », etc. (pour la plupart grassement « subventionnés »), aident grandement à la manœuvre en diffusant des mensonges et des hypocrisies à des doses tellement fortes et tellement fréquentes, que la majorité de la population n’est finalement plus à même de réagir, si ce n’est dans la direction voulue par ceux qui gèrent ses choix. C’est pour cela qu’on a pu dire que « l’opinion, c’est l’erreur du plus grand nombre ».
Dans « Media Control : The Spectacular Achievements of Propaganda », Noam Chomsky explique que dans la société démocratique les citoyens sont divisés en deux grandes classes : l’étroite classe spécialisée (appelée Superclasse mondiale ou Hyperclasse), celle à qui revient la gestion des affaires générales, et les autres, c’est-à-dire la grande majorité de la population, que Walter Lippmann désignait par l’expression de « troupeau sauvage ». Noam Chomsky souligne que le « troupeau » n’est consulté qu’en période électorale pour entretenir chez les « moutons » l’impression de vivre en démocratie et non pas dans un état totalitaire. Une fois que la classe spécialisée est élue, le « troupeau » redevient spectateur, et même, il reste stupide, obéissant et passif, et on le traite à nouveau comme un gamin de trois ans, irresponsable par définition et incapable de connaître ce qui est bon pour lui.
Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/introduction-livres-de-femmes.html
En effet le troupeau a bien montré son obéissance stupide durant la crise covid, donc Macron peut appuyer sur l’accélérateur!! Tant que le bilan objectif de cette plandemie ne sera pas fait, les moutons continueront majoritairement à croire au storytelling de la caste et accepteront de la suivre dans l’abîme. Ouvrir déjà les yeux de tous sur les mensonges éhontés qu’on nous a servi et les intentions malhonnêtes qui les soutendaient et demander réparation à ceux qui les ont formulés et mis en œuvre de façon totalitaire est INDISPENSABLE.
Excellent article; reste à savoir quand ce « doux »régime totalitaire va s’arrêter …
La démocratie n’est plus qu’un épouvantail agité à tour de bras par le régime en place pour nourrir l’illusion !!
Comme disais Nietzsche, l’illusion pour ne pas mourrir de la vérité. Nous supportons la vie grâce aux illusions que nous nous faisons sur le monde.
Mais il est grand temps, pour ne pas dire urgent que cette foutue vérité éclate…
Ainsi soit-il
C’est évident que lorsque les élus sont en décalage aussi évident avec l’opinion majoritaire ils perdent leur légitimité et ouvrent une crise profonde de la représentativité. Certes Macron en est responsable au premier chef mais quand même les députés de LR portent également une lourde part de responsabilité. Ils n’ont pas été à la hauteur car ils avaient une opportunité unique de donner au moins provisoirement l’illusion d’une existence de démocratie et ils n’ont pas voulu le comprendre.
La plandémie avec l’imposition d’une liberté conditionnelle via le pass sanitaire a clairement montré aux puissants de ce monde que la résistance était finie. La population dans sa grande majorité a préféré se soumettre par peur que de lutter pour préserver et sa dignité et sa liberté. La société hédoniste du tout confort, foncièrement matérialiste a eu raison des esprits. Le plus inquiétant étant la propension des jeunes générations à se soumettre plus facilement que les précédentes. L’hiver est bien là et un grand boulevard s’ouvre à toutes les ambitions modernistes et progressistes du NOM. Rien ne l’arrêtera tant ces gens disposent de moyens colossaux et d’une longueur d’avance immense. En ces temps dégénérés, annoncés de longue date dans diverses traditions, les points essentiels sont survivre, rester lucide et discriminant, préserver et transmettre.
C’est bien gentil tout ça mais en attendant maCrON fait ce qu’il veut et le spectacle continue
Je suis choqué de voir de telles réactions dans la population pour une reformette qui peut très bien être annulée aux prochaines élections de 2027 si les français arrêtent de voter comme des cons, alors que les gens n’ont pas été choqués de la suppression des libertés individuelles 2-3 ans plus tôt
On est vraiment au fond du trou
Goutte qui fait déborder le vase? La réforme des retraites arrive pile au moment où beaucoup de gens réalisent qu’ils se sont fait berner (voire pire avec les effets des injections) pensant le Covid.
Les faits rapportés dans l’article d’hier (ALERTE : l’appareil d’Etat commence à lâcher Macron) vont dans le même sens.
La démocratie représentative n’a jamais été une véritable démocratie. C’est un moyen pour une caste de décider de tout et de n’importe quoi au nom du peuple. Et le peuple est mis sur la touche et attend gentiment le jour des élections. Bref, ce système peut aussi mener à la dictature. C’est ce qui se passe dans beaucoup de pays dits démocratiques. C’est pour cette raison que la démocratie directe, comme en Suisse, donne le pouvoir au peuple. Cela permet au citoyen de s’intéresser à la chose publique et d’être responsable. Tout le contraire de ce que nous voyons dans une démocratie représentative où les citoyens ne sont jamais consultés.
Ah la Suisse !
Seul exemple de vraie démocratie.
« Macron ouvre une grave crise de la démocratie représentative »
une démocratie représentative est un oxymore!
Petit rappel de ce qu’est la DÉMOCRATIE!
La France n’est PAS, et n’a jamais été, une démocratie. Nous ne sommes pas des citoyens mais de simples électeurs ! Le «droit de vote» n’y a jamais existé..il s’agit uniquement du droit «d’élire un représentant». Or le vote au sens proprement démocratique implique de se prononcer sur un objet (ex: un taux d’imposition ; une réforme des retraites,..), et non de se contenter de déléguer sa confiance dans des institutions.)
« Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. » Abbé Sieyès (Discours du 7 septembre 1789, « Dire de l’abbé Sieyès, sur la question du veto royal à la séance du 7 septembre 1789 » cf. pages 15, 19…)
La démocratie représentative est un leurre et le terme même est antinomique ! la démocratie c’est la « volonté du peuple » (DEMOS et KRATOS) jamais les grecs n’ont utilisé le vote pour élire un citoyen qui deviendrait le maitre de tous. Donc déjà de dire que le vote est démocratique c’est faut, car les concepteurs même de la démocratie l’avaient banni pour cela. Le vote était utilisé chez les grecs pour abroger une loi, ces représentants étaient tirés au sort, n’avait aucun pouvoir et était en poste pour une durée maximale de six mois, le temps de concevoir la ou les lois afin de la ou les soumettre au peuple. Aucun citoyen ne peut être représentatif d’un autre à moins que le représentant se borne à demander à celui qu’il représente ses besoins. Rôle que devrait jouer les députés sauf que les députés sous la Vème sont représentants de leur partis plus du peuple et par extension la constitution qui est le pilier centrale de la démocratie et qui selon elle même appartient aux citoyens puisqu’elle régie leur vie est au mains d’un gouvernement, des députés de paille et des lobbies qui créés des lois sans en référer au peuple! De toute façon, pas besoin de coller un mot à celui de démocratie car la démocratie est seule et indivisible et le mot se suffit à lui même, si la volonté du peuple n’est pas prit en compte dans sont entièreté ce n’est pas de la démocratie…